Souveraine, peut être prise au sens de supérieure, ayant un caractère absolu et qui le manifeste: en quelque sorte extrême.
Mais il y a aussi comme conséquence l'idée de liberté, d'aisance et peut être même de facilité.
La complicité désigne ici une entente profonde qui n'a pas besoin de se dire, qui est donnée, qui n'est pas le résultat d'une conquête; on peut aller jusqu'à parler de connivence. Mais alors, on retroune au sens originel et il y a une suggestion d'un mal inavoué, d'une faute qui vous permettrait de discuter le triomphalisme de l'affirmation "souveraine complicité".
En ce sens Roger Martin du Gard écrivaitait : "de furtives connivences les liaient".
Mais vous pouvez vous orienter autrement: et soutenir, à l'appui de cette affirmation que c'est bien le cas de l'amitié parfaite.
Cela revient à insister sur le fait que, toute amitié semble aller de soi, comme s'il y avait une égalité entre les amis et que, ce que l'ami fait ou donne à un ami n'exige pas d'effort (comme s'il le faisait pour lui même.
Cela vous renvoie à l'aide pour l'amitié parfaite
http://www.philagora.net/ph-prepa/di...cptes-amis.php
et à la lecture de Platon, Aristote, Saint Thomas (voir les références dans cette aide.)
Bien entendu, pour l'antithèse, voyez du côté de Godot, du côté de chez Proust, et pour la complicité voir les pages sur Gide ; en particulier
http://www.philagora.eu/educatif/ind...x-monnayeurs_4
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Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir