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Discussion: Peut-on dire qu'un acte est inhumain?

  1. #31
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    Partons d'un fait peu contestable, pour comprendre qu'il y a un devenir passé de la science:

    - Quelle est l'origine du renouvellement des théories scientifiques sinon l'échec d'une prévision, la contrainte exercée par une résistance dans une expérimentation qui fait apparaître une observation réelle mesurable distincte de l'observation théorique prévue?



    ex: La théorie ondulatoire de Young (1805), reprise par Fresnel en 1822, puis par Maxwell en 1870 sous le nom de théorie électromagnétique rencontre l'expérience inassimilable ou la déduction contraire aux faits:

    l'échec de Michelson et Morley qui tentent de mettre en évidence le mouvement de la terre en s'appuyant sur le rôle de l'éther, milieu de propagation de l'onde lumineuse. La théorie s'efface alors.


    Dès lors le renouvellement des théories scientifiques n'est-il pas certitude limitée d'avoir rendu compte d'un plus grand nombre de phénomènes? Ce serait le pouvoir d'intégration de la nouvelle théorie qui la qualifierait davantage et non sa vérité.

    Une connaissance scientifique est propre à une époque, elle est provisoire: la physique d'une époque c'est l'ensemble des hypothèses et des expérimentations de l'époque.
    L'ambiance de la science est donc le provisoire.
    Quand on dit qu'une connaissance scientifique est vraie, c'est une manière de parler: on veut simplement dire qu'elle est la mieux adaptée à son objet, pour le moment.
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  2. #32
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    Voici maintenant un post à lire: ce qu'une élève a fait: cela vous donnera une idée du travail à accomplir!

    http://forum.philagora.net/showthrea...it+du+bac+2015
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  3. #33
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    En suivant ce lien tu auras une idée de ce que un enseignant peut écrire sur le problème, la question de la question posée:
    http://www.philagora.net/corrige/th-sci-vr-prov.php cours-y vite (Riri 2)



    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  4. #34
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    Par défaut Première dissertation:"Faut il supprimer toute croyance pour devenir libre?

    Bonjour Claude.
    Voici l'aide demandée pour ne pas rester seul devant le sujet.

    Accroche=> Problématique=> Étonnement, formulation du problème=> L'enjeu
    Accroche=> Problématique=> Étonnement, formulation du problème=> L'enjeu
    Pour une accroche.
    Vous pouvez commencer par vous étonner devant cette coordination "et" qui semble bien saugrenue à l'opinion. La croyance n'est-elle pas l'ennemie de la liberté et seuls les couards n'osent plus reprendre l'"écrasons l'infâme" de Voltaire. Les grands croyants n'ont-ils pas jalonné l'histoire de conquêtes, d'asservissements, nourris par le rêve de plier le monde à la loi d'un Dieu, le leur bien entendu, avec de multiples figures de cette formule: "Compelle eos intrare", force les à entrer ...

    Stratégie pour la problématisation.
    Cela mérite donc un examen minutieux de ce qu'on entend par croyance et par liberté, un raisonnement vigilant c'est à dire une enquête illuminée par la raison.
    Etonnement => formulation du problème => plan.
    En fait on part d'un embarras: le froid ne m'étonne pas mais si j'ai froid et chaud en même temps, je commence à m'orienter vers la problématisation. L'embarras tient à ce que je veux tantôt complètement disjoindre croyance et liberté et au même moment, je cherche à les rapprocher: que la croyance semble l'ennemie de la liberté et que sans la croyance la liberté n'existerait pas et laisserait la place à un déterminisme mécanique, c'est peut-être ce qui peut me conduire au problème

    L'enjeu.
    L'enjeu d'un tel sujet est immense: si on ne peut pas distinguer la croyance et la liberté toute atteinte à la croyance devient une atteinte à la liberté: encore faut-il qu'il s'agisse bien d'une croyance et non pas d'une passion, d'une structure fixée de la conscience ou si l'on préfère d'une croyance morte parce que dans une telle croyance morte ce qui s'affirme ce n'est plus l'adhésion libre d'un sujet mais la manipulation ...l'aliénation à la volonté d'un autre , les stratégies de la prise du pouvoir...

    Pour la recherche du plan.
    Puisqu'il est articulé sur le problème, il jaillit souvent d'un problème bien posé.


    1- La part de vérité qui habite l'opinion selon laquelle la croyance exclut la liberté et selon laquelle il faut donc combattre la croyance pour sauver la liberté. La croyance serait une pensée morte, une structure fixée de la conscience, une passion, une aliénation.

    2- La vérité n'est-ce pas que:

    La croyance étant un acte de la volonté, sa caractéristique essentielle est donc la liberté.

    La liberté naîtrait d'un acte de la croyance qui s'élève à l'affirmation de la liberté comme postulat de la raison pratique. La croyance serait alors pensée, liberté.

    3- Dans la troisième partie, faire intervenir la solution du problème en distinguant la croyance qui se nourrit de doutes surmontés, la croyance raisonnable et la certitude signe de pensée morte: c'est cette dernière qui écrase la liberté. Le fanatisme.
    Il s'agit donc de faire place à la croyance et ce faisant de faire place à la liberté!

    Pour une conclusion.
    Croyance et liberté, deux faces d'une même réalité humaine?

    Conséquence: regardez l'enjeu: il s'agit de l'humanité et toute erreur d'appréciation pourrait bien lui être fatale: en conséquence ...

    => Quelques points d'appui:
    Voir Kant dans cette page: La croyance: le problème du rapport entre l'intelligible et le sensible
    http://www.philagora.net/ph-prepa/croyance/
    Sur le problème des postulats:
    Le postulat c'est ce que je vous demande de m'accorder sans démonstration, ce sans quoi un discours rigoureux ou une exigence raisonnable s'effondre: je vous demande un acte de votre volonté, un acte de courage, qui affirme plus que ce que l'intelligence éclaire, une croyance.
    Cette croyance est raisonnable car sans elle, par exemple, des exigences de la pure raison pratique n'auraient plus de sens: peut-on exiger que quelqu'un résiste à ses appétits, agisse par devoir, s'il n'y a pas de liberté? Sans ces postulats que sont la liberté, l'immortalité de l'âme, Dieu, la vie morale exigée par la raison pratique est en effet impossible.
    La raison théorique ne peut mettre en évidence que des lois nécessaires qui excluent la liberté. En aucun cas elle ne peut dire le devoir. Je suis donc amené à la croyance raisonnable en la liberté par le devoir, l'impératif catégorique. Le postulat est donc une pensée, une croyance raisonnable qui m'élève au dessus de ma nature sensible déterminée: Pas de liberté sans croyance, pas de croyance sans liberté.
    Pascal: "La volonté est un des principaux organes de la créance." Pensées 375

    Vous avez à chercher comment comprendre cet étrange "consanguinité" entre la croyance et la liberté. Commencer par lire ces deux pages de "révision":
    L'illusion
    La certitude est-elle un signe de pensée morte? => moteur de recherche
    Bonne continuation
    Joseph
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

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