Bonjour Nicolas2.
Je pense que l'origine du sujet est une conférence sur l'éthique de Witgenstein, qui conteste que l'éthique puisse être une logique de l'action. En effet, elle porte sur ce qui n'est pas un fait du monde (ce qui est) mais sur ce qui est le sens du monde (ce qui doit être).
Effectivement ce sujet permet de bien poser le problème de la paix pour les modernes: la paix est le souverain bien pour les modernes. Non pas le bonheur qui ne peut être que mérité (Kant) mais une fin posée par la raison et rendue possible par la raison pratique et donc l'éthique.
Pour comprendre Le projet de paix perpétuelle de Kant et Quatrevingt-treize de Hugo, il faut d'une part bien distinguer la nature et la subjectivité mais voir aussi leur rapport chez Rousseau, Kant, Hugo.
Par exemple l'originalité de Rousseau c'est d'inaugurer une philosophie de la subjectivité, de la volonté qui pose les lois sans pour cela perdre l'ordre de la nature c'est à dire la tradition des anciens.
Le thème de la finalité dans la nature peut préfigurer le thème de la liberté, de la subjectivité, du progrès.
Ce sujet peut donc être un chemin d'accès à une culture qui vous sera nécessaire l'an prochain pour comprendre les oeuvres et pour traiter les sujets qui vous seront proposés.
Dans quelques jours nous ferons d'ailleurs paraître une aide aux dissertation (pour les prépas) avec un plan détaillé et des références aux auteurs, sur ce sujet.
A bientôt. Cordialement.
Joseph Llapasset
Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir