1) Ce qu'on peut accorder à Pascal
A quoi bon si on change?
A quoi bon si le moi est haïssable?
A quoi bon si peindre c'est déformer, présenter ce qui n'est pas aimable comme aimable?
A quoi bon s'il est impossible d'être objectif quand on parle de soi?
2) L'entreprise de Montaigne, son intérêt
A travers lui retrouver l'humaine condition
Chercher le bonheur non dans une finalité linéaire mais dans une finalité circulaire: c'est le parcours qui compte
Jouïr de soi
"Il n'y a aucune constante existence, ni de notre être, ni de celui des objets. Et nous, et notre jugement, et toutes choses mortelles vont coulant et roulant sans cesse." Montaigne, Essais. II, 12.
-"Je veux arrêter la promptitude de sa fuite par la promptitude de ma saisie, et par la vigueur de l'usage compenser la hativeté de son écoulement (il s'agit de sa vie); à mesure que la possession du vivre est plus courte, il me la faut rendre plus profonde et plus pleine." Montaigne, Essais, III, 13.
"Qu'est-ce donc qui est véritablement? Ce qui est éternel, c'est à dire qui n'a jamais eu de naissance, ni aura jamais de fin." Montaigne, Essais, II, 12.
Certainement un éclairage pour votre sujet!
3) Prenez partie. Prononcez un jugement. .
Remarquez qu'en faisant du moi L'OBJET d'un amour Pascal se condamne à ne pas le trouver ce qui revient à donner au moi le caractère d'un mystère. Étrange: le moi n'est-il pas certitude de soi?
Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir