Potlatch et sociétés contemporaines
Dans le potlatch, il y a une exagération de ce qui est donné au point de réduire celui qui reçoit au rang de débiteur qui ne peut rendre: celui qui donne fait ainsi reconnaître sa supériorité. Cette stratégie revient à humilier, à faire dépendre de.
Au risque d'avoir mauvaise vue, dans un souci de tout réduire, certains sociologues contemporains ont tendance à voir du potlatch un peu partout.
Dans nos sociétés on retrouve quelque peu cette stratégie dans une sorte de concours entre les familles, que l'on peut comprendre simplement à partir du
paraître.
Par exemple: on loue un bateau pour un mariage ce qui revient à "laisser à quai" tous les invités qui ne pourront rendre ...
Tel élève brûle un gros billet de banque devant un professeur et une classe médusés = je ne suis pas attaché, je mérite d'être reconnu comme votre chef.
Ce peut être aussi un camelot de la chanson.
Certains y voient une insulte à la pauvreté.
Derrière tout cela, il y a: je ne crains pas les esprits, les esprits de objets que je détruits, je ne suis pas attaché puisque je donne tant. "On flambe"
Pour ma part, en comparant des choses différentes, j'ai toujours peur de céder à la myopie qui confond tout
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Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir