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Discussion: « SERVITUDE ET SOUMISSION » La Boétie, Montesquieu, Ibsen...

  1. #71
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    Bonjour à toutes et à tous.

    Commencez par lire ou relire ce post:
    http://forum.philagora.net/showthrea...s-de-la-nature.......

    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  2. #72
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    Pour Montesquieu il n'y a pas que le droit positif dans sa diversité. Il y a des lois qui ont un rapport avec la diversité des êtres,autant dire la réalité." la nature des choses" dit notre auteur.

    Cette sorte de droit naturel est universel , se retrouve dans tout ce qui est ajusté à chaque réalité, à chaque concept général: la divinité, l'ange, les bêtes , homme etc....
    " la divinité à ses lois,le monde matériel a ses lois, les intelligences supérieures ont leurs lois, les bêtes ont leurs lois, l'homme a ses lois...."

    Ont peut dire que la forme est la même alors même que le contenu est différent en fonction d'un concept:tous les hommes=l'homme.
    En ce sens on peut dire que la loi régit le réel, que les êtres particuliers intelligent ont aussi des lois qu'ils n'ont pas faites. Elles étaient simplement possibles. Elles n'en préexistaient pas moins comme possibilité aux lois faites par les hommes.
    Or dire qu'il n'y a que des lois faites par l'homme qui existent serait dire une absurdité, comme si "avant d'avoir tracé de cercle tous les rayons n'étaient pas égaux".


    En conséquence on peut affirmer que avant la loi positive existait la justice, des rapports de justice (égalité et proportion.)

    Ce qui signifie que l'idée de juste préexiste à l'exercice de la justice,: le droit naturel fonde, en conséquence le droit positif.



    A suivre: Rapports de justice et rapports d'équité
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  3. #73
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    Donnons, avec Montesquieu un exemple de rapport antérieur à la loi positive:


    Les rapports d'équité:
    dans de tels rapports la justice est ajustée (mise en relation) avec des circonstances particulières c'est à dire , par exemple, ce qui empêche un individu d'être réductible à un concept universel, ce qui fait le quotidien des hommes dans la diversité de leurs rapports contingents
    .
    S" il y a des sociétés d'hommes intelligents = il est juste de se conformer à ses lois.

    "s'il y avait des êtres intelligents qui eussent reçu quelque bienfaits ils devraient en avoir de la reconnaissance"

    "qu"un être intelligent (qui sait ce qu'il fait)qui a fait du mal à un être intelligent mérite de recevoir le même mal..."

    On voit que le concept clé à saisir c'est l'antériorité de l'idée de justice dans laquelle brille l'égalité, et qui préexiste à l'exercice de la justice selon les lois positives postérieures.

    On comprend qu'il peut y avoir une dérivation des lois positives inspirée par le droit naturel.
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  4. #74
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    Dans les lettres persanes, Montesquieu met en pleine lumière que le despotisme est le mal absolu, par ses effets
    . Il possède déjà les concepts qui apparaîtront dans l'argumentation de l'ESPRIT DES LOIS.

    Il nous reste donc à nous attarder sur " le despotisme" selon Montesquieu.

    Propédeutique:


    Les lois , inspirées par l'esprit de raison, doivent limiter , autant que possible, les abus de pouvoir , et être un obstacle au despotisme.
    L'esprit des lois c'est donc la raison qui lutte contre les excès , avec ses grands principes: identité, causalité, tiers exclu.L'esprit des lois c'est donc un ensemble structuré de rapports autres que ceux que l'on constate dans l'organisation physique, visible. Il s'agit d'enlever le voile, de découvrir la profondeur du visible.



    c'est le principe qui anime la nature.
    A paraître comme propédeutique:
    Le réel est au bout de la lorgnette car le principe est la condition de l'existence dans la mesure où c'est le principe qui anime la nature.
    Le principe est passion, ce qui s'éprouve soi-même: la crainte, ,l'honneur mais aussi la modération,et, singulièrement la vertu, cette faculté de donner la priorité à l'universel.
    Notons que le principe est invisible, ce qui nous fait comprendre la nécessité de la science: la science est recherche de ce qui ne se voit pas: seule une hypothèse scientifique peut rendre compte des faits.
    La science est nécessaire parce que l'apparence et ce que la chose est ne se confondent pas. (Pensez à la structure)
    Cela est au fondement de la démarche de Montesquieu.


    A paraître: Le despotisme
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  5. #75
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    Ne pas se prendre au sérieux mais prendre la culture au sérieux.
    Joëlle Llapasset -
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  6. #76
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    Par défaut Le despotisme

    Dans les lettres persanes (histoire des troglodytes) Montesquieu nous a préparé à comprendre que le principe de la république c'est la vertu, l'exercice de la vertu par chacun= le peuple est le souverain.
    Le principe de la monarchie c'est l'honneur.

    Le principe du despotisme c'est la crainte :
    Par principe il faut entendre ici ce qui fonde,ce qui fait agir les gouvernements.
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  7. #77
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    Pourquoi est-ce la crainte et non pas la vertu ou l'honneur?
    On peut se passer de la vertu( la crainte suffit), et l'honneur inspirerait des projets pour nuire au despote qui ne saurait qu'en faire.
    Ce qui incombe au despote est très simple: il lui suffit de le gouvernement politique et civil avec le gouvernement domestique du sérail.
    Ce qui lui facilite la tâche c'est l'importance de la religion qui ajoute la crainte à la crainte.

    Du reste Montesquieu ajoute que "la conservation de l'état n'est que la conservation du prince " avec ses caprices et ses règle, et,bien entendu la protection de sa citadelle et de sa ville..
    Le despotisme : notre auteur cite les Turcs et..la Russie.
    La marque du despotisme est dans tout le pays, ce qui généralise la crainte.
    On sera surpris de la sagacité de Montesquieu.

    Rappelons que, pour Montesquieu, être vertueux, c'est donner la priorité à l'universel.

    "dans la république ce que j'appelle la vertu est l'amour de la patrie, c'est à dire l'amour de l'égalité. C'est une vertu politique....c'est le ressort qui fait mouvoir le gouvernement républicain, comme l ' honneur est le ressort qui fait mouvoir la monarchie...."
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  8. #78
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    Par défaut Un sujet sur L'esprit des lois....

    On a reproché à Montesquieu de faire de l'esprit sur les lois.
    Ce reproche vous paraît-il justifié.

    accroche.
    vous pouvez très bien partir d'une citation du livre V, chapitre 13:
    " Quand les sauvages de la Louisiane veulent avoir du fruit,ils coupent l'arbre au pied et cueillent le fruit. Voilà le gouvernement despotique."

    Que veut faire apparaître l'auteur?
    En quoi le comportement décrit met en évidence l'essence du despotisme?
    Montesquieu fait-il de l'esprit?
    Montrez que la loi n'est ici que le bon plaisir du despote.
    Que relève ce comportement?

    Que faut-il entendre par "faire de l'esprit?
    ........
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

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