hola, tu eres.
cartésien non?
bien sur, on ne peut rester entièrement l'enfant que l'on a été; si tu prends ce que je dis au pied de la lettre, tu ne peux pas me comprendre.
le paradoxe n'est qu'illusoire: je raisonnais déja quand j'étais enfant, mais comme un enfant raisonne. donc j'aurais pu dire aussi il y a 15 ans, je pense ,donc je suis... bref
puis l'on grandit, les facultés intellectuelles restent les meme mais se développent, en meme temps que la conscience se développe. ma pensée a evidemment évoluée, mais tu me parle de la forme, alors que je veux parler du fond. ma pensée ma fait faire de "bons" choix, elle ma aussi corrompu et induit en erreur. un enfant n'a que peu de pensées, et surtout superficielles. On dit qu'un enfant est pure, qu'il ne triche pas, ou du moins très peu comparé à un adulte. On dit aussi cette banalité: "la vérité sort de la bouche des enfants". les enfant sont donc "pure", peu vicieux, ils ne trichent pas ou peu, ils n'ont pas énormément d'arrières pensées...les enfants sont tout simplement eux meme, au coeur de ce qu'ils sont et en partie de qui ils sont. Mais en grandissant, ce pure enfant se corrompt, et en grande partie tout seul. Il apprend à developper le vice, ne répond qu'à ses émotions, n'en fait qu'à sa tete...jusqu'à en oublier qui il est et ce qu'il est. Il se perd.
C'est pour cela qu'on leur inculque nos codes et bonnes manières de société, on leur dit ce qu'il faut faire et comment ils doivent le faire. puis on apprend à l'adolescent à controler ses émotions. puis à faire des choix pour l'adulte. bref, ca me fait penser à un Grec Ancien dont j'ai oublié le nom qui donnait trois principes d'éducation pour l'enfant, l'adolescent, et l'adulte...
alors pourquoi on inculque tout ceci de force à un enfant?
car un enfant, plus que jamais dans sa vie, est lui meme. et jusqu'à l'age adulte, l'éducation lui apprend à etre le meilleur de lui meme.
puis il prend la route, seul.
"Je suis ce que je suis, je fais ce pourquoi je suis fais".
alors à mon sens, grandir, c'est devenir l'enfant que l'on a été. c'est donc simplement Etre, mais etre le meilleur de soi-meme. D'une certaine manière, c'est un peu un existencialisme, mais arrangé à ma sauce.
l'on met toute sa vie à devenir l'enfant que l'on a été, en espérant qu'à la mort, la boucle soit bouclée, le cycle achevé.
au fait:
Qui marche à quatre pattes le matin, deux pattes le midi, trois pattes le soir?