A mon avis, la logique se résume à un seul principe : « A est A ».
L’homme constate que, dans son environnement, il existe des constantes qu’il sait reconnaître et parfois manipuler à sa convenance : « Un arbre est un arbre, Napoléon est mort à Sainte Hélène, A est A ».
A partir de là, les moyens élaborés pour connaître et transformer le réel appartiennent à l’art du raisonnement lequel, pour être fiable, doit se soumettre à l’unique principe de la logique.
Et le problème posé ? Voilà, j’y arrive.
« Toutes les affirmations que j’ai énoncées dans ce message sont fausses. » Cette sentence ne peut être vraie puisqu’elle se contredit : A ne peut être « non A ». Mais « non A » peut être n’importe quoi hormis A. Entre autres, il peut contenir une partie de A.
Autrement dit, cette affirmation peut être partiellement juste. Ainsi, elle pourrait renvoyer à une réalité qui serait : « Ma première proposition est fausse(Dieu n’existe pas.), ma deuxième l’est partiellement (Presque toutes les affirmations que j’ai énoncées dans ce message sont fausses.).
Quantité d’autres partielles de A sont possibles, et non pas une seule comme le suppose ton raisonnement.
Georges.