Il vous faut bien situer Hobbes et Rousseau:

a) La rationalisation de la violence.
Pour Hobbes Tout pouvoir s'accompagne de violence dans la mesure où il s'oppose aux volontés des individus.
Le léviathan ou souverain est chargé de la sécurité des citoyens.Ce qui fait la légitimité du pouvoir c'est l''accomplissement de cette charge. Pour accomplir cette charge le souverain doit pouvoir contraindre la liberté des individus. Cela suppose des moyens coercitifs plus ou moins teintés de violence.Cette violence sera légitime car elle découle du principe de l'institution du pouvoir. Si on y réfléchit ce qui rend la violence du pouvoir légitime , ce qui la justifie c'est la volonté de mettre fin à une violence non régulée et donc imprévisible.
En conséquence la violence est le moyen spécifique du pouvoir.
En ce sens cette violence serait rationalisée par le pouvoir.
L'établissement de l'état de droit (pouvoir reconnu) a pour but la suppression ou au moins la réduction de la liberté naturelle.
En conséquence de quoi on peut dire qu'il a , selon Hobbes une violence inhérente au pouvoir, puisque le pouvoir s'oppose aux volontés des individus.


Arrangez-vous dans la conclusion de votre oral sur Le léviathan de Hobbes pour. souligner ce qui suit:

b) Rousseau
Chez Rousseau comme chez Hobbes nous trouvons un contrat social.
Mais chez Hobbes chacun renonce à sa liberté et reçoit en échange la sécurité. Ainsi Hobbes justifie la servitude (volontaire) de chacun dans l'Etat. La puissance du Léviathan est absolue. C'est le refus et la condamnation de la démocratie.

Le projet de Rousseau est de sauver la liberté par la loi. Il n'y a personne qui soit au-dessus de la Loi.1762- Du contrat social. Son amour de la justice le pousse à réfléchir aux conditions qui rendraient possible une loi juste car, l'action juste étant l'action conforme à la loi, il importe que la loi soit légitime, n'ait pas pour origine la volonté particulière d'un tyran qui l'utiliserait pour satisfaire ses appétits et réduire en esclavage ses sujets, mais soit l'expression de la volonté générale.
Rousseau conçoit avec la Raison (identité, causalité, non contradiction) une LOI qui serait pour tous (égalité), par tous (liberté), ce qui assurerait la paix (non contradiction).