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Discussion: LA PESTE NOIRE ravage l'Europe au XIV siècle... L'horreur

  1. #1
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    Par défaut LA PESTE NOIRE ravage l'Europe au XIV siècle... L'horreur

    Sur ce forum , désormais nous ne parlerons que de "ça". Embarquez avec le hibou .

    Commençons par le nom: C'est ainsi qu'on appelait la peste noire:La morille.

    En une année des centaines de milliers de morts..... (1348)
    Toute l'Europe fut ravagée.On disait partout: "On baignera bientôt dans son jus noir"

    Le virus a changé

    Oh mes amis de Philagora Confinons - nous..
    Ce virus , doublement couronné a plus d'un tour dans son sac en 2020


    A demain
    Le Hiboou (Joseph Llapasset)
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  2. #2
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    Par défaut Comment réviser , comment l'actualité éclaire votre programme.

    Résumons en un éclair un jugement sur la fin du XIV siècle, son bilan incontestable, aux yeux d'un éminent historien.
    Pierre Naudin. (Pocket 11016)
    " non seulement l'irrésistible fléau de la peste noire y (en Normandie ) détruisit les manants, le paysan ,lesprud'hommes,et leur famille, mais il ouvrit ce malheureux duché à des hordes aussi épouvantables
    que la gigantesque épidémie. ()la peste noire."



    J'ajoute que le nombre de morts de l'épidémie (la peste noire) est bien inférieur à celui de la guerre. la racine de l'athéisme est......Voir plus bas.
    ?88

    Ajoutons que c'est décrit de façon hallucinante ( on croit y être).
    Thèmes . Essayez de relier chaque thèmes au résumé ci-dessous.
    Par exemple : Discours de la religion en temps de pandémie 0n fait sonner les cloches?



    La guerre
    La passion. la jalousie...
    L'ambition
    La religion
    La croyance

    Antithèse: sagesse de Voltaire.Mieux vaut le commerce que la guerre. Il vend des caisses de montres. Il signe sels lettres : écrasons l'infâme . ( les religions révélées )

    : quand la maïeutique échoue, il faut employer la force.= Platon
    Problème:le désastre de Lisbonne. Que faisait Dieu? Rien ,il regardait ailleurs?
    A suivre
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  3. #3
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    Lire les pages magistrales de Pierre Naudin. (Pocket 11016) 50 dernières pages.



    Les réflexes sont les mêmes
    Division, c'est bien français : du moyen âge à la pandémie de notre époque.Les forces s'annulent au lieu de s'unir. Le but c'est la gloire : Les tournois, les trahisons,.

    Amour propre dans le meilleur des cas, Orgueil dans le pire.
    à la fin du XIV°, Refus de reconnaître qu'on a tort
    , de même on veut gagner à notre époque: On ne veut pas s'apaiser. La division est le mal indéracinable des français au cours des siècles.Comme si c'était une nature, un réflexe.

    Dans les deux cas il n'y a pas d'union sacrée :Pas d'union contre le roi des anglais , au moyen âge, Pas d'union au XX° siècle, pendant ce temps toujours les mêmes réflexes. Ce sont les pauvres qui paient les pots cassés.
    La haine partout, on veut la mort des ennemis Avec la différence qu' à notre époque on veut la disparition de l'autre . Dans cette guerre la division et la haine est partout . Elle brille dans les yeux la haine est la même que celle qui fleurissait dans les yeux des chevaliers. Simplement au XXI° on veut la mort politique de celui qui a gagné, provisoirement.

    La haine c'est vouloir la disparition la mort ou l'expulsion du champ politique de tel ou tel.C'est une guerre sans merci .


    Rien n'a changé depuis Platon ou Rousseau: la démocratie c'est l'esclavage des appétits.
    La vraie démocratie exigerait des dieux.
    Bon courage à tous.

    A suivre
    La racine de l'athéisme.
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  4. #4
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    La racine est l'étonnement, mais cela ne suffit pas.
    Au XIV° siècle ,lors de la pandémie, certains précurseurs s'étonnent du comportement des Clercs:
    Comment un message évangélique peut-il être contredit par ceux là même
    qui le prêchent.
    ]Ex: Le château luxueux de l'évêque. Son comportement guerrier,
    son mépris des petits ...des pauvres... Sa cruauté etc....
    La condition des femmes.
    Le plus souvent ce sont des objets :On les prend n'importe comment...,on bat les femmes... On les jette dehors dans les débris de la peste....Puis on va benoîtement écouter le prêche de l'Evêque.
    On ne suit pas ce que prêche l'évêque mais plutôt ce qu'il fait.[/B]



    Le personnage principal ,0gier, commence à exister, selon la formule bien frappée : Ne cesse pas de douter, par le doute tu commences à être.Par la raison ,tu es.
    [B][SIZE="3"] saisit la contradiction, tandis que les nobles et le peuple sont des prisonniers de la Caverne. Ils affirment ce que le Clerc affirme.
    Il s'étonne et cherche la vérité. Comment se fait-il que toute cette foule écoute respectueusement un tel tel prêche? On magnifie la femme dans la chapelle axe l'évêque Et on la viole dès le seuil de la chapelle.



    Mais Ainsi l'étonnement ne suffit pas, il faut qu'intervienne la raison: le principe de non contradiction.
    Le héros devient philosophe , précurseur du siècle des lumière,.
    Gare. à toi , ces imbéciles vont te tuer. Pauvre image de Socrate.

    (Lire les pages magistrales de Pierre Naudin. (Pocket 11016) 50 dernières pages.)

    A suivre
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  5. #5
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    Que me dira le non croyant devant l'accumulation des cadavres? :


    " la mise en question s'installe insidieusement.

    C'est souvent un sous-entendu d'une affirmation clamée haut et fort.

    Plus on loue la religion , plus on souligne implicitement son impuissance.
    Comment un Dieu de miséricorde ,tout puissant ' pourrait ne pas protéger L'innocence ,les femmes, les faibles .
    Le mécanisme est monté. Plus je" monte Dieu (un Dieu d'amour,),plus éclate son impuissance.

    Plus la puissance des princes se montre ,plus le doute grandit.
    Rousseau peut dire qu'il n'a jamais rencontré Un seul Chrétien.
    Qu'est-ce que c'est que ce péché originel....?
    Que dire des méfaits de l'inquisition.
    De quoi l'innocent est-il coupable?
    Dans la pandémie ,la peste noire se propage par la proximité :messes, château fort et surtout tournois....
    Par besoin d'y voir un dessin du diable ou d'un Dieu.

    Au XIV° siècle on trouve des moines soldats. Berq.

    Toute Pandémie est le fruit du hasard et de la nécessité.
    Que de crimes au nom des religions.

    Non la pandémie ne saurait être une punition d' Dieu jaloux. qui aime et qui pardonne"
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  6. #6
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    Si la peur saisit tant de peuples c'est que la menace nous concerne , nous, les êtres raisonnables sensiblement affectés.
    Nous sommes bien seuls sur notre planète, et nous ne pouvons compter que sur nous.

    Pourquoi avons nous peur?
    Tout simplement parce que ce VIRUS a déjà muté plus de trente fois...= cours-y vite, cours-y vite.... il a changé...etc....

    Il est le seul ,dans notre histoire , qui puisse être comparé à la peste noire de la fin du XIV° siècle, comme le professeur Salomon , le remarque avec bonheur.

    Vous comprenez pourquoi j'ai commencé cette ligne par la peste noire?

    A suivre

    [COLOR="darkolivegreen"]Je demande instamment de ne plus parler de société savante à l la télé mais de chercheur.. Personne ne sait, on ne peut que chercher car l'ambiance de la science c'c'est le provisoire.

    Dès lors on ne peut faire de la science un absolu.La science ne saurait donc être une référence absolue
    A méditer dans ce temps de débats..
    La qualité du chercheur c'est l'humilité.
    L'humilité , seule , permet un débat, un dialogue.

    Cf Socrate
    Je sais que je ne sais rien.
    [/COLOR]
    A bon entendeur salut.
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  7. #7
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    " je m'ennuie" ------ Veinard!

    Mais qu'est-ce que l'ennui?
    Les ennuis empêchent l'ennui.
    L'ennui n'est donc pas la conscience préoccupée, mais au contraire la tête inoccupée...

    L'ennui s'engouffre donc dans les vides du souci." Jankélévitch, L'alternative, page 133.


    La conscience du temps, sous sa forme la plus pure, c'est l'ennui, c'est à dire la conscience de l'intervalle que rien ne traverse ou que rien ne peut combler." Lavelle, Du temps et de l'éternité, page 236.

    C'est dans l'ennui que viennent les grandes idées. Savoir rester dans sa chambre, ne pas s'engluer dans le divertissement.
    =>Pascal

    Une expérience fondamentale

    voir Schopenhauer, Le monde comme volonté et comme représentation, Tome 1, page 323 à 325 en particulier. PUF (pour cet auteur, l'ennui est l'expérience fondamentale qu'il faut prendre en compte pour comprendre notre condition et ce que nous vivons).
    En ce sens on ne s'ennuie pas quand on a des ennuis, les ennuis c'est une grande distraction trouve-t-on dans Anatole France.
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  8. #8
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    Par défaut La porte a claqué...... Solitude en petit comité...

    Un défi vous est lancé:L'impatience. La porte a claqué....


    = Soyez sensible à la difficulté: c'est un peu comme si on vous demandait de tenter un plaidoyer pour l'aliénation...
    D'une part, on ne peut contester que la patience est une vertu si elle consiste bien à supporter des inconvénients sans pour cela se détourner d'une fin poursuivie. Comme toute vertu, la patience persévère: savoir attendre, garder son calme; cela permet de comprendre que la patience obtient beaucoup sinon tout, à moins que ce soit la paix éternelle des cimetières ...

    Mais l'impatience, son contraire, bouscule tout et cette violence de celui qui ne veut pas perdre son temps (ça passe ou ça casse!), n'est pas si éloignée que cela d'une vertu, comme l'explosion d'une liberté.
    Ne pas se résigner, secouer les ventres mous des conformismes étouffants.
    Le génie serait-il une longue patience, ou au contraire, une impatience qui explose?
    L'impatience n'est-elle que force déchaînée et rage impuissante?

    => Impatient, je le suis ce manque de maîtrise, cette figure de l'avidité qui rôde autour des héritages, qui semble toujours préférer le présent à l'incertitude de l'avenir, qui nie tragiquement la violence du temps et qui se brise sur le temps, parce que le temps ne peut s'accélérer! Ce mouvement d'humeur, est-il impuissance ou révolte contre tout ce qui peut ressembler à un joug? D'où la transition ...

    => Plaidoyer pour l'impatience, pour son caractère de vertu?: la patience est-elle une vertu ou une dissimulation? L'impatience alors apparaîtrait dans sa vérité comme ce qui secoue les masques, ce qui remet les pendules à l'heure, à la limite comme vertu de l'authentique. Jusqu'à quel point? "Les patients" ne sont-ils pas ceux qui souffrent, des menteurs dans l'action, ceux qui tissent leur toile et s'avancent masqués.
    La patience endort, comme les serpents à sonnettes.
    Mort lente?


    =>
    La patience est-elle un joug, le joug de la générosité restreinte? (pour soi, pour les siens et les proches, pour les voisins...? Est-elle bien cette vertu qu'il ne faudrait jamais perdre, qui accompagnerait la marche à la perfection? Ce qui finit par lasser et par démotiver les opposants?
    L'Ennui.

    Serait-il contradictoire d'affirmer que l'impatience est à la fois une vertu et un vice? Au delà du bien et du mal ...
    La vraie patience se moquerait-elle de la patience et s'ouvrirait-elle à l'impatience comme l'ouverture de ce qui est clos?
    Pour une contre la jeunesse? Avec?

    Parlons-en .On a le temps donné par le confinement.
    Une occasion de se rapprocher? Qui ne reviendra pas.
    A nous de la rendre précieuse, de transcender la solitude en commun.
    Ce qu s'ouvre c'est paradoxalement la rencontre avec autrui qui sera rencontre avec nous-me^me.
    Pour une fois, nous avons le temps de nous dire ce que nous n'avions pas osé nous dire, dans la paix retrouvée.
    Cours-y vite, cours-y vite, tu es dans l'intervalle.
    Tu es à la fenêtre.


    Ps: Comme la peste noire cette pandémie s'attaque à tout le corps ...Cours-y vite, à ton logement. A quoi joue-t'il ce virus? A colin..... Voir la fin de François premier.
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