Pour une analyse du texte intégral du Projet de paix perpétuelle de Kant.
L'analyse du projet, vous la trouverez dans:
- d'une part le N° 19 des Classiques Hatier de la philosophie de la page 121 à la page 170 (analyse de M. Foesssel).
- d'autre part dans la collection Belin Sup Lettres, Un thème, trois oeuvre. La paix, pages 114 à 199. (analyse de Martine Pécharman)
- dans les ressources qui paraîtront sur Philagora et, ci-dessous:
Les ressources parues et à paraître n'ont pas pour but de redire ce qui est si bien dit dans ces 2 livres mais de vous aider à chercher les problèmes pour mieux comprendre dans une démarche de lecture et de découverte personnelle que rien ne peut éviter, si l'on veut accéder à la culture.
En ce sens, je recommande de commencer par voir ou revoir la pensée de Hobbes et celle de Rousseau sur la question de la paix civile (formatrice d'un Etat et des relations entre les états. Pour Hobbes dans le De Cive, XIII et pour Rousseau: Emile, Livre V.
C'est une importante propédeutique pour aborder l'oeuvre de Kant. Pour cette lecture, vous pouvez vous appuyer sur le travail de Pécharman, Belin Sup Lettres, pages 133 à 140.
=> Enfin, voici quelques indications pour la recherche des "problématiques"
De la raison morale à la paix et non plus de la guerre à la paix: la paix n'est pas l'issue hasardeuse de la guerre, mais le fruit du droit, des purs principes du droit.
1- La paix entre les états: sur cette question, par rapport à Kant, il y a un refus de la pensée de Hobbes et une incapacité déclarée de Rousseau:
=Hobbes: ni forme ni contenu car la loi ne peut unifier qu'un Etat: vouloir régler des rapports entre les états reviendrait à leur enlever la liberté d'user de tous les moyens pour se défendre et se garantir.
=Rousseau: une forme sans contenu. Il reconnaît la nécessité de régler les rapports entre les états et il fonde cette nécessité en raison. Mais le contenu de cette réglementation est hors de portée de sa "courte vue" déclare-t-il à la fin du Contrat social.
2- Kant: l'Idée de paix perpétuelle (et en aucun le concept de guerre!) doit servir de principe régulateur (ce qui permet d'évaluer et de juger) pour penser un état juridique tel qu'il serait du même coup un état de paix. Comprendre que de la guerre on ne tirera jamais que la guerre déclarée ou préparée car la force ne fait pas le droit et confier le droit à la force c'est le laisser à la dérive, au hasard d'une issue heureuse ou malheureuse. Par contre, des purs principes du droit (impératif catégorique http://www.philagora.net/philo-bac/kant-imp.php ) on peut déduire la paix.
Il s'agit donc de constituer un droit des gens comme droit réglementant les rapports entre les états fondé en raison pratique qui seule peut donner la forme et le contenu. La raison pratique énonce un devoir comme impératif catégorique, exigence absolue.*
Point de départ = "La raison moralement législatrice condamne absolument la guerre comme voie de droit". (voir l'excellent commentaire de Pécharman Belin Sup page 140).*
Cordialement.
Joseph Llapasset
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Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir