Optique 7


Aristote et le ciel
Pour Aristote*: «Refus de la physique du ciel.

"les lois physiques d'ici-bas ne valent pas là haut; les cieux sont divins et obéissent à des principes immuables, alors que le monde sublunaire est soumis aux rudes lois de la génération et de la corruption." La physique et l'infini de Jean-Pierre Luminet et Marc Lachièze-Rey .
Dominos/ Flammarion bas de la page 17




La conception des dieux grecs est très intéressantes:

( Ne jamais l'oublier quand on étudie Aristote.)

L'Apollon de Piombino nous montre la tête du dieu qui ne voit pas, n'entend pas....Inutile de le prier.
Il ne s'agit pas des dieux de la foule.
C'est très simple: les astres sont des dieux, il ne peut y avoir de connaissance des dieux.


- Les dieux courent.
En grec courir se dit "thein" et dieu se dit "théos" (philagora= j'aime,phil, la communication, agora)
Théophile= qui aime, phil, dieu, théo de théos.
Le dieu est celui qui court dans le ciel.

- Ils sont éternels car sans cesse ils reviennent à leur point de départ .

- Ils sont indifférents car ils n'errent pas ,ils ne dévient pas. (d'où le problème des astres errants)

- Inutile de les prier....

- Un être parfait ne désire pas, il ne demande rien aux hommes, en conséquence il ne récompense pas et il ne punit pas, il ne se met pas en colère (la colère est un signe de faiblesse, "quand on n'y arrive pas) or les dieux sont forts.

(=> Epicure texte 3: http://www.philagora.net/philo-bac/bonhepic.php
)

L' Être en acte, pleinement achevé, ayant sa fin en soi, ne comportant aucune puissance (potentialité, virtualité) serait soustrait au devenir: le dieu. L'absolu comme ce qui a sa raison d'être en soi. Certes, notre élan vers l'absolu se marque dans notre volonté obstinée à douter de nos réalisation scientifiques et techniques et à rectifier nos conduites. Mais finalement nous restons en puissance: l'ambiance de l'existence humaine comme de la science c'est le provisoire. (joseph)