Comme te l'aurait répondu Camus s'il aurait pu se fourvoyer ici :

"Pourtant, il faut imaginer Cysiphe heureux..."

Ou si pousser une pierre toute sa vie n'est pas un but suffisament "digne" ou interressant, trouve toi en un autre particulièrement difficile à atteindre pour t'obliger toi-même à avancer malgré tout. Ca paraît stupide et illusoire au début, mais au bout d'un moment, ce projet se développe et prend du sens, on s'y accroche, on ne change pas, je ne vais pas mentir, on ne deviens pas heureux pour autant, les véleités à sauter sont toujours là même s'il arrive du coup qu'à certains moments on "s'oublie", mais on avance et on sait pourquoi, c'est tout, et c'est déjà ça.

Qui peut en dire autant ?