Oups
-L'essentiel est de trouver un rapport avec le thème qui RELIE les trois termes
Je propose donc pour une "accroche" de lire une ou deux pages de Kant, Critique de la faculté de juger (traduction Alain Renaut) qui fait, à mes yeux, autorité (GF Flammarion, n°1088). Ce sera ma traduction de référence tout au long de l'année. D'ailleurs cette bibliographie propose Kant dans ses trois parties. Là , je suis d'accord, Kant est incontournable. Mais ce qui devrait intéresser, me semble-t-il un Khâgne qui veut se préparer c'est de cerner le rapport entre ce que Kant écrit et le thème L'art, l'infini et la raison.
Donc, pour ceux qui ne veulent pas se noyer, je propose un livre de Luc Ferry, Homo (= l'homme, sans plus) Aestheticus chez Grasset, 1990, en particulier pages 135 et suivantes.
Puis, avec courage, vous prenez les pages 235 à 238 de La critique de la faculté de juger dans le GF Flammarion n°1088. Vous verrez à la huitième ligne une étoile. Vous sauterez 13 lignes et au deuxième alinea vous trouverez votre bonheur:
"L'imagination progresse d'elle même jusqu'à l'infini... mais l'esprit entend en lui la voix de la raison qui ... exige la totalité ... cela dit, l'infini est absolument grand ... ainsi la nature est-elle sublime dans ceux de ses phénompènes dont l'intuition véhicule elle même l'Idée de son infinité ... c'est donc nécessairement dans l'évaluation esthétique de la grand grandeur qu'est ressenti l'effort en vue de la compréhension, qui dépasse le pouvoir que possède l'imagination ... mais l'esprit se sent élévé ... si il s'abandonne à l'imagination et à une raison ... il trouve toute la puissance de l'imagination ... inadéquate aux Idées de la raison.
Dans ma "bibliographie idéale", j'aurais mis juste après Kant, Shopenhauer. Je m'en expliquerai dans les pages d'aide qui paraîtront, si je trouve le temps.
Il me semble que cela peut vous orienter.
A suivre.
Cordialement
=Pour ceux qui auraient des problèmes de lecture, il doit exister Aux Editions Pédagogie Modernes, Lectoguide, l'excellent travail de Louis Guillermit, avec un avant propos très éclairant de Jean-Yves Chateau.
Joseph
Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir