Manon était occupée à lire. Ce fut là que j’eus lieu d’admirer le caractère de cette étrange fille. Loin d’être éffrayé et de paraître timide en m’apercevant elle ne donna que ces marques légères de surprise dont on n’est pas le maître à la vue d’une personne qu’on croit éloigné.
Ah ! c’est vous mon amour me dit-elle en venant m’embrasser avec sa tendresse ordinaire.
Bon dieu ! que vous êtes hardi ! Qui vous aurait attendu aujourdhui dans ce lieu ?
Je me dégageai de ses bras et loin de répondre à ses caresses je la repoussai avec dédain, et je fis deux ou trois pas en arrière pour m’éloigner d’elle. Ce mouvement ne laissa pas de la déconcerter. Elle demeura dans la situation où elle était et elle jeta les yeux sur moi en changeant de couleur.
J’étais dans le fond, si charmé de la revoir, qu’avec tant de justes sujets de colére, j’avais à peine la force d’ouvrir la bouche pour la quereller.
Cependant mon cœur saignait du cruel outrage qu’elle m’avait fait. Je le rappelais vivement à ma mémoire pour exciter mon dépit et je tachais de faire briller dans mes yeux un autre feu que celui de l’amour.
Comme je demeurai quelque temps en silence et qu’elle remarqua mon agitation je la vis trembler apparament par un effet de sa crainte.
Je ne pus soutenir ce spectacle. Ah ! Manon lui dis je d’un ton tendre infidèle et parjure Manon !
Par où commencerai-je à me plaindre ?
Je vous voie pâle et tremblante et je suis encore si sensible à vos moindres peines, que je crains de vous affliger trop par mes reproches. Mais, Manon je vous le dis j’ai le cœur percé de la douleur de votre trahison. Ce sont là des c qu’on ne porte point à un amant quand on n’a pas résolu sa mort




voici le texte dont j'ai un commentairea f aire, seul probleme je ne m'en sors pas donc si quelqu'un avait la bonté de me passer un lien qui pourrait m'etr eutili ou (au mieu) quelqu'un qui aurait la bonté de me faire ce commentaire.
je l'ai a rendre lundi prochain donc je vous remercie de me repondre au plus vite
merci d'avance