Qu'est-ce qui est premier ? Ma liberté individuelle ou le droit de vivre ? Pour moi, dans la mesure où la liberté individuelle suppose le fait d'être vivant, le droit de vivre doit primer.

Pour ce qui est du contraceptif... Je comprends ta curiosité !

Te répondre serait assez long, et supposerait tout un développement sur la psychologie du plaisir, surtout féminin d'ailleurs.

En deux mots, il faut partir du principe que le plaisir sexuel n'est pas seulement une jouissance physique, mais contient aussi une dimension de joie spirituelle. Or celle-ci est intimement liée à l'amour que l'homme et la femme ont l'un pour l'autre. Or (je résume à grands traits), cet amour prend ici la forme d'un don mutuel. La contraception introduit objectivement une limitation à ce don, car on ne donne pas sa capacité à donner la vie.
Cette limitation affecte tout naturellement le plaisir de l'acte sexuel. D'ailleurs, tu as peut-être expérimenté que lorsque l'on "fait" un bébé en ayant conscience de le faire, c'est incomparable !


Bien sûr, j'ai résumé rapidement.

De fait, chaque moyen contraceptif possède en outre ses inconvénients propres (par exemple baisse de la libido pour la pilule). Mais je pense que ce fait dont je parle peux aussi s'expliquer, chez la femme, par le sentiment plus ou moins confus que l'homme ne la reçoit pas complétement, et d'une certaine manière nie en elle sa capacité à être mère.



Cela ne signifie pas qu'il faille faire un bébé à chaque fois ! mais que la capacité d'être père ou mère fait partie de ce que la personne refuse de donner et/ou de trouver en l'autre.


Mais tu vois bien, c'est un autre sujet. Cela demanderait des approfondissements.