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Discussion: Le père cent....vite la rubrique :: un dernier coup d'oeil à.......

  1. #11
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    Par défaut Oh! On l'oubliait celui là...et pourtant.

    ...on entend parfois dire: je suis fatigué (c'est un symptôme) sans savoir pourquoi. Pourtant je n'ai rien fait!
    On se demande comment tel éducateur peut tout sacrifier à son métier. Comment un chirurgien peut trouver une satisfaction à réparer pendant toute une nuit des accidentés de la route.
    Autant de symptômes que la raison ne peut expliquer: peut-être que ce sont des déguisements, le substitut de secrets que l'on craint de savoir...


    Lisons, c'est passionnant:1) "Dans le cours des siècles, la science a infligé à l'égoïsme naïf de l'humanité deux graves démentis. La première fois, ce fut lorsqu'elle a montré que la terre, loin d'être le centre de l'univers, ne forme qu'une parcelle insignifiante du système cosmique dont nous pouvons à peine nous représenter la grandeur. Cette première démonstration se rattache pour nous au nom de Copernic, bien que la science alexandrine' ait déjà annoncé quelque chose de semblable.
    2) Le second démenti fut infligé à l'humanité par la recherche biologique, lorsqu'elle a réduit à rien les prétentions de l'homme à une place privilégiée dans l'ordre de la création, en établissant sa descendance du règne animal et en montrant l'indestructibilité de sa nature animale. Cette dernière révolution s'est accomplie de nos jours, à la suite des travaux de Ch. Darwin, de Wallace' et de leurs prédécesseurs, travaux qui ont provoqué la résistance la plus acharnée des contemporains.
    3) Un troisième démenti sera infligé à la mégalomanie humaine par la recherche psychologique de nos jours qui se propose montrer au moi qu'il n'est seulement pas maître dans sa propre maison, qu'il en est réduit à se contenter de renseignements rares et fragmentaires sur ce qui se passe, en dehors de sa conscience, dans sa vie psychique.
    4) Les psychanalystes ne sont ni les premiers ni les seuls qui aient lancé cet appel à la modestie et au recueillement, mais c'est à eux que semble échoir la mission d'étendre cette manière de voir avec le plus d'ardeur et de produire à son appui des matériaux empruntés à l'expérience et accessibles à tous. D'où la levée générale de boucliers contre notre science, l'oubli de toutes les règles de politesse académique, le déchaînement d'une opposition qui secoue toutes les entraves d'une logique impartiale".

    Introduction à la psychanalyse (Payot, page 266)


    Merci pour tout.
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  2. #12
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    Par défaut Utile, à tout hasard......

    Par défaut Les types de raisonnement, inductif/déductif,critique, par analogie/par l'absurde.
    On peut définir le raisonnement comme un ensemble de proposition organisées pour aboutir à une conclusion.
    (argumentation directe)Une proposition est un composant d'une phrase.
    Une proposition se compose au moins d'un sujet et d'un verbe (le verbe peut être sous entendu).
    La définition opératoire (= par sa fonction, par exemple : un marteau est ce qui permet d'enfoncer un clou) du raisonnement: établir une thèse (conclure) Convaincre.

    On distingue:

    Le raisonnement inductif :
    on dit qu'il "monte": il part d'un fait particulier et aboutit à une conclusion générale:
    Pierre a d'excellents résultats======= Toute sa classe a d'excellents résultats. (raisonnement fragile.)

    Le raisonnement déductif : on dit qu'il "descend", d'une proposition générale à une proposition particulière: Tous les hommes sont mortels. Pierre est un homme. Pierre est mortel.

    Le raisonnement critique: celui qui parle réfute la thèse opposée à la sienne.

    Le raisonnement par l'absurde: on prend la thèse de l'adversaire et on en déduit ( = sortir de) une absurdité, c'est à dire une impossibilité matérielle ou logique.
    Si tu avais raison en disant "pierre qui roule n'amasse mousse" tous ceux qui inventent une route nouvelle ou encore qui changent de métier, seraient pauvres.

    Enfin voici le plus mauvais des raisonnements:
    Le raisonnement par analogie, par (vague) ressemblance:Le saule pleure, donc les feuilles de saule consolent ceux qui pleurent.
    A éviter!
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  3. #13
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    Par défaut Paton et l'amour.......

    a) Dans la République (revoyez le cours de votre prof de Terminales : La ligne, La caverne) Platon a cerné la dialectique comme une démarche par laquelle nous progressons en nous élevant vers la réalité intelligible.L'ascension de l'âme procède à partir d'une libération qui rend possible la contemplation du Beau.
    Ne jamais oublier que, malgré son charme, la caverne (début du livre VII de la République) , n'est que l' image de la ligne (fin du livre VI). =>

    b) Mais il faut une énergie que la pure rationalité de la dialectique n'a pas en elle même. C'est l'amour qui donnera cet élan, c'est Eros, qui transfigure la démarche au point de lui donner les pas emportés de l'amour comme dirait l'auteur du "songe d'une nuit d'été". Ainsi l'amour est philosophe.
    L'amour est, en effet, une quête de l'unité (nous allons y revenir). Ainsi à partir d'une émotion sensible et de sa force aveugle, la démarche sera mouvement éclairé vers tout ceci nous manque.
    "nul ne désire une chose dont il ne se croit point dépourvu" (évident, non ?


    c) C'est dire que l'amour est un instrument par lequel nous remontons jusqu'à une réalité intelligible parce que pure , sans mélange.Une réalité pure et sans mélange c'est pour Platon une idée, ce à quoi rien de sensible ne correspond. Une Forme intellectuelle. Ainsi le philosophe est amoureux du Bien et de ses trois éclats: le Juste, Le Beau, le Vrai .. Il en manque, il en est amoureux. L'amour (Eros) est bien philosophe.

    Question à te poser si tu étais là, ici et maintenant et si j'étais ton prof: De quoi tu manques vraiment? Quel est ton désir? Attention: si tu me réponds te voilà prêt à vivre une vie pleinement humaine, capable de choisir et de te choisir. Le prix à payer c'est la détresse . On n'est plus l'imbécile heureux qui croit tout savoir sans avoir jamais rien appris., noyé qu'il est dans l'opinion qui transforme ses besoins en connaissances... . Le prix à payer? La détresse qui accompagne l'amour.
    L'amour qui est pauvreté et pourtant qui pourtant entreprend ,parce qu'il est manque éprouvé. Attention: il faut par un questionnement le faire trouver ,autrement dit le cours doit progresser par maïeutique: "C'est toi qui le diras".=> Amour est manque éprouvé, mais aussi chasse amoureuse ,combinaison d'artifices pour atteindre et contempler ce qui est chassé. Autrement dit Amour est fils de Pénia ( pauvreté, manque) et de Poros ( mâle entreprenant).
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

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