Assis confortablement dans un fauteuil d’habitude, le regard vide posé sur une fenêtre de néant.

Attendons….

Lèvres figées, bavant les prémices de l’oubli dans le souvenir d’effleurements en putréfaction.

Trahissons…

Les bras pendant jusqu’au sol, ballants, battant la mesure du quotidien, n’ayant plus la force de remuer la poussière.

Oublions…

Mains talquées d’amnésie, laissant notre peau au passé. Corps inertes caressés
par la main du regret.

Mourrons…