lueurs vertes* et non pas "verts"
La nuit s'étend sur le trottoir humide,
Du café s'évaporent des lueurs verts.
La nuit attend ses femmes livides,
Elles viennent ouvrir leurs corps aux coeurs inertes.
Déjà on entend leurs pars qui résonnent,
Et les bourgeois du soir qui déraisonnent
lueurs vertes* et non pas "verts"
et leurs "pas" ** décidemment je ne sais plus taper....
La nuit s'étend sur le trottoir humide,
Du café s'évaporent des lueurs verts.
La nuit attend ses femmes livides,
Elles viennent ouvrir leurs corps aux coeurs inertes.
Déjà on entend leurs pars qui résonnent,
Et les bourgeois du soir qui déraisonnent
La nuit se pare de milles frontières
Des cheveux déloqués le temps se bloque
Les yeux sang des filles charrient du verre
Les sexes en noirs boursouflés de cloques
où dans les bois morts arrive la fièvre
où dans ses poches tu sacrifis tes lèvres
(j'espère que tu m'en voudras pas)
La nuit déferle sur les chardons inertes
Le chant terne s'éteint, plus rien ne bouge
Hululements au crépuscule rouge
Plaintes macabres d'une ville déserte
Clinquants, crispés, luisants éclats de verre
Grouillent dans le ronflement gourd de la Terre
La nuit est là, et las, lève le terne voile,
Fanne l'illusion d'un jour bandit-voleur,
Et farde la lumière d'une encre halée d'étoiles,
Rapprochant tour à tour les amants et les coeurs.
Les baisers sont liqueurs et les sourires fumée,
La nuit est là hélas! sur les champs Elysée.