Je suis extrème-lyrique, les sens branchés
Sur les battements rouges-métaliques
De mon coeur survolté éléctronique
Je joue apassionata les jeux romantiques

peut-être trop...

J'ai des fleurs épiléptiques de poèmes fannés
Des chroniques d'operas nostalgiques
Quand les calories d'amour chimériques
Manquent dans mes veines hypoglicemiques

je joue trop...

J'ai une puce vermeille pour l'imaginaire
Je songes à des réseaux de sons déléctant l'amour
Et, dans l'echo charnel de leurs tambours
Je vampirise l'energie alchimique glamour

je fantasmes trop...

J'ai des pensées intemporelles, interstellaires
Des idées virtuelles qui flannent bohèmes
Un carnet d'addresse étoilées de poèmes
Et des vagues d'états d'âmes dans l'écran suprème

je rêve trop...

Mes incertitudes sont métaphysiques
Je ne calcule rien, je me métamorphose
Et j'ai des antennes qui clignotent rose
Quand mon spleen pique une overdose

je pense trop...

Dans la toile graphiques de la vie sanguine
Je compte obsessionnellement les gouttes de sang
Combien de temps encore à redouter l'instant
Où le virus de la vieillesse injecte sa métémoglobine

j'ai trop de maux...