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Discussion: L'infini, l'Esprit, Optiques (1à 10), prérequis, optiques (suite)

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  1. #1
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    Par défaut L'infini, l'Esprit, Optiques (1à 10), prérequis, optiques (suite)

    Mieux cerner l'esprit: ses trois caractéristiques:

    *les trois caractéristiques fondamentales de l'esprit sont:
    1) la fidélité à soi-même dans une reprise constante de ses opérations dans leurs lignes fondamentales: pensée, action, affectivité, reprise qui suppose une possession de soi, une loi toujours identique, une norme reconnue constamment comme telle, et non pas du tout la loi transcendante d'un mécanisme, loi qu'on ignore et que l'on ne fait que supposer pour expliquer l'identité constatée de l'extérieur d'un même mouvement, identique pour un spectateur en troisième personne, mais non pour lui-même. Cette identité voulue, cette règle opératoire qui fait communier toutes nos actions et toutes nos pensées dans un même dessin n'est pas d'ailleurs une simple loi de répétition pure et simple. Dans le domaine individuel ou social, il ne s'agit pas de reprendre pour répéter, mais pour s'adapter et aller plus loin. Autrement dit cette répétition qui suppose une norme de la répétition est en même temps une norme nécessaire du progrès; elle en est essentiellement la condition;



    2) la possession par l'esprit de toutes les lois ou formes spirituelles possibles avec toutes leurs conséquences rationnelles, et cela dans leur individualité la plus absolue, de telle sorte que l'intersubjectivité est toujours possible, dans l'espace et dans Je temps, avec toutes les modalités de l'influence des individus les uns sur les autres;


    3) le pouvoir de judication qui fournit en somme la direction du progrès et qui ne connaît aucune limite, aucun objet qui lui soit soustrait.
    LACHIEZE-REY*Pierre Réflexions sur la nature de l'esprit* , conclusion

    *Cet article posthume a été établi d'après un texte qui était sans doute un projet de cours ou de conférence. Le texte était inachevé et aurait vraisemblablement fait l'objet d'une mise au point et d'une révision. En dehors de quelques minimes corrections, nous avons cru devoir le laisser dans l'état où il se présentait. ALbert Lachiéze-Rey


    A suivre
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  2. #2
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    Par défaut L'infini . Optique, 1,2,3,4,,5,6,7,8, 9, 10.....

    Optique 1
    Bonjour à toutes et à tous

    Ce n'est pas un hasard si les perspectives sur l'individu nous amènent à un carrefour où se croisent l'esprit ,l'individu et l'infini.
    Notre prochain thème sera donc l'infini. Comme pour le temps vécu, la guerre, et l'individu nous procéderons par perspectives et par des chemins convergents.

    Je choisis comme livre de références*:
    La physique et l'infini de Jean-Pierre Luminet et Marc Lachièze-Rey .
    Dominos/ Flammarion127 pages.

    Bonne lecture et à bientôt.
    Joseph





    Marc est le petit fils de Pierre Lachièzeraie (philosophe auteur célèbre de Le monde, le moi et Dieu) qui a marqué bien des étudiants et des professeurs de son époque. Par exemple Francis Courtès, historien de la philosophie.
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  3. #3
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    L'infini
    Optique 2
    Essayons de cerner ce thème*: l'infini
    Est-ce un concept*? L'infini peut-il être saisi, peut-il être connu*?


    «Ce qui est directement connaissable est fini...L'infini est-il dans les choses...est-il seulement dans notre esprit, comme une fiction nécessaire à la pensée, mais à quoi nulle réalité physique ne saurait correspondre?La physique et l'infini page 7 ,Dominos/ Flammarion.
    Si la physique classique doit renoncer à la mesure que deviendra-t-elle*?
    Or il est évident que l'infini n'est pas mesurable.


    Le concept prend ensemble ce qui est possible (peut exister) ou ce qui existe. Au contraire de l'idée ce à quoi rien de sensible ne correspond., Le concept permet de saisir la nature
    d'une chose, par l'abstraction*: c'est , en quelque sorte un outil de l'intellection*: action de comprendre, prendre ensemble une diversité par ses éléments constitutifs*: l'arbre.

    On voit par raison évidente que l'infini n'est pas un concept car le concept s'exerce sur ce qui est fini, déterminé, limité, pour tout dire le plus souvent observable directement ou indirectement (microscope électronique ...) et que l'infini n'est jamais fini, défini, déterminé, déterminable*: il ne peut être saisi. ( ici si je dis etc et caetera, et le reste...j'ouvre l'infini en retanchant la limitation et j'interdis une connaissance exhaustive)

    Est-ce une idée*? Ce qui revient à dire*: est-ce une pensée*?

    On peut penser ce qui ne peut être connu.Or l'infini , toujours inachevé , ne peut être connu.
    L'infini est donc de nous. Et en nous, ou n'est pas.

    Descartes nous dit que la notion d'infini est première en nous,*»avant celle du fini*» parce que, .je conçois l'être ou ce qui est , sans penser s'il est fini ou infini,c'est l'être infini que je conçois*; mais afin que je puisse concevoir un être fini il faut que je retranche quelque chose de cette notion g*générale de l'être, laquelle par conséquent doit précéder.*» ( lettre du 23 Avril 1649.

    C'est dire que l'infini est en quelque sorte donné, par un acte de l'esprit qui le forme par une soustraction*: «*je retranche*» quelque chose (la limitation de l'être comme perfection) de la notion générale de l'être.
    ( notion=idée impliquant les caractères essentiels de l'objet).


    Si l'infini est le résultat d'une soustraction il n'est rien de concret, de saisissable. Infini= qui n'est pas fini.
    L'infini ne serait peut-être pas une pensée mais le résultat d'une opération qui *débouche sur une impuissance d'imaginer*: pour Valéry la place est libre pour l'imagination. En soustrayant de la notion générale de l'être fini un caractère essentiel qui permet de le saisir non seulement j'interdis de connaître l'infini mais j'interdis de le penser*: je ne peux que l'imaginer.

    L'infini n'est alors qu'une loi de constitution toujours ouverte. «*L'idée d'un infini opératoire, virtuel
    correspondant à une simple possibilité d'itération, semble bien tout ce qui est représentable, même dans l'infini physique*» Poirier, l'infini et le réel,53,XVIII semaine internationale de Synthèse.
    Itération*: répétition d'une opération qu consiste à nier le caractère fini de ce qui est.

    On comprend que la physique ait eu horreur de ce caractère hypothétique*: que peut-on mesurer s'il n'y rien de mesurable*?, par définition*?

    Vous pouvez lire les 10 premières lignes de notre livre de référence*:La physique et l'infini
    La physique et l'infini de Jean-Pierre Luminet et Marc Lachièze-Rey .
    Dominos/ Flammarion127 pages.
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  4. #4
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    Optique 3


    => Lire le prérequis n°1:

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  5. #5
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    Optique 4

    Le sens de l'oeuvre: La physique et l'infini Comprendre l'orientation de l'oeuvre*: La physique et l'infini page 9

    «*Les progrès dans la compréhension des phénomènes naturels ont presque toujours été accompagnés par l'élimination des infinis*»
    a) Constatation peu contestable (établie par l'histoire des sciences) = ce qu'il faut accorder. Tout ce qui relève au déterminisme exclut un recours à l'infini.
    «*presque toujours*»*: ce n'est pas une loi, il y a des exceptions.
    «*accompagné*»*: accompagner ce n'est pas produire.(déterminer)
    «*élimination*»*: action de faire disparaître un paramètre inutile ou gênant*: la référence à l'infini empêche la mesure. On ne mesure, on ne pèse que ce qui est limité, puisque mesurer, par exemple c'est comparer deux espaces.

    « Mais
    la physique moderne , par exemple la théorie quantique , ou les modèles de trous noirs , fait surgir de nouveaux infinis.*»
    «*
    Au XXème siècle le déterminisme s'efface donc et avec lui s'éloigne le rêve d'annuler le temps, de retrouver sous l'apparent devenir la répétition du même, de calculer le futur et de remonter le passé par simple calcul selon le rêve de Laplace.

    b) Objection: on ne s'est pas débarrassé, pour cela de l'infini.

    «*La physique moderne*«*: Par l'expression physique moderne on désigne plusieurs théories*: la Relativité Restreinte, d la Relativité Générale et de la Mécanique Quantique (mécanique ondulatoire) , nées au XX° siècle.
    «*Fait surgir*» par la théorie. Ne jamais perdre de vue*: Bachelard*: «*Rien n'est donné, tout est contruit*» fait apparaître aux yeux de l'esprit ( Il verra par raison évidente)
    «* la théorie quantique*»*: elle signe la fin du déterminisme . Adieu la prévision par une belle tautologie (dire la même chose)*:

    moment T1*: je connais la position et la vitesse des particules au même moment.Je peux calculer leur position au moment T2*: le déterminisme triomphe. J'ai prévu.
    "Il y a déterminisme (théoriquement), quand des positions et mouvements d'un groupe de particules on peut déduire rigoureusement les positions et mouvements de ce groupe pour n'importe quel instant ultérieur" Ruyer, La genèse des formes vivantes page 27.
    Or un des fondements de la théorie quantique est*: On ne peut déterminer en même temps la position et la vitesse d'une particule*: si je détermine sa position je perds sa vitesse car je l'immobilise, si je calcule sa vitesse, je perds sa position*!
    C'est un principe d'incertitude,*; Il fonde l'indéterminisme .
    A partir du moment où les trajectoires sont «*floues*» déterminer , au sens strict, devient impossible , la seule route est celle du calcul des probabilités. Le ciel sera reconstruit ( p 67) , la matière renormalisée (p 92) ,
    l'infini repensé (p105). (La physique et l'infini de Jean-Pierre Luminet et Marc Lachièze-Rey .
    Dominos/ Flammarion127 pages.)
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  6. #6
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    Par défaut Comment susciter l'appétit de lire?

    Optique 5


    TEST N°1



    Notez votre intérêt pour ces expressions de 1 à 5


    Première partie comprendre:


    L'infini du ciel

    p12=> p 41
    -Le Monde et l'infini =>
    L'infini existe-t-il ? Optique 9 Point de vue d'Aristote
    -Les confins du Monde
    -Aristote controversé
    -Bruno ou l'ivresse de l'infini
    - La nouvelle astronomie
    -la nuit noire et l'infini
    -Le nouvel espace-temps
    -Un univers en expansion
    - Alors fini ou infini*?
    L'infini de la matière
    - Le continu, l'extensif,l'infini
    -Le calcul infinitésimal
    -La divisibilité de la matière
    - Le corps noir et l'infini

    L'infini du trou p 51 => 61
    - L'emprisonnement de la lumière
    -Les faux infinis du trou noir
    -Les vrais infinis du trou noir
    -L'infini censuré
    -L'infini évacué[/SIZE]





    de 1à2: en prépas scientifique?
    de 3 à 5: vous savez maintenant ce que c'est que l'appétit de lire er singulièrement La physique et l'infini.


    Même manière de procéder:

    Deuxième partie: réfléchir

    Le ciel reconstruit
    p 67 => 91
    -Le paradoxe de l'espace infini
    - La topologie de l'Univers
    -L'illusion de l'infini
    -Le spectre du temps fini
    -Le spectre de la singularité

    La matière renormalisée p 92 => 103
    -Le vide
    -La renormalisation
    -Les supercordes
    -La relativité d'échelle
    L'infini repensé p105 => 109
    -Les infinis déguisés.


    A suivre: Comment le mettre en tableau?
    A suivre: mieux comprendre Mise en tableau des correspondances comprendre => Réfléchir
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  7. #7
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    Par défaut L'infini: prérequis.

    Prérequis n°1

    La physique et l' infini de Jean-Pierre Luminet et Marc Lachièze-Rey .
    Dominos/ Flammarion127 pages.
    La collection Dominos propose deux paries: un exposé pour comprendre,un essai pour réfléchir

    1) Comprendre: "Comprendre, c'est comprendre par l'unité." Ricoeur,*Histoire et vérité,*page 29. ( saisir un sens)
    "comprendre pourquoi, à chaque moment de l'histoire,le statut de l'infini dans les sciences physiques est inextricablement lié à son statut métaphysique"( La physique et l'infini page 9)
    Comprendre c'est saisir un sens, une signification et une orientation.
    C'est prendre dans des limites, prendre ensemble selon un point de vue synthétique, non pas recomposer en combinant du simple pour aboutir au complexe mais ramener à l'unité d'un sens , d'une intention, d'un projet, au point que l'un devient la raison du multiple: comprendre c'est parier pour le sujet auteur de ce qu'il pense et de ce qu'il fait.

    => La compréhension procède donc par sympathie qui mise (fait un pari ) sur la cohérence d'un sujet avec lui même, sur la cohérence de ses actions avec une fin: si l'acte prend son sens du projet, alors un être raisonnable sensiblement affecté relève de la compréhension qui prend en considération son point de vue de moi et de sujet. En ce sens comprendre un acte c'est toujours le ramener à l'unité, prendre en compte sa signification terminale.

    2) Réfléchir: revenir sur
    La réflexion c'est le retour de l'esprit sur son activité propre pour remonter aux principes qui la constitue ou l'explique.*
    Comprendre que la réflexion recherche une pensée maîtrisée: elle recherche la maîtrise consciente de la pensée sur elle même, ce qui implique la destruction des opinions, une mise à distance des illusions.

    Réfléchir c'est exercer en conséquence une activité autonome. Si l'essence de la pensée c'est bien la liberté toute pensée implique la réflexion avec la volonté de dépasser les données de la conscience immédiate.

    Réfléchir c'est faire attention, garder au foyer de la conscience les informations que l'ont veut acquérir pour les comprendre et les retenir


    Statut*: situation de fait pour l'histoire. Ce qui est la règle . Un état qui dure.

    Métaphysique*: qui vient à côté (après) des livres de physique dans l'oeuvre d'Aristote.
    Métha signifie d'abord après, puis au-delà et donc au-dessus.
    Est métaphysique ce qui dépasse le sensible dans un mouvement de l'esprit qui donne un sens, une orientation.

    Le philosophe Kant avertissait :

    «* Que l'esprit humain renonce une fois pour toutes aux recherches métaphysiques voilà à quoi on ne doit pas s'attendre...*»

    Ce qu'il faut comprendre c'est le sens de cette liaison , comme si le statut de l'infini ne pouvait être dissocié de son statut métaphysique*: malheureux celui qui s'attelle à défaire le noe ud qui les relie*; On croit chasser le statut métaphysique et il rentre par la fenêtre.
    Qu'est-ce que cela signifie*? Comment comprendre*?. Comment saisir cela?
    Par une enquête qui retrace ....
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  8. #8
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    Une piste: Dom Juan, l'illimité? => L'individu, l'Esprit, l'infini


    L'illimité: ce nom est une manière de faire signe vers l'infini : en quoi nous ne remarquons ni ne concevons aucune limite: c'est une manière de désigner Dieu. Parce qu'il voit les choses, elles sont mesurées à l'aune de son regard .

    On saisit le lien individu, Esprit, infini.

    "...pourquoi le statut de l'infini dans les sciences physiques est inextricablement lié à son statut métaphysique" (]La physique et l infini de Jean-Pierre Luminet et Marc Lachièze-Rey .
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  9. #9
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    Prérequis 2

    L'expérience cruciale repose sur l'existence de deux chemins de sens opposés, de sens contraire. C'est la confusion entre contradictoire et contraire qui génère l'illusion (= satisfaction imaginaire d'un désir) de la possibilité d'une expérience cruciale;

    En effet...

    a) Chaud est le contraire de froid parce que l'affirmation de l'un (il fait chaud) implique la négation de l'autre ( il ne fait pas froid). MAIS si je parle de la réalité du temps, la négation de l'un (il ne fait pas chaud) n'implique pas l'affirmation de l'autre (il ne fait pas nécessairement froid, il peut "faire bon"....).
    Ondes et corpuscules sont des concepts contraires (opposés):
    la négation de l'un (la lumière n'est pas formée de corpuscules) n'implique pas l'affirmation de l'autre (la lumière est formée d'ondes) ce qui invalide définitivement la possibilité de l'expérience cruciale car, dans la réalité, il y a toujours possibilité d'un troisième chemin.... à découvrir!

    b) Le contradictoire (chaud, pas chaud):
    deux concepts tels que l'affirmation de l'un impliquerait la négation de l'autre ET que la négation de l'un impliquerait l'affirmation de l'autre. Cela exige une connaissance parfaite que seule une construction par l'esprit (une définition) peut assurer. On est dans la vérité formelle, la cohérence de la forme d'un discours.

    c) On voit que l'expérience cruciale a la folle ambition de confondre un dilemme logique et une réalité à découvrir (encore inconnue), de ramener le contraire au contradictoire ce qui n'est possible qu'en oubliant la réalité, UN COMBLE pour une connaissance qui se présente comme effort pour cerner la réalité

    L'opposé n'étant pas le contradictoire, éliminer une hypothèse ne revient jamais à en confirmer une autre.
    Si dans un système postulé (= accordez- le moi sans démonstration) on peut supposer qu'il n'y a que deux routes, qu'est-ce qui permet d'affirmer que dans la réalité à laquelle il faut se plier il n'y a pas d'autres routes à découvrir?
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  10. #10
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    Prérequis 3

    "Dans cet effort que nous faisons pour comprendre le monde, nous ressemblons quelque peu à l'homme qui essaie de comprendre le mécanisme d'une montre fermée. Il voit le cadran et les aiguilles ... mais il n'a aucun moyen d'ouvrir le boîtier. S'il est ingénieux, il pourra se former quelque image du mécanisme qu'il rendra responsable de tout ce qu'il observe, mais il ne sera jamais sûr que son image soit la seule capable d'expliquer ses observations. Il ne sera jamais en état de comparer son image avec le mécanisme réel ..." Einstein et Infeld, L'évolution des idées en physique, page 34.





    "Regardons de plus près les deux géométries non euclidiennes. Dans celle de Lobatchevsky, que le langage technique appelle géométrie hyperbolique, il existe un nombre infini de parallèles. Dans celle de Riemann, appelée géométrie elliptique, il n'y a aucune parallèle." Carnap, Les fondements philosophiques de la physique, A. Colin.131.
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