En retour aux longs soupirs proférés par nos intellectuels modernes en cours qui s’épanchent sur la triste médiocrité de notre civilisation actuelle, tant sous ses formes culturelles, politiques, morales, économiques ou même culinaires – sensation reprise et imprégnée dans notre rétine citoyenne, que nous reste-t-il à conserver ?

Devons nous annuler l’ensemble de notre œuvre, quitte à balancer le bébé avec l’eau du bain ?

Devons nous saisir notre médiocrité comme une expression même de notre civilisation ?

Devons nous nuancer l’adjectif « médiocre » ?

Pouvons nous la dépasser dans sa négation ?

Ce ne sont que quelques pistes qui prennent leur source dans un pessimisme contemporain qui peut être relativisé ou non, mais en est-il fondé ?

Quels sont vos avis ?