Vous pouvez utiliser l'aide suivante.
Opposer sciences et philosophie est ce légitime?"
Bien déterminer le sens des termes du sujet:
-Opposer, n'est pas distinguer.
-légitime signifie conforme à la loi. Illégitime=qui n'est pas conforme à la loi. Par extension, qu'on peut faire ou qu'on ne peut pas faire à bon droit.
On vous demande si on peut effectivement (dans un discours bien ajusté à ce que cela est la science, la philosophie) si on peut les opposer.
=>Il est incontestable qu'on peut légitimement les distinguer:
a) La philosophie n'est pas une science: alors que la science a pour objet la nature et en particulier le déterminisme, l'objet de la philosophie c'est la réalité de l'homme (Socrate: connais-toi toi même). Il s'agit de rechercher une maîtrise consciente de la pensée.
b) Comme réflexion sur le vécu la philosophie vient après la vie alors que la science cherche par la connaissance des lois de la nature à savoir/prévoir/pouvoir.
= Cependant distinguer la philosophie et la science ce n'est pas les opposer:
a)En effet, la philosophie est née avec les mathématiques, la physique: Platon
est géomètre. C'est que philosophie et la science utilisent la raison.
b) A partir du moment où la philosophie réfléchit sur la méthodes d'une science (épistémologie) elle est plus le couronnement d'une science que ce qui s'opposerait à elle.
etc...
= Dans l'ensemble distinguer l'opinion et la science: la philosophie s'oppose à l'opinion mais certainement pas à la science.
Voici une aide pour aller plus loin:
Penser est-ce avoir des opinions?
=====Voyez bien le problème:
= Penser c'est un acte qui consiste à peser le pour et le contre avant de prononcer un jugement.
=>Voyez le choc avec avoir qui signifie posséder de manière immédiate!
Comment peut-on identifier une enquête avec une opinion qui transforme ses besoins en connaissance, qui se fie au visible, à la croyance.
Voir Platon le soleil la ligne la caverne http://www.philagora.net/oralplat.php
=====
=>Dans une première partie distinguez l'opinion et la science, penser comme production de jugement justifié et opiner c'est à dire affirmer simplement.
Par exemple que parce qu'on a vu une fois quelqu'un on le connaît: confondre l'existence et l'essence. En ce sens penser c'est distinguer l'opinion de la science et s'orienter vers la recherche de la vérité par une enquête sur ce qui est vraiment.
=>En un certain sens pourtant, toute affirmation résultat d'une pensée reste en partie hypothétique: elle a donc un aspect de croyance; Mais alors que l'opinion est crédule, les produits de la pensée sont habités par la foi.
Pour expérimenter il faut bien s'appuyer sur une théorie, celle de l'époque que l'on considère provisoirement comme vraie.
la vérité est-elle soumise au temps ?
Commencez par lire dans aide aux dissert. http://www.philagora.net.dissert.php l'aide N°44 Notre désir de vérité peut-il être satisfait?
Distinguez soigneusement la vérité absolue, parfaite qui ne changerait pas et l'adjectif vrai qui qualifie un discours provisoirement justifié par une expérimentation.
La vérité dit Montaigne doit avoir un visage pareil et universel mais il s'agit d'après vous de quelle vérité?
Vous pouvez pour la recherche des idées utiliser l'aide suivante.
Le renouvellement des théories scientifiques conduit-il à douter de la certitude des sciences?
Dans philo- express: http://www.philagora.net/express.php
CLIC sur Théorie et expérimentation.
Etonnez-vous!Comment peut-on employer l'expression certitude des sciences si la certitude est signe de pensée morte! Cette expression semble davantage tenir de l'opinion que de la pensée. N'implique-t-elle pas qu'un hypothèse puisse être vérifiée alors qu'un expérience cruciale est impossible/ Voir toutes les pages de La vérité dans les sciences dans
philo-notions/bac: http://www.philagora.net/bacindex.php
-Quelle est l'origine du renouvellement des théories scientifiques sinon l'échec d'une prévision, la contrainte exercée par une résistance dans une expérimentation qui fait apparaître une observation réelle mesurable distincte de l'observation théorique prévue?
ex:La théorie ondulatoire de Young (1805), reprise par
Fresnel en 1822, puis par Maxwell en 1870 sous le nom de théorie
électromagnétique rencontre l'expérience inassimilable ou la déduction contraire aux faits: l'échec de Michelson et Morley qui tentent de mettre en évidence le mouvement de la terre en s'appuyant sur le rôle de l'éther, milieu de propagation de l'onde lumineuse. La théorie s'efface alors.
Dès lors le renouvellement des théories scientifiques n'est-il pas certitude limitée d'avoir rendu compte d'un plus grand nombre de phénomènes? Ce serait le pouvoir d'intégration de la nouvelle théorie qui la qualifierait davantage et non sa vérité.
Si la certitude est simplement ce repos de l'esprit qui a cessé de douter et, si l'ambiance de la science c'est le provisoire, alors le renouvellement des théories scientifiques n'exclut-elle pas la certitude des sciences?
Cela concerne-t-il aussi les sciences mathématiques? Les postulats, les axiomatiques qu'il faut admettre sans démonstration, ne déterminent-ils pas tous les enchaînements et singulièrement les conclusions comme aussi hypothétiques que le point de départ?
- Si la certitude n'est qu'un cas particulier de la croyance la question n'est-elle pas celle du rapport en savoir et croire.
Dans "aide aux dissertations" http://www.philagora.net/dissert.php
voir les N°43 et N°18
-Pour vous aider à rédiger, voir METHODO http://www.philagora.net/methodo/index.php
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