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Discussion: Peut-on revendiquer..........consentir à ses devoirs?

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  1. #1
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    April 2001
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    Par défaut Peut-on revendiquer..........consentir à ses devoirs?

    Inutile de tout revoir,ce ne serait pas assimilé et cela ne servirait à rien....
    Prenez la liberté et revoyez la notion en commençant par cette page:
    http://www.philagora.net/philo-bac/baclib.php
    Puis
    http://www.philagora.net/philo/liberte.php

    Cette notion rejoint la plupart des autres notions:"La vérité". la conscience, la morale, la société et l'Etat, l'histoire, etc....
    Vous pouvez alors revoir ces notions à partir d'ici, par groupement de notions:
    http://www.philagora.net/revision/



    Ne pas se prendre au sérieux mais prendre la culture au sérieux.

    Joëlle Llapasset - Internet culturel http://www.philagora.net/

  2. #2
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    Exclamation "Oh ! " Quelle sotte idée a eu Montaigne de se peindre"

    bonjour, je dois faire ma première dissertation et j'ai beaucoup de mal...
    Voici le sujet:

    "Oh ! Quelle sotte idée à eu Montaigne de se peindre"
    Il faut dire se qu'on pense de cette phrase

    je n'ai pas trop de difficulté en français pour rédiger, mais la je suis bloqué car je ne sais pas du tout quelle titre mettre dans le plan.
    Pouvez vous me donner des idées s'il vous plait

    Merci d'avance.

  3. #3
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    1) Ce qu'on peut accorder à Pascal
    A quoi bon si on change?
    A quoi bon si le moi est haïssable?
    A quoi bon si peindre c'est déformer, présenter ce qui n'est pas aimable comme aimable?
    A quoi bon s'il est impossible d'être objectif quand on parle de soi?

    2) L'entreprise de Montaigne, son intérêt

    A travers lui retrouver l'humaine condition
    Chercher le bonheur non dans une finalité linéaire mais dans une finalité circulaire: c'est le parcours qui compte
    Jouïr de soi
    "Il n'y a aucune constante existence, ni de notre être, ni de celui des objets. Et nous, et notre jugement, et toutes choses mortelles vont coulant et roulant sans cesse." Montaigne, Essais. II, 12.


    -"Je veux arrêter la promptitude de sa fuite par la promptitude de ma saisie, et par la vigueur de l'usage compenser la hativeté de son écoulement (il s'agit de sa vie); à mesure que la possession du vivre est plus courte, il me la faut rendre plus profonde et plus pleine." Montaigne, Essais, III, 13.

    "Qu'est-ce donc qui est véritablement? Ce qui est éternel, c'est à dire qui n'a jamais eu de naissance, ni aura jamais de fin." Montaigne, Essais, II, 12.

    Certainement un éclairage pour votre sujet!

    3) Prenez partie. Prononcez un jugement. .


    Remarquez qu'en faisant du moi L'OBJET d'un amour Pascal se condamne à ne pas le trouver ce qui revient à donner au moi le caractère d'un mystère. Étrange: le moi n'est-il pas certitude de soi?
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  4. #4
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    A mon avis il faut bien cerner le sens de sot au siècle de Pascal
    Il y a du mal avisé,...
    Bon travail
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  5. #5
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    "Oh ! Quelle sotte idée à eu Montaigne de se peindre"


    Beau sujet pour réfléchir sur l'essentiel.
    Montaigne, incontournable, dans le temps et dans l'espace de notre humanité.
    Joseph
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  6. #6
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    Par défaut Bac blanc 2018- - guide en un éclair!

    -guide pour la dissertation de philo:

    L'introduction
    - Elle amène le sujet à partir d'un exemple, d'un fait, de l'opinion commune, d'un paradoxe;
    - Elle reproduit l'énoncé du sujet;
    - Elle énonce la problématique, en posant clairement les diverses questions que soulève le sujet;
    - Elle indique succinctement le plan du devoir.


    Le développement
    Il doit suivre le plan annoncé. N'oubliez pas de ménager de courtes transitions entre les différentes parties. Pour la rédaction proprement dite, veillez à n'exposer qu'une seule idée par paragraphe. Tâchez enfin de vous exprimer le plus clairement possible : une formulation confuse est souvent le signe d'une pensée confuse.


    La conclusion
    - Elle dresse le bilan du développement;
    - Elle apporte une réponse claire et précise à la question posée — ou bien montre qu'aucune des solutions envisagées n'est satisfaisante;
    - Elle ouvre éventuellement la réflexion sur de nouvelles perspectives.
    Lucie 1 (lucie= lumière)
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  7. #7
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    Par défaut Bac blanc 2018-Suffit-il d'être certain pour être dans le vrai?

    I) reformulation:
    La certitude est-elle un critère de vérité?
    critère: ce qui permet de reconnaître, celui permet de juger de la vérité d'une affirmation: c'est vrai: je suis certain = c'est vrai.
    " La fin du monde est pour demain, j'en suis certain, c'est vrai"
    Le critère c'est un instrument . Il faut que l'instrument marche à tous les c as...Pas une fois sur 10.
    Le critère doit donc être universel =pour tous les c as . Dire que la certitude est un critère universel de vérité c'est dire que la fin du monde est pour demain si et seulement si ( =cela suffit ) la certitude est un critère universel de vérité..

    I bis: UTILISEZ:


    La certitude est-elle un signe de pensée morte?
    === moteur de recherche









    II)
    == Pour la recherche des idées: Une piste: (il y en a d'autres)

    Problème: quelle relation et quelle distance y a-t-il entre la certitude et l'évidence?

    suffit-il: ne manque-t-il rien d'autre lorsqu'on est certain.
    "Certain" se distingue d'évident: c'est l'état de celui qui est assuré de la vérité d'une affirmation, d'un discours: ce discours est vrai dans la mesure où il propose une connaissance conforme à son objet, bien ajustée, bien adaptée. Mais la certitude est "la pleine croyance qui exclut entièrement le doute."

    être dans le vrai: avoir un discours correspondant à son objet, avoir une idée (forme intellectuelle d'un objet claire, distincte et adéquate).

    Mais cette certitude qui accompagne l'évidence, le caractère de ce qui s'affirme avec une telle force, qu'il n'y a besoin d'aucune autre preuve, renvoie en fait à l'évidence de l'opinion qui transforme ses désirs en connaissance et qui accompagne souvent la conscience spontanée et à l'évidence rationnelle d'une déduction par exemple ou d'un calcul (1+1=2).

    Selon que vous envisagerez l'évidence sensible ou l'évidence rationnelle, la réponse au sujet va être différente.

    Pourtant ne faut-il pas distinguer la certitude et l'évidence. Alors que l'évidence désigne une qualité de l'objet "la certitude est simplement le repos de l'esprit qui a cessé de douter" (Vinet).

    CONSÉQUENCE: "La seule chose qui soit vraiment indépendante de nous c'est la vérité: la certitude ne l'est jamais." Brochard, De l'erreur page 131.

    De même si vous distinguez la vérité formelle du discours (sa
    cohérence logique) et sa vérité matérielle (l'accord de son contenu et de la réalité).

    Il peut donc y avoir des certitudes sans évidences.

    "Sans certitude impossible d'exprimer un doute? Celui qui doute rend hommage au caractère absolu de la vérité; car, en énonçant sa pensée avec réserve il proclame que la pensée comme telle est nécessaire." Ortegat, Philosophie de la religion.
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  8. #8
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    Par défaut

    ° Rubrique Aide aux dissertations > Aides réflexion: Philo corrige 1 Philo corrige 2 Philo corrige 3

    La certitude est elle un critère de vérité?
    Pourquoi devons nous nous méfier de nos certitudes?



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    _______________________________________________________

    == Pour la compréhension du sujet, vers le problème:

    La Certitude

    Commencer par bien distinguer la certitude et l'évidence: L'évidence désigne une qualité de l'objet alors que la certitude désigne un état de l'esprit: son repos, il cesse de douter. Comprendre que l'évidence dépend de la clarté de la chose alors que la certitude dépend des raisons de croire.

    "La certitude est un cas particulier de la croyance, une espèce de croyance" Victor Brochard, De l'erreur page 131.

    Analyser la dépendance de la certitude par rapport au sujet ce qui vous permet de la distinguer de la vérité. Cependant ce rapport ne noie pas la certitude dans la subjectivité: il y a plus dans la certitude que la subjectivité.

    "La certitude est une région profonde où la pensée ne se maintient que par l'action, mais quelle action? Il n'y en a qu'une, celle qui combat la nature et la crée ainsi, qui pétrit le moi en le froissant." J. Lagneau, Célèbres
    leçons page 94.

    "Les certitudes sont assimilables à des ressources que j'ai à la disposition." Gabriel Marcel, Présence et immortalité page 155.

    Classiquement on distingue la certitude physique (il pleut), la certitude métaphysique, la certitude morale. (certitude pratique qui est suffisante pour régler nos manières de vivre.

    "Une certitude morale, c'est une certitude qui peut pâlir avec le temps" Jean Rostand.

    - La certitude est elle un critère de vérité?

    Un critère c'est un instrument de reconnaissance. Ici de la vérité c'est à dire de la correspondance entre une connaissance et son objet. Cela ne peut venir que de la considération de l'objet. Comment la certitude suffirait-elle!

    Vous pouvez utiliser l'aide suivante en distinguant certitude et vérité:

    Pourquoi devons nous nous méfier de nos certitudes?
    Pourquoi = pour quelles raisons.
    Se méfier = ne pas faire confiance à.

    Dans la page philo-express: CLIC sur Vérité

    Bien distinguer la vérité et la certitude, l'opinion et la science: voir Platon le soleil la ligne la caverne

    En fait la certitude est souvent une opinion qui ne pense pas et qui affirme ce qui lui va bien. L'opinion est immédiate, elle n'a pas pour origine la pensée, la recherche de la vérité, elle n'est pas justifiée.

    On a pu dire que la certitude était signe de pensée morte: Voir l'aide N°18 la certitude est-elle un signe de pensée morte?

    C'est la certitude et non le doute qui rend fou"

    Analyser l'opinion qui transforme ses désirs en connaissance qui fait disparaître autrui et la différence.

    Qui rend fou = qui amène progressivement à l'aliénation.

    Analyser le fanatisme.

    La certitude d'être libre accompagne les aliénés pratiquement jusqu'à la fin.

    Celui qui conduit en état d'ivresse est certain de bien conduire: cette certitude n'est pas partagée par l'équipage
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  9. #9
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    Par défaut Bac blanc 2018La croyance et le mensonge (niveau terminale) L'introduction

    La croyance est-elle plus dangereuse que le mensonge?

    En préparation
    L'introduction
    A bientôt
    Joseph
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  10. #10
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    Par défaut

    1) Essayez bien préciser "croyance" et "mensonge" en fonction de ce qui a été évoqué au cours de votre début d'année.
    Si vous avez lu un texte de Platon comme la caverne cela vous permet de saisir le sujet :
    Dangereux pour quoi ,pour qui? Dangereux pour la vérité et pour la liberté.
    Alors vous saisissez mieux le sens de la questionna, sa signification:
    Qu'est-ce qui est le plus dangereux pour la recherche de la vérité: la croyance ou bien le mensonge.
    Exemple:"Je crois l'avoir vu (croyance)....Je ne l'ai pas vu(mensonge)."

    Remarquez qu'une réponse vient immédiatement non, c'est le mensonge qui est le plus dangereux.. Avant même d'avoir précisé le sens de "croyance" et le sens de" mensonge."
    L'opinion ne prend pas le temps de réfléchir , sa réponse est donc immédiate. Elle croit savoir, elle ne sait pas qu'elle croit.
    Le préalable de toute recherche c'est de savoir de quoi on parle=> définition, ce qui cela est la croyance et le mensonge.
    Le mensonge c'est ,en toute conscience dire le contraire de la vérité pour tromper la personne à qui on s'adresse.
    La croyance:Platon dans la ligne et la caverne rattache la croyance au corps, à la sensibilité. Troisième perspective de lecture, incontournable: Platon, La République, fin du chapitre VI, début du chapitre VII. A cette lecture, il faut ajouter immédiatement, La lettre à Ménécée d'Epicure: la croyance prolifère dès que la pensée ne s'exerce plus, voilà pourquoi il faut philosopher à tous les âges!

    La croyance affirme plus qu'elle ne sait....Mais très vite l'habitude la pousse à oublier cela. Elle est tentée de se prendre pour un savoir...et celants dangereux pour la recherche de la vérité et pour la liberté car la croyance devient alors une figure du fanatisme.
    On voit donc que la croyance et le mensonge sont dangereux.
    D'où le sujet: La croyances-elle plus dangereuse que le mensonge? Ce serait un savoir ignorant de lui-même?
    Cette part d'inconscient n'est-elle pas un danger extrême dans la mesure où elle est au plus profond de la conscience du croyant?
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

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