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Par exemple.
Pour une première partie L'ignorance naturelle ne saurait rendre savant.
."L'ignorance": On peut utiliser l'état initial des prisonniers de la caverne. Ce qui les maintient dans un état passif d'illusion c'est l'ignorance: en effet le premier état et celui où on ne connaît qu'à travers qu'à travers ses besoins, ses craintes. et où on transforme cela en connaissance.On n'accède à la par un reflet déformé de cette réalité. Il faudrait accéder aux objets réels pour comparer l'image avec ce dont elle est l'image. C'est que une image ne contient pass en elle-même de quoi déceler sa déformation.
Mais alors on peut affirmer que l'ignorance des prisonniers ne saurait les rendre savants.


Deuxième partie:
Mais l'ignorance savante peut nous rendre savant d'une seule chose: nous ne savons qu'une chose: nous ne savons rien! On fait dire à Socrate :"Je ne sais rien mais je le sais.
En effet L'ambiance de la science c'est le provisoire.... Une ignorance savante qui se connaît"
"Le monde juge bien des choses, car il est dans l'ignorance naturelle qui est le vrai siège de l'homme. Les sciences ont deux extrémités qui se touchent, la première est la pure ignorance naturelle où se trouvent touts les hommes en naissant, l'autre extrémité est celle où arrivent les grandes âmes qui, ayant parcouru tout ce que les hommes peuvent savoir, trouvent qu'ils ne savent rien et se rencontrent en cette même ignorance d'où ils étaient partis, mais c'est une ignorance savante qui se connaît." Pascal, Pensées - (Brunschvicg 327)


Bien distinguer l'ignorance naturelle et l'ignorance savante.(je sais que je ne sais pas)

Origine du sujet:
Pascal
ignorer, c'est toujours ignorer les limites.

Savoir, c'est savoir que l'on ne sait pas.

"La sciences des choses extérieures ne me consolera pas de l'ignorance de la morale au temps d'affliction, mais la science des m***339;urs me consolera toujours de l'ignorance des sciences extérieures."Pascal, Pensées - (Brunschvicg 67)

L'ignorance est l'opposé de la science et non de la sagesse.

Si la science dissipe une ignorance, elle engendre une autre ignorance:

"Le monde juge bien des choses, car il est dans l'ignorance naturelle qui est le vrai siège de l'homme. Les sciences ont deux extrémités qui se touchent, la première est la pure ignorance naturelle où se trouvent touts les hommes en naissant, l'autre extrémité est celle où arrivent les grandes âmes qui, ayant parcouru tout ce que les hommes peuvent savoir, trouvent qu'ils ne savent rien et se rencontrent en cette même ignorance d'où ils étaient partis, mais c'est une ignorance savante qui se connaît." Pascal, Pensées - (Brunschvicg 327)

Comprendre qu'il y a une ignorance avant la science et une autre qui vient après la science.

"Ceux d'entre deux qui sont sortis de l'ignorance naturelle et n'ont pu arriver à l'autre ont quelque teinture de cette science suffisante, et font les entendus. Ceux-là troublent le monde et jugent mal de tout." Pascal, Pensées - (Brunschvicg 327)

Ce sont de prétendus savants.

Savoir et ignorer selon trois principes.

"La dernière démarche de la raison est de reconnaître qu'il y a une infinité de choses qui la surpassent. Elle n'est que faible si elle ne va jusqu'à connaître cela."
"Il faut savoir douter où il faut,
assurer où il faut,
en se soumettant où il faut.
Qui ne fait ainsi n'entend pas la force de la raison. Il y en a qui faillent contre ces trois principes, ou en assurant tout comme démonstratif, faute de se connaître en démonstration, ou en doutant de tout, faute de savoir où il faut se soumettre, ou en se soumettant en tout, faute de savoir où il faut juger." Pascal, Pensées - (Brunschvicg 265 et 268)

A la fin de son cours, La raison et le rationalisme (1906) Léon Ollé-Laprune conclut:
"il y a plusieurs démarches de la raison. Pascal les a résumées: AFFIRMER où il faut; DOUTER où il faut; et aussi, SE SOUMETTRE où il faut. c'est très raisonnable de reconnaître les limites, les insuffisances, sur certains points même l'impuissance de la raison, et le devoir d'accepter autre chose.
Donc la raison a un rôle partout, mais cela ne signifie pas qu'elle soit la mesure de tout" pages 255, 256 Librairie Académiques Perrin.