J'ai un commentaire a faire sur ce texte de Descartes:
Je pense que la these est celle que les Animaux ne peuvent user du langage car ils sont denués de raison .
Mais je n'arrive pas a decouper le texte :
De tous les arguments qui nous persuadent que les betes sont denuées de pensée, le principal, a mon avis, est que bien que les unes soient plus parfaitesque les autres dans une meme espece, tout de meme que chez les hommes, comme on peut voir chez les chevaux et chez les chiens, dont les uns apprennent beaucoup plus aisement que d'autres ce qu'on leur enseign; et que bien que toutes nous signifient tres facilement leurs impulsions naturelles, telles que la colere, la crainte, la faim, ou autres etats semblable, par la voix ou par d'autres mouvements du copr, jamais cependant jusqu'a ce jour on n'a pu observer qu'aucun animal en soit venu a ce point de perfection d'user d'un veritabe langage, c'est a dire d'exprimer soit par la voix, sot par les gestes quelque chose qui puisse se rapporter à la seule pensée et non à l'impulsion naturelles. Ce langage est en effet le seul signe certain d'une pensée latente dans le corps; tous les hommes en usent, meme ceux qui sont stupides ou privés d'esprit, ceux auxquels manquent la langue et les organes de la voix, mais aucune bete ne peut en user; c'est pourquoi il est permis de prendre le langage pour la vraie difference entre les hommes et les betes .
Descates
Merci d'avance !
Bonjour
Pour éclairer la lecture du texte:
Descartes insiste donc: le langage est signe de pensée. Ce n'est pas une réaction car il fonctionne indépendamment d'une excitation, d'un stimulus. Non seulement le langage n'est pas un comportement mais il a un aspect créateur comme toute pensée.
Pour la recherche des idées:
Le langage n'est il propre qu' à l homme?
- Effectivement Descartes distingue le langage comme système de signes et, la capacité vocale.
Buffon remarque que l'homme rend par un signe extérieur ce qui se passe au-dedans de lui suivre l'aide proposée: http://www.philagora.net/corrige/langag-propr-hom.php
Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir