Je vous soumets ce poème récent.

Dans les airs futifs volent des avions
Semblables en tous points aux anges des anciens
Transportant deux leurs soutes leurs mortels biens
Qui politiquement ne valent pas même un pion

En désespoir de cause ils tentent le voyage
Qui les emporteraient au paradie sur Terre
Pour quitter la famine, la maladie, la guerre
Au-delà de l'horreur, par-delà les clivages

Leur vie est porteuse de désespoir
Leur mort, un ultime message
Et après ce trajet ils n'ont même plus de rage
Ni d'envie de survivre, ni la force de s'asseoir

Lorsque le corps se meurt en ces derniers instants
Les messagers du ciel viennent sauver les âmes
Mais ceci n'est qu'un rêve même s'il est insistant
Peu importent aux puissants les enfants et les femmes.