L'ego transcendantal c'est d'abord moi (ego = je) en tant que puissance de former des noèmes. Lorsque je perçois cette saleté d'arbre, je suis ego transcendantal, parce que je donne à un phénomène une dimension noétique.

Donc objet et sujet sont des conditions nécessaires de l'existance de l'ego transcendantal.

Et en plus, Husserl appelle aussi transcendantal le sujet qui peut connaître l'essence des choses, c'est-à-dire qui est capable d'intentionnalité sans corrélation noético-noématique. Lors de la variation éidétique, je suis ego transcendantal dans ce second sens.

Enfin, c'est du super résumé, parce qu'en réalité, c'est bien plus compliqué.
Mais lis les Méditations cartésiennes de Husserl directement, et traduit par Lévinas. Tu comprendras peut être mieux.