C- Plan possible du devoir: Introduction .

Introduction: Règle d'or: l'introduction ne répond jamais au sujet.

Un ordre:
distinguer l'opinion de la science (1) =>la problématique (2) =>l'enjeu (3).

1-En distinguant l'opinion de la science, on découvre une ignorance, ce qui fait apparaître la nécessité d'une recherche pour trouver ce que l'on ne sait pas encore. Le début de l'introduction peut donc partir d'une opinion et lui faire une objection. Par exemple.

L'opinion attribue volontiers à la vérité scientifique le privilège de l'exactitude ou même de la vérité, ne parle t-on pas de sciences exactes? Pourtant la science contemporaine parle d'approximation et Bachelard dans "L'essai sur la connaissance approchée" jongle avec le verbe "approximer"! (page 126). Où est passée l'exactitude?

2-Pour la problématique : itinéraire + le problème + le plan . Par exemple.

Le principe d'objectivité est incontestablement ce qu'il faut admettre pour élaborer un connaissance fidèle à son objet. Le mettre en question serait douter de lui. Il est surprenant, étonnant qu'un telle relation puisse être envisagée. Cet embarras devant le sujet suggère que derrière la question il y a un problème fondamental. La question posée dans le sujet nous embarrasse parce qu'elle oblige à prendre en considération le problème de la vérité dans la science: questionner le principe d'objectivité serait revenir sur le fondement de la science et de la vérité car, en doutant du principe d'objectivité, on ouvre la porte aux évaluations affectives du sujet, à ses interprétations. Il s'agit de savoir si le principe d'objectivité est fondé ou s'il a pour origine une simple évaluation, une opinion qui triompherait des autres opinions. Dans une première partie nous nous demanderons pour quelle raison l'abandon du principe d'objectivité semble la ruine de la science et de la vérité à une opinion qui répondrait non à la question posée. Nous mesurerons combien de sacrifices demande un tel principe au point qu'on finit par affirmer que la pensée précède la vie: un tel sacrifice nous amènera dans une deuxième partie à traiter le problème à la racine. Quel est le fondement du principe d'objectivité, ce qui reviendra à éprouver s'il est possible de le mettre en cause. Peut-être découvrirons-nous dans la troisième partie que le principe d'objectivité n'est qu'un postulat, qui ne s'impose pas à l'homme que c'est l'homme qui se l'impose librement, un peu comme dans une axiomatique: si ce qui fonde le principe d'objectivité c'est la liberté, une décision éclairée, ce fondement n'a rien à voir avec l'opinion.

3- L'enjeu. C'est ce qui est risqué dans la question posée: c'est la (ou les) conséquence(s) d'une réponse. L'importance du sujet. Par exemple.

C'est donc de la vérité qu'il s'agit ici mais aussi de liberté. est-ce la vie qui pose la pensée ou la pensée qui pose la vie
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