Pouvons-nous nous affranchir de l'ordre du temps?
Bonjour
Je suis pour balancer des sujets difficiles en début d'année. Après tout on n'entre oas en philosophie avec de la guimauve
Joseph
Evidemment pour un sujet difficile, l'aide doit être conséquente, pas à pas pour ainsi dire.
Commençons par une approche des termes du sujet qui nous mènera à trois grandes notions.
Voilà un sujet "trapu" . Il va nous permettre d'approfondir une notion qui nous concerne : le temps vu sous l'angle d'un ordre auquel nous ne pouvons qu'obéir.
Parler de l'ordre du temps c'est parler de l'ordre irréversible du temps , on ne revient pas en arrière, hélas diront certains.
Notez déjà que l'ordre c'est à la fois ce que l'on subit, ce à quoi on obéit mais aussi ce qui rend possible de nous retrouver dans les choses au sens large, par exemple dans les nombres.
Le temps est passion, ce que l'on subit, la charge de l'existence: ce à quoi on ne peut échapper: il est violence.
S'affranchir c'est passer de l'esclavage à la liberté.
Le présupposé du sujet est que nous sommes d'abord esclaves. Comprenez maintenant que l'implicite du sujet c'est la liberté.
D'où sa difficulté:comment allons-nous articuler ce qui semble se fuir comme l'eau et le feu, le temps et la liberté à conquérir?
Quel sera le troisième terme, l'instrument de liberté?
Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir