Vers l' introduction : de quoi il s'agit dans ce sujet: Il s'agit donc de savoir si cette condition , observer, est ou non suffisante.
Le présupposé que vous devez admettre: il est nécessaire d'observer. Hors de question de le traiter,.
Attention: il s'agit de la science.

Voir plus bas le corrigé de Lucie.

ÉTONNEMENT => Que l'on puisse poser cette question, tellement la répose "oui" semble évidente! Avec l'étonnement l'acte de philosopher commence: on questionne la question: il y a un problème: la question de la question.
Pourquoi poser la question?
Point n'est besoin de penser pour répondre.
L'opinion répond "oui", c'est évident.
Cela vous donne la première partie:

I) Il semble que oui : celui qui prend le temps d'observer attentivement aura une connaissance progressive de ce qu'il observe.
Pour développer il faut chercher ce qu'il y a de vrai dans l'opinion.
Notez que l'opinion a ajouté: attentivement.

Revenez , maintenant aux termes du sujet :
Suffit-il: = ne manque t-il pas quelque chose d'essentiel, sans quoi l'observation ne permettrait pas de connaître
Il vous faut donc définir "observer"
S'agit-il d'ouvrir les veux et de garder au foyer de la conscience ,par exemple, le ciel étoilé pendant plusieurs nuits? Cette observation "immédiate" ne peut engendrer que de l'admiration et en aucun cas une connaissance : on peut dire que cela existe mais non ce que cela est: ces points lumineux! ... ça éclaire...ça brille...ce sont des dieux ... Ouvrez l les yeux, c'est un monde d'erreur qui rentre, selon la formule du philosophe Alain.
JEAN Pierre Luminet i conclut son article paru dans Science et Avenir ( Hors série, "Le ciel de l'été)


"On ne peut voir dans le ciel que ce qu'on s'est préparé à voir"



connaître: c'est un acte de l'esprit.

A très bientôt.
Joseph