Personne ne peut m'aider?
Ce serait vraiment gentil!
Bonsoir!!
Mon professeur de philo nous a demandé de faire l'analyse de la citaion de William James suivante:
"La pensée met une telle fougue en son élan que presque toujours elle est déjà arrivée à sa conclusion quand on songe encore à l'arrêter en chemin. Et si l'on est assez vif pour l'arrêter, elle cesse immédiatement d'être elle-même: on veut saisir un cristal de neige et l'on a sur la main qu'une goutte d'eau."
Pourriez vous m'aider s'il vous plaît?
je vous en remercie d'avance!!!
Personne ne peut m'aider?
Ce serait vraiment gentil!
Qui veut aider mary?
Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir
Pensée la pensée d'autrui , a quoi bon différer ce qui fut l'instant d'une pensée !
si lui même s'accorde a pensée qu'elle cesse d''etre elle même , dans l'instant ou elle s'arrete.... comment de ma propre pensée puis je analizé ce qui fut et cessé d'etre un court instant !
Somme toute pour une analyse , j'utiliserais les mots suivants : "fougue" "élan" "vif" "arreter" "cesser" qui traduit un sentiment de vitesse , d'accéleration......qui traduit un mouvement , l'apparence d'un mouvement !
puis vient la conclusion....dans l'idée d'une transformation , la pensée serait insaisissable et fut elle saisi , elle en perd de sa pureté .
Valéry : "Tantôt je pense, tantôt je suis".
Valéry chaque jour de sa vie a tenté de fondre le mouvement et le moment de la pensée. Comme en témoignent les Cahiers qu'il a rempli de notes et de réflexions tous les jours de sa vie, dès l'aube, cinquante années durant...
Me viennent encore à l'esprit les méditations et les exercices des pratiques religieuses de l'Orient. Dans le bouddhisme Zen par exemple l'adepte cherche à saisir le vide qui sépare deux pensées successives. C'est dans la conscience de ce vide qu'il espère accéder à un état de présence au monde bien plus grand que celui du "penseur"...
Qu'en eût dit William James ?
Valéry lui, observe qu'au plus loin qu'il puisse pousser une pensée, il rencontre toujours finalement un... soupir. Cela rejoint les exercices respiratoires de adeptes religieux dont j'ai parlé tout à l'heure. Mais aussi, de la pensée au soupir, le chemin est-il celui qui rend la neige à l'eau...
Enfin n'oublions pas que notre pensée, dans son élan, vient droit des sons, des formes, des lexiques et des figures de nos langues dites natales. Leur familiarité nous en ôte la conscience, le recul, le détachement... Nous parlons constamment - en nous-même, vers autrui.
Les Dessous du langage est le titre d'une récente conférence du poète et metteur en scène Louis Latourre avec qui je travaille (conférence donnée à l'EHESS - Paris, octobre 2007). Elle développe le présent propos jusqu'à rejoindre votre sujet. Consultez-en le texte dans le site http://theatreartproject.com
Cueillez-y de bons fruits.
G.E.