Sentier mental (26/02/2004)

Là où je suis, la vie me gène,
Et le plus triste : elle est sans toi.
Assis je contemple les plaines,
Malheureusement tu n'es pas la.

Ma vue se perd dans les nuages,
Vite remplacés par les étoiles.
Les cieux m'annonce un doux présage :
Celui d'un flirt sentimental.

Je lutte pour m'approcher de toi,
Et ne jamais plus te quitter,
Pour toujours te prendre dans mes bras,
Et de mes lèvres les tiennes frôler.

Songe d’un soir était-ce l’alcool,
Qui enhardissait mon esprit ?
Je pris part à une course folle,
Mon but : toi et moi réuni.

En un seul être, en une seule chair,
En un tout unique et entier.
J’aurais donné ma vie entière
Pour avoir le droit de t’aimer.

Mais la course est longue et je crains,
De ne pouvoir la finir.
Daigneras-tu me tendre la main,
Ou bien me laisseras-tu mourir ?

La folie m’entraîne doucement,
Et j’abandonne mes souvenirs.
Mon âme me quitte si rapidement,
Bientôt s’efface mon sourire.

Tout l’amour que j’avais pour toi,
A eu raison de mon essence.
C’est l’heure je crois, sonne le glas,
Et prend fin ma triste existence.



Mourir pour rire

Mourir pour rire ce soir, demain,
Mourir pour rire un beau matin.
Me glisser au fond d’un cercueil,
Et sereinement porter mon deuil.

Les yeux s’emmêlent dans les mouchoirs,
Et je suis assis sur le marbre.
Le cimetière se couvre de noir,
Et n’en devient que plus macabre.

Dansant en riant sur ma tombe,
Il fallait bien que je succombe.
Ma tête tourne mes yeux s’embrument,
Triste spectacle au clair de lune.

La pluie s’écrase sur le sol
Exhumant de sombres souvenirs,
Emportant telle une farandole
Les restes d’autres qui voulaient rire…


(pace que je sais pas quoi en faire désolé...)