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Discussion: Les Talibans d'Occident ? le dessous des cartes du couple gourou "signifiant-signifié

  1. #1
    zanzibar Guest

    Par défaut Les Talibans d'Occident ?

    le dessous des cartes du couple gourou "signifiant-signifié" ...

    Assalam âlaïkum ! Si j'avais à poser une question dans la mêlée c'est bien entendu, après un bref aperçu du sujet de parole en vue d'une connaissance mutuelle, celle de savoir si possible ce qui se trame, non dans l'esprit du locuteur dont l'accès demeure naturellement impensable, mais plutôt dans le tissus de la communication au moment où le sujet énonce le distingo "signifiant-signifié" tel un "mot d'ordre", une sorte de commandement destiné à établir l'autorité du discours donnant liberté au surplomb de soi aux dépens de la parole de l'autre dont la conscience gît sous la pesanteur d'une zone d'ombre instaurée dans cet ordre là, la preuve actuelle en est l'usage judiciaire courant où l'on retrouve solennellement à juste titre l'idée principe de la "signification" en tant qu'acte de "commandement" en vue d'une réinstauration sociale de la communication au sens premier de communion ...

    La signification est donc l'extraction de l'animal parlant de sa "pré-subjectivité", gîsant naturellement emmêlée dans la "chose", par sa prise de conscience d'un espace de liberté, un espace tiers où l'avénement d'une "subjectivité" accomplie serait possible notamment par l'emergence dans l'esprit du "sens" net de la chose advenue justement au "sens commun". En fait tout redevient clair si l'on ose dépasser cette aporie universelle de la dualité oppositive, dont les principales opérations dans la métamorphose naturelle de la matière sont la division, l'opposition, l'engendrement ... , et qui met le raisonnement commun dans l'impasse de la réflexivité que miroite en beauté l'égohystérie de Narcisse. C'est à dire prendre le courage de dire haut et fort que l'"objectivité" n'a fort heureusement rien d'insaisissable comme le laisse entendre le vieil et fameux dilemme métaphysique de l'accord oppositionnel entre l'esprit et le monde, et que par conséquent la "subjectivité" n'a elle aussi rien de mystérieux puisqu'on aura remis les pendules à l'heure ...

    Rendre à César ce qui est à César et à Rome ce qui est à Rome, assumer pleinement le principe de la ternarité fondatrice de l'Intellect et du Monde, principe dont justement la chrétienté sait à merveille et devrait normalement pouvoir le reconnaitre dans la nature, et dire que l'"objectif" n'est pas plus que la relation ternaire entre deux "pré-subjectivités" essentiellement présentes face à un objet matériel secondaire tenant lieu de miroir. C'est ainsi que Benveniste mettait en exergue une anomalie dans le raisonnement de Saussure qui non seulement dualisait le signe mais lui attribuait par dessus le marché le caractère d'arbitraire rompant son attache vitale à réalité ; Benveniste faisant alors remarquer que ce raisonnement était faussé par le recours inconscient et subreptice à un troisième terme qui n'était pas compris dans la définition initiale, ce troisième terme est la chose même, la réalité. Saussure, poursuit Benveniste, a beau dire que l'idée soeur n'est pas liée au signifiant s-o-r, il n'en pense pas moins à la réalité de la notion. Et Benveniste de conclure, voilà donc la chose, expressément exclue d'abord de la définition du signe, qui s'y introduit par un détour et qui y installe en permanence la contradiction ...

    Mais dans un article critique à l'encontre de Saussure datant de 1939 Benveniste reprend 25 ans plus tard le fond de la position saussurienne en affirmant que " tout en effet dans le langage est à définir en termes doubles, tout porte l'empreinte et le sceau de la dualité oppositive " ; on dira finalement que Benveniste a beau résister à la tentation schyzophrénique mais l'appel du sang a été plus fort. Si l'on considère "signifier" comme étant en fait le verbe par excellence, on dira alors, dans cette aventure "signifiant-signifié", y être allé escamoter l'image de l'unité même du Verbe ; conformément à la troisième Loi d'Israél ("Tu ne prendras pas en vain le nom de Yahweh, ton Dieu ; car Yahweh ne laissera pas impuni celui qui prendra son nom en vain."), il est évidemment question là du rapport de force par excellence, une délinquance intellectuelle dont l'enjeu est la légitimité symbolique ; une sorte d'intimidation psycho-logique déstinée à justifier, aux yeux du prêtre et aux yeux de sa victime, les richesses matérielles d'une caste au pouvoir, sacrée "savante", par rapport à une classe populaire taxée de "profane", c'est ainsi qu'une honorable dame, dont j'ai oublié le nom, consignait dans l'un de ses ouvrages le sacrifice des âmes africaines, rescapées de la "sainteté" disait-elle, dans une logique purement sacramentelle ...


    Qu'est-ce donc à voir sous cet "ordre" là, "signifiant-signifié" ? La Shoah universelle bien sûr !

    Aujourd'hui c'est un grand jour de fête pour les musulmans, on l'appelle la fête du "sacrifice", on y immole un mouton et l'histoire est longue à raconter, certains diraient même que c'est fou ce qu'il y a derrière. Le sacrifice, fondement des socialités est inscrit dans l'espace ternaire de la nature, "moi" et "toi" doivent manger "lui", l'absent, pour être ensemble. La gastronomie moderne n'est finalement n'est finalement que la magnification, la transformation en plaisir, de cet acte terrible où l'homme jouxte l'horreur. A l'infini diversités des lois et des règles correspond l'unicité de "la Loi". Loi ternaire qui doit payer à l'absence, au troisième terme, son tribut, pour que deux au moins soient et se livrent à leur infinie vocation à discourir, le citoyen était en Grèce celui qui pouvait participer au sacrifice. " Buvez, ceci est le sang du Christ, mangez, ceci est la chair du Christ ", qu'il y ait changement de mode entre le sacrifice païen et celui judéo-chrétien est un fait, qu'il ait eu évolution au sens de progrès entre les deux est, en effet, une tout autre autre affaire. C'est en cela que l'anthropologie classique est à amender et qu'une place respéctable soit accordée à l'intellectualité musulmane pour éviter que la monstruosité judéo-chrétienne ne finisse par avoir totalement raison du monde ...

    Si l'on réflêchit à deux fois à cette tentative d'organisation du langage des hommes qui, par de stériles et interminables définitions des termes de la faculté de parole, s'acharne à désubjectiviser des êtres vivants réduits à l'insignifiance, on ne saurait manquer de se rendre compte que le seul et unique distingo possible dont la raison entend clairement l'opération est bel et bien cet instant qui distingue les deux états fondamentaux de concience de l'homme, celui de la présence silencieuse de la chose dans l'esprit et celui de l'activité de parole énonçant cette chose au monde. Et par voie de conséquence la seule et unique différence réelle dans l'actualité du langage est celle qui distingue d'une part, par le biais officiel d'un monopole distribuant l'activité de parole, les nantis du verbe et d'autre part de malheureuses victimes soumises au protocole de la dictature. On confisque par là même aux hommes leur liberté première, celle de leur faculté de parole vouée à l'insignifiance, et l'on objecte par une sorte de fixation dans un temps mort l'essentiel de la subjectivité humaine, et ce grâce des thèses "intellectuelles" plaquant la rationalité matérielle sur la raison humaine proprement dite ...


    La "république" folle des lettres.

    Qui à part le fou pourrait comprendre cette division magistrale "signifiant-signifié" du fait de parole de l'homme, problème dont Saussure disait n'être que le fameux dilemme métaphysique de l'accord entre l'esprit et le monde, je trouve qu'il est impossible à la pensée de lui attribuer un sens dans la mesure où le "signifiant" appartiendrait à un cadre duquel ce qui représenterait exclusivement la spécificité du sens soit évacué et où le "signifié" relèverait d'un espace dans lequel ce qui constituerait la spécificité du "signifiant" n'existe pas. Il est à mon sens inéluctablement fou d'aller penser un tel rapport de choses établi sur une frontière en deçà de laquelle il n'y aurait que de purs signifiants (sans sens) et au delà de laquelle que de purs signifiés (sans forme), comment un esprit peut-il raisonner au moyen d'éléments sans sens, n'y a t-il pas là méprise de sa propre faculté rationnelle en lui imposant d'oeuvrer dans l'ab-sens ?

    Et si l'on regardait de près ce que pense vraiment l'ésprit du linguiste au moment il profére sa théorie bipartite du fait de parole de l'homme ; ce distingo "signifiant-signifié" dont la littérature scientifique use indéfiniment ne saurait échapper, dans son existence même au sein du discours, à l'éclairage des catégories qui procure cette raison discursive même. Il faudra notamment vérifier si ce distingo ne serait qu'une reproduction opérée par simple calquage du couple catégoriel "espace-temps" par exemple, ou encore "materiel -immateriel", et que finalement au moment où l'ésprit du linguiste proclame ce distingo il ne s'opére en fait qu'une simple identifcation du signifiant à "l'Espace" (ou au matériel) et du signifié au "Temps" (ou à l'immatériel). Quelle est vraiment la nature de cette frontière factice qui fonderait ce distingo "signifiant-signifié" et qui diviserait la faculté de parole de l'homme en deux espaces mal identifiés ? A-t-on au moins le droit de l'extraire des fonds obscurs où elle gît depuis prés d'un siècle pour l'amener sous la lumière d'un examen de conscience ? De quelles espèces intellectuelles pourraient donc être les deux éspaces ainsi "prédéfinis" de par l'opération de cette distribution, sachant que le topos n'est autre que la somme des représentations matérielles dont la conscience temporelle est investie ...

    En effet, qu'est ce qu'en verité le néant de l'ignorance si ce n'est l'ab-sence, aucun objet donné ne pourrait être perçu dans la nature sans qu'il ne signifie au moins quelque chose, ne serait-ce que par sa mise en place dans les classifications primaires de la nature ( disant de lui par exemple mobile ou immobile, vivant ou inerte, ou encore hostile ou inoffensif, etc... ), on ne peut donc jamais nous dire qu'un objet puisse exister sans qu'il ne signifie au moins quelque chose, c'est à dire qu'on ne saurait attribuer à une chose quelconque une existence insignifiante, ce serait indigne d'un ésprit sain sinon honnête. Il est évident qu'une activité rationnelle prétendant s'occuper de choses qui ne signifient point serait inconcevable, puisque dans tout exercice scientifique tous les objets soumis à l'observation, même s'ils n'ont pas encore acquis de valeur significative commune scientifiquement avérée et socialement établie, ils signifient néanmoins quelque chose dans l'esprit du chercheur par le fait même qu'il lui a été donné de les manipuler sur la base de valeurs ( ou de critères ) qu'il leur aura forcément attribués pour pouvoir les prendre pour objets. Ces objets ne sauraient intéresser l'ésprit qu'à la condition qu'il les aura constitués un à un, les distinguant les uns des autres, et travaillant à les intégrer au sein d'une logique structurelle afin de composer leur unité-système qui traduirait ensuite la "Loi" physique de leur organisation ...


    la dissolution du principe de Raison.

    Que cherche-t-on à liquider si ce n'est la necéssité d'existence de cette idée d'unité que compose le propre et l'essence même du signe, en effet la condition première d'un signe (sain d'esprit) est son intégration dans une structure sémantique logique ainsi que la necéssité d'être le même dans les consciences individuelles, une unité qui lui donnerait sens et statut de loi sociale ; que fait réellement le chamane-linguiste par son opération de diviser l'acte de parole de l'homme, sans pour autant avoir le courage de l'avouer. Si l'on réflêchit à deux fois on s'apérçoit d'abord qu'il divise l'acte de parole par une frontière imaginaire (pour ne pas dire inconcevable) qui exclut le sens, et ensuite on on ne peut éviter de se poser la question suivante " de quel sens s'agit-il là ? ". Du sens en général ? Non bien sûr, puisque le sens en général n'a pas de sens, il ne pourrait donc s'agir que du sens commun c'est-à-dire celui de la "Loi", au travers de l'institutionnalisation forcée, concertée du haut des chaires de savoir d'Occident, de ce distingo dans l'esprit "univers-citaire" la littérature "scientifique" (pour ne pas dire chamanique) évacue de la conscience toute idée ayant trait à la problématique de la "Raison" ...

    Quelle serait finalement le résultat de cette distribution si ce n'est la création dans l'ésprit du profane d'un monde paralléle constitué par des effets de miroirs ( L'inconscient, c'est qu'en somme on parle...tout seul. Lacan, séminaire du 11 janvier 1977 ) destinés à affécter le sujet de parole d'une sorte de déficience mentale dans ses facultés de réponse par un signifiant engagé dans une responsabilité sociale plenière ? Un signifiant, en principe, responsable de l'institution de la propre réalité du sujet dans un monde où il devrait s'éprouver d'une maniére contractuelle, que serait alors une société civile où la responsabilité des hommes, supposant un sujet doué de conscience et de volonté libre et cause de ses actes de parole, reviendrait à des déterminations causales inconscientes et impersonnelles ; un inconscient, nous dit-on, "structuré" en dépit du fait que cette structure est décidemment consacrée à ne jamais dévoiler ses assises et à demeurer ainsi orientée vers une vocation occulte, appelant à l'institution d'un monde onirique sinon fou. Histoire de fuire le propre de la condition humaine que prévoit ce contrat social associant des hommes libres où chacun s'unissant à tous n'obéisse pourtant qu'à lui même, n'y a t-il pas là barrage de l'accès des effets normatifs de l'acte signifiant à la conscience ...

    Ce clivage de la faculté de parole de l'homme n'est-il pas après tout le principal opérateur de cette trouvaille freudienne, née dans ces deux domaines voisins que sont le rêve et la folie, du couple "conscient-inconscient" et où cette célèbre assertion Lacaniénne de "l'inconscient structuré comme un langage", miroitant l'existence illusoire d'une structure langagiére en dehors de la pratique actuelle de la parole, finirait par induire en erreur le sujet de parole humain par le fait de la délégation de la fonction structurante de son acte signifiant à un vide tenant lieu de tiers fondateur ; une inversion statutaire radicale des termes de la relation de parole dans la communication humaine, une situation où le signifiant devient lui même signifié de son propre signifiant. Un "inconscient" qui serait en quelque sorte la somme des effets de parole d'un sujet incertain sur lui même, à ce niveau là où le sujet se constituerait des effets du signifiant ( Lacan. Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse ). Avouons qu'au terme d'une analyse d'une pareille disposition mentale, qui paraît manifestement être soucieuse d'une intégration de la folie dans la Raison, le signifiant viendrait à exprimer, en un sens, le propre de la dé-Raison et que le signifié, ainsi entendu, irait représenter la liquidation de la substance de la Raison par une sorte de brouillage où la Raison n'aurait jamais lieu d'être et où seuls régneraient en maîtres le rêve et la folie ...

  2. #2
    zanzibar Guest

    Par défaut Y aurait-il quelqu'un dans la basse-cour ?

    On sait que Ferdinand de Saussure avait exclu de son champ tout ce qui relevait de la parole comme lieu d'émergence du sujet humain, soit, mais bon dieu de bon de dieu, hormis la contradiction grotesque, pour ne pas dire la fourberie, que son condisciple Benveniste avait signalé, aucun autre linguiste à ma connaissance n'a jugé bon de signaler l'imposture suivante :

    Si l'on réfléchit le plus simplement du monde on s'aperçoit aisément que le signe n'a évidement rien à voir avec la parole, cela ne nécessite absolument pas une allégeance aux Gourous de la linguistique pour s'en rendre compte. Le signe est un signe et la parole est une parole ; c'est à dire que la parole est un acte d'énonciation clair et sensé alors que l'on ne parle de signe qu'en l'absence de sens en ce sens que le signe n'en est que le support.

    On ne parle de sens que lorsqu'il y a unité. Unité de quoi ? Unité de l'idée qui figure dans l'esprit commun des acteurs de la communication. Il faudra aussi faire attention de ne pas croire que l'unité est une division ou quelque chose de mesurable dans l'ordre de la quantité. L'unité est d'ordre immatériel, elle n'est pas un individu déterminé faisant partie d'une espèce définie. L'unité est l'esprit même. L'unité, à la fois présente et absente en chacun de nous, en même temps qu'elle fonde l'essence même de tout individu elle échappe cependant à sa forme.

    L'unité est cette communauté d'esprit d'individus réunis autour de la naissance d'une idée, et naturellement l'idée naît de cette unité à qui elle reste indéfiniment redevable. Le sens du mot "ROC" n'a de sens que dans l'esprit des interlocuteurs qui l'énoncent dans la communication, et cette "CHOSE" dont le chamanisme linguistique feint à penser que le mot "ROC" désignerait, reste naturellement après tout une "CHOSE" c'est-à-dire hors du langage. Le problème est maintenant de savoir si oui ou non, aux yeux de cet Occident apparemment damné, l'esprit subsiste hors du langage, c'est-à-dire s'il demeure hors de la parole.

    Et puisqu'on a chosifié le mot de parole aux termes de l'extrêmisme, c'est-à-dire qu'on a rompu le sens par un tiers vide de sens en deçà duquel on a mis un mot cadavre appelé "signifiant" et au delà duquel on a placé un mot fantôme baptisé "signifié", la question est donc de savoir si oui ou non l'esprit est matériel, en d'autres termes si son activité est humaine ou animalière. L'horreur de cette opération de sabotage aurait été moins nauséabonde si la fourberie y était moins prononcée, c'est-à-dire si l'on n'avait pas travesti aussi grossiérement la réalité des termes de l'opération en question ; en effet le couple "signifiant-signifié" étant de nature ou classe grammaticale "verbale" (le premier participe présent et le second forme passive), la notion qui, divisée, aurait pu leur donner naissance aurait dû être elle aussi de nature ou classe grammaticale "verbale" et non "nominale" comme l'est évidemment le mot "signe".

    Au commencement était le verbe.

    A l'instar de ce Dieu d'Israél qui, depuis plus de 5000 ans, ne se décide résolument pas de se trouver un nom convenable, ce qui de tout temps a été scindé en deux (signifiant-signifié) par le chamane linguiste ne se décide lui aussi pas de trouver son véritable nom sous le verbe "signifier", et ne césse de se cacher sous l'habit nominal du mot "signe". Quelle est finalement aujourd'hui la différence entre ce que l'on croit désigner sous le mot de "Nom" et ce que l'on croit désigner sous celui de "Verbe" si ce n'est que le "Nom" est une sorte de ruine du "Verbe" en ce sens que le "Nom" était initialement un véritable "Verbe", c'est-à-dire un acte d'effectuation d'une réalité concréte qui par la suite s'est figé dans le fossile d'une désignation imaginaire

    Comment depuis prés d'un siècle aucun penseur de cet Occident, si féru de son "je pense je suis", ne s'est encore rendu compte de cette grotesque fourberie, le signe n'est pas de la même classe grammaticale que celle dont participe le couple "signifiant-signifié", le premier est de classe grammaticale "nominale" alors les deux derniers sont de classe grammaticale "verbale", il y a là une imposture maccabre dont se nourrissent les vampires de la judéo-chrétienté tout entière.

  3. #3
    zanzibar Guest

    Par défaut la "Chose", une folle obssession en Occident.

    suite:

    on se demande ce que pourrait bien cacher en son sein ce vocable de "Chose" dont la délinquance intellectuelle d'Occident use et abuse dans ses pratiques sorbonniennes. On prétend que le terme "Chose" désigne l'insignifiable, mais franchement l'esprit humain peut-il énoncer un mot sans qu'il ne signifie quelque chose, le terme "Chose" du seul fait qu'il figure dans le langage humain il doit necesairement signifier quelque chose, il est impossible qu'il en soit autrement ...

    que signifie donc le vocable "Chose" ?

  4. #4
    samsoul Guest

    Par défaut

    Sur la question du couple signifiant-signifie et sur le sens des symboles, un excellent ouvrage de Dan Sperber "le symbolisme en general" ou l'auteur trouve une alternative a l'explicatiion linguistique en se dirigeant, certes timidement mais c'est un debut, vers les sciences cognitives.

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