+ Répondre à la discussion
Page 2 sur 7
PremièrePremière 1 2 3 4 5 6 7 DernièreDernière
Affichage des résultats 11 à 20 sur 63

Discussion: Peut-on revendiquer..........consentir à ses devoirs?

  1. #11
    Date d'inscription
    April 2001
    Localisation
    France -
    Messages
    21 954

    Par défaut Bac blanc 2018: La vérité ,raison et expérience. Révision

    LA RAISON ET L' EXPÉRIENCE=> La vérité.

    Au premier abord, on distingue la raison et l'expérience: d'une part une faculté qui unifie et s'élève au delà de toute expérience sensible et d'autre part ce qui est donné, l'expérience: une activité et une réceptivité. Mais dans toute expérience, il y a un ordre: d'où vient -il?

    Vérité = La raison donne le pouvoir de distinguer le vrai du faux. Par exemple, elle permet d'énoncer a priori (indépendamment de toute expérience et avant toute expérience) qu'un discours contradictoire est toujours faux.
    La raison s'oriente vers l'Idée de vérité en unifiant le moi et le monde grâce à l'idée de Dieu.

    Expérience = L'expérience désigne d'abord ce qui est reçu par un être humain. Mais en réalité ce qui est reçu dans l'expérience est toujours construit spontanément ou consciemment:
    - L'expérience sensible, immédiate, est elle-même construite par la langue, le passé du sujet, par son affectivité.
    - Cette même expérience sensible peut être corrigée par la raison qui fait un effort de compréhension en éclairant son origine par une réflexion (revoir Descartes immédiatement amoureux de toutes les femmes qui louchaient. Comment sa raison corrige cette expérience sensible en remontant grâce à la mémoire à une origine, une petite fille, aimée dans son enfance, qui louchait)
    - L'expérimentation est une expérience construite en fonction d'un calcul pour voir si la prévision se réalise. On expérimente avec sa raison (à revoir)

    Science = Dans la connaissance scientifique la raison pose des questions à la nature et permet, à partir de la question (hypothèse), de construire une expérimentation. L'expérimentation est une manière de forcer la nature à répondre de façon mesurable.

    Métaphysique = Dans son effort d'unification, la raison s'efforce de comprendre ce qu'elle unifie par le haut, c'est à dire par l'origine: cela l'amène à dépasser ce qu'apporte la sensibilité avec pour conséquence de penser c'est à dire de s'élever au-delà de tout connaissance possible. La métaphysique est donc une pensée libre et "aventurée", le prolongement d'une tendance fondamentale de la raison. On ne peut faire de physique sans faire de métaphysique et sans quitter le domaine de l'expérience.

    Rationnel = Raison a donné le terme rationnel: il s'agit dans tous les cas d'un chemin déductif qui ajuste parfaitement les moyens à une fin au point de pouvoir être identifié avec un enchaînement de rouages. Le rationnel se préoccupe peu de la fin et pour lui, la fin justifie les moyens. Il faut donc, dans ce cas, que l'expérience se plie au formalisme ou soit exclue . Le rationnel est un système d'exclusion chaque fois que l'expérience manifeste une incertitude ou l'émergence d'une liberté.

    Il finit par être seul!

    Raisonnable = Raison a aussi donné raisonnable: est raisonnable ce qui obéit aux exigences de la raison pratique. Cela pose le problème moral: la raison nous pousse à nous élever vers l'idée de liberté c'est à dire vers "l'indépendance de la volonté par rapport à la contrainte des penchants de la sensibilité" (Kant). Le rationnel n'est donc pas toujours raisonnable: l'ajustement des moyens à une fin ne valorise pas la fin.
    C'est le devoir qui valorise la fin (revoir: l'impératif catégorique -Kant). L'expérience, ce qui se déroule, ne vaut donc jamais quand il s'agit de décider le raisonnable: exposer la morale par des exemples revient souvent à la noyer dans l'utilité.

    Croyance = Dans toute affirmation de la raison et dans toute expérience la croyance intervient. Non seulement la raison produit des idées qui sont des croyances (le moi, le monde, Dieu) mais, dans toute hypothèse, il y a une part de croyance. Bien plus dans toute affirmation, la croyance intervient car elle dépend ou bien d'une déduction à partir d'un point de départ qu'il faut admettre ou bien d'expériences en lesquelles il faut croire.
    Enfin, il faut bien reconnaître qu'une démonstration au point de départ incertain ou même un effort de critique ne peut rien contre une illusion, un préjugé, une conviction. L'impuissance de la raison contre la croyance vient peut-être de ce qu'elle est elle même une croyance: laquelle? Celle de croire que le réel est entièrement rationnel alors que l'expérience présente des existences irréductibles, qui nient les illusions de la raison.
    Derrière la croyance, il y a toujours le désir des prisonniers de la caverne (Platon) livrés par leurs désirs à leurs croyances. (Analyser les conduites irrationnelles qui balaient le discours de la raison).

    Rapports = La raison et l'expérience entrent en rapport chaque fois que le sujet cherche à penser, à expérimenter, à mieux vivre. Puisque c'est la raison qui calcule c'est elle qui provoque l'étonnement lorsqu'on observe autre chose (calcul déçu). C'est encore la raison qui pour réduire l'étonnement produit une hypothèse, ce que l' on pose dessous le phénomène ,pour expliquer. La raison prévoit en déduisant une observation théorique de l'hypothèse. C'est elle qui invente un montage expérimental. L'expérimentation ne peut donc exister sans la raison et en ce sens on peut dire que le rapport entre la raison et l'expérimentation est un rapport de causalité.
    Reste que c'est l'expérience qui a le dernier mot. Le succès, lorsque l'observation réelle mesurable correspond à la prévision donne confiance. La contrainte, chaque fois que l'observation réelle mesurable contredit la prévision oblige à remodeler la théorie ou à la changer. (Analyser l'ambiance de la science : le provisoire).

    Conclusion: bien distinguer l'expérience vécue comme une passion (opinion), l'expérience corrigée après coup par la raison, et l'expérimentation produite par la raison
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  2. #12
    Date d'inscription
    April 2001
    Localisation
    France -
    Messages
    21 954

    Par défaut Bac blanc 2018- - La conscience

    La conscience à paraître
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  3. #13
    Date d'inscription
    April 2001
    Localisation
    France -
    Messages
    21 954

    Par défaut Bac blanc 2018: La conscience. Révision

    La CONSCIENCE :


    Moi = le moi est incontestable (voir dans le cours la présence à soi, l'épreuve de soi) et inconnaissable: la conscience de soi n'est pas connaissance de soi (Kant). Bien distinguer l'existence qui ne se déduit pas, et ne se définit pas (un acte ne se définit pas) et l'essence. (Utiliser Sartre: Être c'est se faire par ses projets, l'existence précède l'essence).

    Immédiate = La conscience est immédiate c'est à dire claire à elle-même (utiliser Descartes, je suis, j'existe)

    Pouvoir = La conscience est d'abord pouvoir sur soi (analyser l'attention): elle me donne un pouvoir en faisant apparaître le moi, le monde et autrui; elle me permet d'exercer un pouvoir (analyser la volonté, le travail comme processus entre l'homme et la nature)

    Sujet = Avec la conscience, le sujet apparaît (revoir Kant: le je pense doit pouvoir accompagner toutes nos représentations, sans cela les représentations ne seraient pas pour moi.) Mais, ce pouvoir de synthèse n'est pas encore le sujet, c'est une simple possibilité. En fait, le sujet apparaît quand l'individu exerce lez divers niveaux de conscience (De la conscience immédiate sans laquelle il n'y aurait rien à la conscience réfléchie et morale grâce auxquelles le sujet devient l'auteur de ses représentations et de ses actions.) Avec la conscience c'est la possibilité de devenir sujet qui est donnée: voilà pourquoi la liberté est à la fois donnée et conquise (la conquête consiste à passer de la puissance à l'acte, de la possibilité à la réalisation.)

    Liberté, responsabilité = Grâce à la conscience qui est choix, je suis responsable de mes actions. Il est alors possible de faire des lois, de bonnes lois comme dit Machiavel dans Le discours sur la première décade de Tite-Live c'est à dire des lois de liberté ,sans lesquelles une éducation est impossible!

    Limites = L'inconscient apparaît aux frontières de la conscience, comme ce qui usurpe un pouvoir et parle à la place de la conscience: il est l'antithèse qui doit être dépassé: la conscience est toujours une tâche, un parcours, un mouvement de l'immédiat au réfléchi, une ascension vers la métamorphose de l'individu en Sujet ( revoir Alain Renaut: Le sujet est l'horizon de l'individu)
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  4. #14
    Date d'inscription
    April 2001
    Localisation
    France -
    Messages
    21 954

    Par défaut

    La CONSCIENCE : http://www.philagora.net/express.php (un cours complet en deux pages)
    Une synthèse:

    Moi = le moi est incontestable (voir dans le cours la présence à soi, l'épreuve de soi) et inconnaissable: la conscience de soi n'est pas connaissance de soi (Kant). Bien distinguer l'existence qui ne se déduit pas, et ne se définit pas (un acte ne se définit pas) et l'essence. (Utiliser Sartre: Être c'est se faire par ses projets, l'existence précède l'essence).

    Immédiate = La conscience est immédiate c'est à dire claire à elle-même (utiliser Descartes, je suis, j'existe)

    Pouvoir = La conscience est d'abord pouvoir sur soi (analyser l'attention): elle me donne un pouvoir en faisant apparaître le moi, le monde et autrui; elle me permet d'exercer un pouvoir (analyser la volonté, le travail comme processus entre l'homme et la nature)

    Sujet = Avec la conscience, le sujet apparaît (revoir Kant: le je pense doit pouvoir accompagner toutes nos représentations, sans cela les représentations ne seraient pas pour moi.) Mais, ce pouvoir de synthèse n'est pas encore le sujet, c'est une simple possibilité. En fait, le sujet apparaît quand l'individu exerce lez divers niveaux de conscience (De la conscience immédiate sans laquelle il n'y aurait rien à la conscience réfléchie et morale grâce auxquelles le sujet devient l'auteur de ses représentations et de ses actions.) Avec la conscience c'est la possibilité de devenir sujet qui est donnée: voilà pourquoi la liberté est à la fois donnée et conquise (la conquête consiste à passer de la puissance à l'acte, de la possibilité à la réalisation.)

    Liberté, responsabilité = Grâce à la conscience qui est choix, je suis responsable de mes actions. Il est alors possible de faire des lois, de bonnes lois comme dit Machiavel dans Le discours sur la première décade de Tite-Live c'est à dire des lois de liberté ,sans lesquelles une éducation est impossible!

    Limites = L'inconscient apparaît aux frontières de la conscience, comme ce qui usurpe un pouvoir et parle à la place de la conscience: il est l'antithèse qui doit être dépassé: la conscience est toujours une tâche, un parcours, un mouvement de l'immédiat au réfléchi, une ascension vers la métamorphose de l'individu en Sujet ( revoir Alain Renaut: Le sujet est l'horizon de l'individu)
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  5. #15
    Date d'inscription
    April 2001
    Localisation
    France -
    Messages
    21 954

    Par défaut Croyance et vérité Point de vue de Nietzsche

    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  6. #16
    Date d'inscription
    April 2001
    Localisation
    France -
    Messages
    21 954

    Par défaut Crédulité, croyance, Foi,et recherche de la vérité.

    Opinion./Affirmation provisoire./ Foi = Un effort de distinction s'impose:

    a) Tout d'abord prenons le cas de la crédulité ou de l'opinion qui transforme ses désirs en connaissance (revoir Bachelard) : c'est toujours un obstacle parce que, celui qui croit à ce qu'il entend et à ce qu'il voit, croit en fait à des représentations sensibles, à sa conscience immédiate: je vois le ponde tel que je suis comme si la vérité était donnée. (Par exemple, je l'ai vu 10 fois cette année, je le connais).
    En ce sens, l'opinion est toujours un obstacle à la recherche de la vérité.
    b) La croyance peut être une affirmation provisoire: c'est alors une croyance reconnue par la raison: ce n'est plus une évidence, une vérité. C'est une hypothèse dont le caractère hypothétique est reconnu. Cette affirmation provisoire devient une étape de la connaissance, d'une sorte de marche asymptotique vers la vérité: si je suppose ( je crois provisoirement) que la lumière est formée d'ondes, je crois pouvoir produire des interférences avec la lumière. Une telle croyance, habitée par le doute, me permet de construire une expérimentation. C'est un chemin que l'on emprunte toujours prêt à abandonner l'affirmation provisoire , s'il y a une contrainte expérimentale.
    c) La foi, c'est un engagement personnel qui fait exister pour nous une personne à qui on reconnaît une valeur: c'est un engagement de quelqu'UN. Cet engagement, paradoxalement, se nourrit de doutes, c'est une croyance reconnue mais les doutes sont dépassés par la volonté du sujet. L'engagement s'appuie sur une expérience subjective vécue: une transformation que l'on attribue à la personne en qui on croit. La foi est une orientation consciente vers la vérité, un engagement d'une existence. C'est donc de la vérité d'une existence qu'il s'agit.
    Il y a des croyances dans toute conduite humaine et jusque dans les conduites rationnelles. Mais l'objet de la croyance diffère selon le plan de la connaissance et de l'existence.


    Rapports = La recherche de la vérité n'exclut qu'une forme de croyance, la crédulité de l'opinion, mais, cette forme de croyance n'est même pas une croyance puisqu'elle est immédiate et que dans la croyance, il y a toujours un consentement du sujet conscient de prendre un risque que ce soit le risque du chercheur ou le risque impliqué par toute vie humaine. C'est que la recherche de la vérité est un mouvement dans une région sans sentier, un cheminement. L'athée et le croyant reconnaîtront en ce sens que l'homme est le pèlerin de l'absolu qui chemine dans le relatif (vérité et croyance).
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  7. #17
    Date d'inscription
    April 2001
    Localisation
    France -
    Messages
    21 954

    Par défaut Croyances de la foule l'image parle,entend,exige)(Présocratique: Héraclite.)

    Voyant les Grecs offrir des présents aux dieux, Héraclite disait:

    «*Ils prient les images des dieux ,comme si elles entendaient, alors qu’elles n’entendent pas, comme si elles donnaient ou exigeaient, quand elles ne donnent ni n ‘exigent. »Héraclite d' Ephèse fragment 145.

    Croyance est , i ci, crédulité ,ignorance.
    L’image est de l’ordre du sensible, de l’opinion.

    Elle n’entend pas les prières, Elles ne donnent pas des bienfaits, elles n’exigent pas des sacrifices. (le «*présent*», la victime qu’on immole.)
    Ils confondent les images et ce vers quoi elles font signe.
    Les Hellènes agissent comme des insensés.Le Rien de sensible ne saurait se manifester par une image .


    «*Et c’est à de telles images de la divinité qu’ils adressent leurs prières, comme si quelqu’un parlait aux murs, sans chercher à connaître la nature des dieux…*»

    Les images des dieux sont des créations humaines.
    Enterrement d’un dieu Egyptien:
    Héraclite aux égyptiens

    «*«*Si ce sont des dieux, pourquoi les pleurez-vous?
    Si vous les pleurez, n’en faîtes plus des dieux*.*»
    On ne peut qu'admirer. Que dire à celui qui se croît sauvé et qui pleure à des obsèques.? Sinon que. sa croyance ne le console pas.

    Présocratiques: Avant Socrate et ses disciples. (Héraclite, Parménide,Empédocle ...)



    A suivre
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  8. #18
    Date d'inscription
    April 2001
    Localisation
    France -
    Messages
    21 954

    Par défaut

    La leçon d'Héraclite sera retenue et ,des siècles après , Epicure s'en inspirera.

    Epicure dira dans sa Lettre à Ménécée:
    Début,après le préambule.


    il oppose à l'imagination de l'opinion qui invente des dieux pleins de défauts l'acte de réflexion qui, purifiant le discours sur les dieux , nous délivre de la peur.


    => de la définition des dieux ( "DEs vivants immortels et bienheureux" il déduit qu'il est impossible de leur attribuer des faiblesses (comme le désir, la colère, la violence...) qui les rendraient dangereux pour l'homme

    =>si l'existence des dieux est évidente l'homme ne peut connaître leur essence: la foule qui détermine leur essence par des conceptions humaines les rend méprisables.


    -=> le point de départ de l'argumentation, la définition des dieux comme vivants immortels et bienheureux, étant partagée par tous les esprits, il est logique d'écarter tout ce qui contredirait la définition: passions des malheureux mortels, vengeance...

    => Epicure nous permet de "comprendre" les discours de la foule en les enracinant dans les désirs: les opinions sont comprises comme réalisant imaginairement les désirs de la foule, les données de la conscience spontanée. Ce n'est pas parce qu'un discours me convient qu'il est vrai.

    => effectivement, comme promis dans le préambule, l'acte de philosopher nous débarrasse de la peur des dieux de la foule.
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  9. #19
    Date d'inscription
    April 2001
    Localisation
    France -
    Messages
    21 954

    Par défaut Bac blanc 2018,Une pensée cohérente est--elle une pensée vraie?

    . Rappel de votre cours:bien distinguer: vérité formelle, logique et vérité matérielle (accord d'd'une affirmation avec son objet) .

    Une pensée cohérente est-elle une pensée vraie?
    Réfléchissez:

    Je peux dire "ce sophiste parle bien (discours cohérent), son discours est faux ( le discours ne correspond pas à l'expérience,la réalité) Sa pensée. est. cohérente et, en même temps , elle est fausse objectivement (elle ne correspond pas à l'expérience.")


    Introduction: de quoi il s 'agit. Quel est le problème?
    Vous pouvez partir du sens commun, l ' opinion.(a), faire des objections (b) , dégager le problème (c.)

    a)Pour le sens commun n ' est vrai que ce qui existe ,ce qui est. Dire la vérité c ' est dire ce qui est, mentir c ' est dire ce qui n ' est pas. Autant dire que une pensée vraie est une pensée bien ajustée, qui correspond à une réalité= objective et indépendante , on dira objective .
    Autrement dit la vérité est l ' adéquation de l ' intellect et de la chose .Comprenons que l ' idée vraie serait la copie de la réalité qui lui correspond, comme si nous pouvions faire abstraction de nos sensations, de nos sentiments et de nos. idées, pour tout dire si nous pouvions sortir de nous-mêmes, pour comparer la copie à son modéle.
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  10. #20
    Date d'inscription
    April 2001
    Localisation
    France -
    Messages
    21 954

    Par défaut

    => Problèmes:

    - "Rien n'est terrible comme la logique dans la déraison". Vinet.
    - La simple forme d'un discours peut-elle nous apprendre quelque chose sur l'expérience, peut-elle nous dispenser de l'expérience?
    - La cohérence est-elle un critère de vérité ou simplement une condition de la vérité d'un discours. L'existence est-elle un prédicat: peut-on déduire l'existence?


    -Y a-t-il un critère universel de la vérité de toute connaissance? (ce dernier problème est traité explicitement par Kant dans La critique de la raison pure, logique transcendantale, III: utiliser la page: Critère de vérité)

    => Bien distinguer la vérité formelle et la vérité matérielle:

    La vérité formelle est une qualité du raisonnement, la validité de sa forme.
    La vérité matérielle c'est lorsque le contenu du jugement est conforme à son objet.

    =>Que peut nous apprendre la logique sur les choses? Pourquoi une pensée cohérente n'est-elle pas nécessairement vraie? C'est que l'opposition réelle n'est pas réductible (et donc déductible de) à l'opposition logique. Dès 1763 Kant, en montrant l'impossibilité de réduire l'opposition réelle à l'opposition logique, établit qu'une pensée cohérente n'est pas nécessairement vraie:

    Kant 1763. Tentative pour introduire dans la philosophie le concept de quantité négative.



    A suivre
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

+ Répondre à la discussion

Règles de messages

  • You may not post new threads
  • You may not post replies
  • You may not post attachments
  • You may not edit your posts