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Discussion: les rapports entre les échanges économiques et l'ensemble de la vie sociale?

  1. #1
    laeti254 Guest

    Par défaut l'échange

    Comment concevoir les rapports entre les échanges économiques et l'ensemble de la vie sociale?

  2. #2
    Date d'inscription
    April 2001
    Localisation
    France -
    Messages
    21 954

    Par défaut

    Pour la recherche des idées:

    L'échange est il au principe du social?

    Comment comprendre: au principe? En latin principium signifie
    commencement. Il faut penser à une cause, ce qui constitue la raison suffisante
    d'une chose. L'expression "aller au principe" signifie aller à la
    racine. Par exemple, la racine de la vanité est que nous avons en nous -même
    un flatteur qui applaudit à toutes les flatteries qui viennent de l'extérieur.

    Comment comprendre le terme social? Il désigne ce qui concerne la
    société
    c'est à dire les rapports, les liens qui se tissent entre les
    individus.

    On vous demande donc si l'échange est la raison suffisante des rapports entre
    les individus ce qui les amène à se relier, ce qui les amène à penser
    ensemble, à dialoguer, à faire du commerce: l'échange contribue t-il à la
    socialisation des sujets? Permet-il le dépassement de la guerre primitive?

    => Vous pouvez partir de l'insociable sociabilité
    sur quoi Kant attire notre attention. http://forum.philagora.net/showthrea...+sociabilit%E9 



    Analyser le groupement, la famille: sa tendance à imploser pour ainsi dire
    c'est à dire à se perdre dans le repliement sur soi (vous pouvez prendre aussi
    l'exemple des habitants d'une île). Cette tendance à la disparition du groupe
    par repliement n'est-elle pas combattue par la prohibition de l'inceste, par
    l'échange du premier des biens, la femme (?).

    => Vous pouvez élargir en fin de devoir vers l'humanité en distinguant la
    société close et la société ouverte.



    Pour que l'échange soir au principe encore faudrait-il qu'il n'y ait
    que lui comme raison suffisante. Le principe est premier or l'échange est une
    forme dérivée du don: dans ses conditions,  il ne serait que second et
    c'est le don, à l'origine, ou le partage qui serait au principe de la
    socialisation.

    On objectera que le don n'est qu'une forme déguisée de l'échange. Ce concert
    commun ressemble bien à une opinion qui transforme ses besoins en connaissance.

    A vous de penser pour décider si le don ou le partage est une figure de
    l'échange ou s'il a une spécificité irréductible à l'échange.

    Si le triomphe actuel de l'échange est une nécessité qui découle d'un
    principe, ou si c'est un accident contingent de ce qui aurait pu être autre.

    La réduction du à l'échange n'est-elle pas un anachronisme?

    Qui a t-il réellement derrière le don et la socialisation? N'est-ce pas le
    désir qui fait apparaître autrui comme un être de fuite désirable. La racine
    du social n'est-elle pas là, dans le désir d'infini parce que l'homme porte
    l'infini en lui. Alors que le besoin nous réduirait à quelques rencontres, à
    l'occasion, le désir n'est-il pas au principe du social? (Vous pouvez largement
    utiliser Rousseau, deuxième discours et Paul Claudel, L'échange)

    Dans Paul Claudel, L'échange l'homme d'affaire (Thomas Pollock
    Nageoire), déclare: "Je suis pauvre" : c'est qu'il désire la
    profonde, la fidèle Marthe et qu'il laisse brûler toutes ses richesses pour ne
    pas la quitter.

    Que chaque homme recherche son semblable, qu'il mette au dessus de tout
    l'amitié et l'amour, qu'il ne coure après l'argent que lorsqu'il a l'illusion
    que tout peut s'acheter, n'est-ce pas qu'au principe du social il y a l'infini
    du désir que l'homme porte en lui, dont le reflet brille dans le don et le
    partage. Car, par rapport à l'infini, quel est l'objet qui peut garder une
    valeur? Ce qui intéresse l'homme c'est autrui comme liberté qui seule peut
    affoler et exacerber sons désir.

    Dans toute amitié n'y a t-il pas toujours un troisième terme qui est la foi. http://www.philagora.net/amitie/f-monnay9.php 

    ==> Une autre manière de montrer que le don et le partage sont au principe
    serait d'analyser l'échange amoureux et l'échec de l'échange dans la relation
    amoureuse. (Il n'y a pas d'amour heureux...) alors qu'un échange peut être
    heureux.  Suivre ce lien: Y a-t-il un échange
    amoureux?
    http://forum.philagora.net/showthrea...&threadid=5585 

    Rubrique philo-prépas: http://www.philagora.net/prepaid.php 

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