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Discussion: L'infini, l'Esprit, Optiques (1à 10), prérequis, optiques (suite)

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  1. #1
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    Par défaut L'infini . Optique, 1,2,3,4,,5,6,7,8, 9, 10.....

    Optique 1
    Bonjour à toutes et à tous

    Ce n'est pas un hasard si les perspectives sur l'individu nous amènent à un carrefour où se croisent l'esprit ,l'individu et l'infini.
    Notre prochain thème sera donc l'infini. Comme pour le temps vécu, la guerre, et l'individu nous procéderons par perspectives et par des chemins convergents.

    Je choisis comme livre de références*:
    La physique et l'infini de Jean-Pierre Luminet et Marc Lachièze-Rey .
    Dominos/ Flammarion127 pages.

    Bonne lecture et à bientôt.
    Joseph





    Marc est le petit fils de Pierre Lachièzeraie (philosophe auteur célèbre de Le monde, le moi et Dieu) qui a marqué bien des étudiants et des professeurs de son époque. Par exemple Francis Courtès, historien de la philosophie.
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  2. #2
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    L'infini
    Optique 2
    Essayons de cerner ce thème*: l'infini
    Est-ce un concept*? L'infini peut-il être saisi, peut-il être connu*?


    «Ce qui est directement connaissable est fini...L'infini est-il dans les choses...est-il seulement dans notre esprit, comme une fiction nécessaire à la pensée, mais à quoi nulle réalité physique ne saurait correspondre?La physique et l'infini page 7 ,Dominos/ Flammarion.
    Si la physique classique doit renoncer à la mesure que deviendra-t-elle*?
    Or il est évident que l'infini n'est pas mesurable.


    Le concept prend ensemble ce qui est possible (peut exister) ou ce qui existe. Au contraire de l'idée ce à quoi rien de sensible ne correspond., Le concept permet de saisir la nature
    d'une chose, par l'abstraction*: c'est , en quelque sorte un outil de l'intellection*: action de comprendre, prendre ensemble une diversité par ses éléments constitutifs*: l'arbre.

    On voit par raison évidente que l'infini n'est pas un concept car le concept s'exerce sur ce qui est fini, déterminé, limité, pour tout dire le plus souvent observable directement ou indirectement (microscope électronique ...) et que l'infini n'est jamais fini, défini, déterminé, déterminable*: il ne peut être saisi. ( ici si je dis etc et caetera, et le reste...j'ouvre l'infini en retanchant la limitation et j'interdis une connaissance exhaustive)

    Est-ce une idée*? Ce qui revient à dire*: est-ce une pensée*?

    On peut penser ce qui ne peut être connu.Or l'infini , toujours inachevé , ne peut être connu.
    L'infini est donc de nous. Et en nous, ou n'est pas.

    Descartes nous dit que la notion d'infini est première en nous,*»avant celle du fini*» parce que, .je conçois l'être ou ce qui est , sans penser s'il est fini ou infini,c'est l'être infini que je conçois*; mais afin que je puisse concevoir un être fini il faut que je retranche quelque chose de cette notion g*générale de l'être, laquelle par conséquent doit précéder.*» ( lettre du 23 Avril 1649.

    C'est dire que l'infini est en quelque sorte donné, par un acte de l'esprit qui le forme par une soustraction*: «*je retranche*» quelque chose (la limitation de l'être comme perfection) de la notion générale de l'être.
    ( notion=idée impliquant les caractères essentiels de l'objet).


    Si l'infini est le résultat d'une soustraction il n'est rien de concret, de saisissable. Infini= qui n'est pas fini.
    L'infini ne serait peut-être pas une pensée mais le résultat d'une opération qui *débouche sur une impuissance d'imaginer*: pour Valéry la place est libre pour l'imagination. En soustrayant de la notion générale de l'être fini un caractère essentiel qui permet de le saisir non seulement j'interdis de connaître l'infini mais j'interdis de le penser*: je ne peux que l'imaginer.

    L'infini n'est alors qu'une loi de constitution toujours ouverte. «*L'idée d'un infini opératoire, virtuel
    correspondant à une simple possibilité d'itération, semble bien tout ce qui est représentable, même dans l'infini physique*» Poirier, l'infini et le réel,53,XVIII semaine internationale de Synthèse.
    Itération*: répétition d'une opération qu consiste à nier le caractère fini de ce qui est.

    On comprend que la physique ait eu horreur de ce caractère hypothétique*: que peut-on mesurer s'il n'y rien de mesurable*?, par définition*?

    Vous pouvez lire les 10 premières lignes de notre livre de référence*:La physique et l'infini
    La physique et l'infini de Jean-Pierre Luminet et Marc Lachièze-Rey .
    Dominos/ Flammarion127 pages.
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  3. #3
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    Optique 3


    => Lire le prérequis n°1:

    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  4. #4
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    Optique 4

    Le sens de l'oeuvre: La physique et l'infini Comprendre l'orientation de l'oeuvre*: La physique et l'infini page 9

    «*Les progrès dans la compréhension des phénomènes naturels ont presque toujours été accompagnés par l'élimination des infinis*»
    a) Constatation peu contestable (établie par l'histoire des sciences) = ce qu'il faut accorder. Tout ce qui relève au déterminisme exclut un recours à l'infini.
    «*presque toujours*»*: ce n'est pas une loi, il y a des exceptions.
    «*accompagné*»*: accompagner ce n'est pas produire.(déterminer)
    «*élimination*»*: action de faire disparaître un paramètre inutile ou gênant*: la référence à l'infini empêche la mesure. On ne mesure, on ne pèse que ce qui est limité, puisque mesurer, par exemple c'est comparer deux espaces.

    « Mais
    la physique moderne , par exemple la théorie quantique , ou les modèles de trous noirs , fait surgir de nouveaux infinis.*»
    «*
    Au XXème siècle le déterminisme s'efface donc et avec lui s'éloigne le rêve d'annuler le temps, de retrouver sous l'apparent devenir la répétition du même, de calculer le futur et de remonter le passé par simple calcul selon le rêve de Laplace.

    b) Objection: on ne s'est pas débarrassé, pour cela de l'infini.

    «*La physique moderne*«*: Par l'expression physique moderne on désigne plusieurs théories*: la Relativité Restreinte, d la Relativité Générale et de la Mécanique Quantique (mécanique ondulatoire) , nées au XX° siècle.
    «*Fait surgir*» par la théorie. Ne jamais perdre de vue*: Bachelard*: «*Rien n'est donné, tout est contruit*» fait apparaître aux yeux de l'esprit ( Il verra par raison évidente)
    «* la théorie quantique*»*: elle signe la fin du déterminisme . Adieu la prévision par une belle tautologie (dire la même chose)*:

    moment T1*: je connais la position et la vitesse des particules au même moment.Je peux calculer leur position au moment T2*: le déterminisme triomphe. J'ai prévu.
    "Il y a déterminisme (théoriquement), quand des positions et mouvements d'un groupe de particules on peut déduire rigoureusement les positions et mouvements de ce groupe pour n'importe quel instant ultérieur" Ruyer, La genèse des formes vivantes page 27.
    Or un des fondements de la théorie quantique est*: On ne peut déterminer en même temps la position et la vitesse d'une particule*: si je détermine sa position je perds sa vitesse car je l'immobilise, si je calcule sa vitesse, je perds sa position*!
    C'est un principe d'incertitude,*; Il fonde l'indéterminisme .
    A partir du moment où les trajectoires sont «*floues*» déterminer , au sens strict, devient impossible , la seule route est celle du calcul des probabilités. Le ciel sera reconstruit ( p 67) , la matière renormalisée (p 92) ,
    l'infini repensé (p105). (La physique et l'infini de Jean-Pierre Luminet et Marc Lachièze-Rey .
    Dominos/ Flammarion127 pages.)
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  5. #5
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    Par défaut Comment susciter l'appétit de lire?

    Optique 5


    TEST N°1



    Notez votre intérêt pour ces expressions de 1 à 5


    Première partie comprendre:


    L'infini du ciel

    p12=> p 41
    -Le Monde et l'infini =>
    L'infini existe-t-il ? Optique 9 Point de vue d'Aristote
    -Les confins du Monde
    -Aristote controversé
    -Bruno ou l'ivresse de l'infini
    - La nouvelle astronomie
    -la nuit noire et l'infini
    -Le nouvel espace-temps
    -Un univers en expansion
    - Alors fini ou infini*?
    L'infini de la matière
    - Le continu, l'extensif,l'infini
    -Le calcul infinitésimal
    -La divisibilité de la matière
    - Le corps noir et l'infini

    L'infini du trou p 51 => 61
    - L'emprisonnement de la lumière
    -Les faux infinis du trou noir
    -Les vrais infinis du trou noir
    -L'infini censuré
    -L'infini évacué[/SIZE]





    de 1à2: en prépas scientifique?
    de 3 à 5: vous savez maintenant ce que c'est que l'appétit de lire er singulièrement La physique et l'infini.


    Même manière de procéder:

    Deuxième partie: réfléchir

    Le ciel reconstruit
    p 67 => 91
    -Le paradoxe de l'espace infini
    - La topologie de l'Univers
    -L'illusion de l'infini
    -Le spectre du temps fini
    -Le spectre de la singularité

    La matière renormalisée p 92 => 103
    -Le vide
    -La renormalisation
    -Les supercordes
    -La relativité d'échelle
    L'infini repensé p105 => 109
    -Les infinis déguisés.


    A suivre: Comment le mettre en tableau?
    A suivre: mieux comprendre Mise en tableau des correspondances comprendre => Réfléchir
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  6. #6
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    ]Optique 5

    Quelques avenues de la recherche:

    Mathématiques et réalité?

    Mathématiques

    Théorie et Expérimentation

    - Les imaginaires

    Utilisés par Maxwell pour formuler sa théorie: identité de transmission entre l'électricité, la lumière et la chaleur

    - Les géométries non euclidiennes

    Utilisées dans la physique d'Einstein

    - La théorie des groupes => Théorie générale des relations

    Permet à Dirac de prévoir le spin comme propriété de l'électron!

    Conclusion:
    nous pouvons supposer que les mathématiques ont affaire à l'expérience car il y a une réussite pratique des mathématiques.
    -Nous pouvons formuler une hypothèse pour expliquer cela:

    hypothèse = Y aurait-il une parenté entre l'univers et l'esprit?

    Réponse: Nous l'ignorons et nous l'ignorerons car le réel n'est pour nous qu'une expérience sensible ou bien une expérimentation: dans tous les cas nous sommes comme devant une boite noire.
    "Dans l'effort que nous faisons pour comprendre le monde, nous ressemblons quelque peu à l'homme qui essaie de comprendre le mécanisme d'une montre fermée..." Einstein et Infeld, L'évolution des idées en physique, Flammarion, Champs, pages 34-35.

    Entre l'hypothèse explicative de Galilée:
    L'univers... ne peut se comprendre si l'on n'a préalablement appris à en comprendre la langue... ce livre est écrit dans la langue mathématique..."
    "

    et celle de Jacques Monod dans Le hasard et la nécessité, Seuil page 172:

    "De grands esprits (Einstein) se sont souvent émerveillés, à bon droit, du fait que les êtres mathématiques créés par l'homme puissent représenter aussi fidèlement la nature, alors qu'ils ne doivent rien à l'expérience. Rien, c'est vrai à l'expérience individuelle et concrète, mais tout aux vertus du simulateur forgé par l'expérience innombrable et cruelle de nos humbles ancêtres." (pour comprendre=> http://www.philagora.net/grenier/j-monod.php

    A suivre:

    Le ciel des anciens et singulièrement d'Aristote.
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  7. #7
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    Optique 7


    Aristote et le ciel
    Pour Aristote*: «Refus de la physique du ciel.

    "les lois physiques d'ici-bas ne valent pas là haut; les cieux sont divins et obéissent à des principes immuables, alors que le monde sublunaire est soumis aux rudes lois de la génération et de la corruption." La physique et l'infini de Jean-Pierre Luminet et Marc Lachièze-Rey .
    Dominos/ Flammarion bas de la page 17




    La conception des dieux grecs est très intéressantes:

    ( Ne jamais l'oublier quand on étudie Aristote.)

    L'Apollon de Piombino nous montre la tête du dieu qui ne voit pas, n'entend pas....Inutile de le prier.
    Il ne s'agit pas des dieux de la foule.
    C'est très simple: les astres sont des dieux, il ne peut y avoir de connaissance des dieux.


    - Les dieux courent.
    En grec courir se dit "thein" et dieu se dit "théos" (philagora= j'aime,phil, la communication, agora)
    Théophile= qui aime, phil, dieu, théo de théos.
    Le dieu est celui qui court dans le ciel.

    - Ils sont éternels car sans cesse ils reviennent à leur point de départ .

    - Ils sont indifférents car ils n'errent pas ,ils ne dévient pas. (d'où le problème des astres errants)

    - Inutile de les prier....

    - Un être parfait ne désire pas, il ne demande rien aux hommes, en conséquence il ne récompense pas et il ne punit pas, il ne se met pas en colère (la colère est un signe de faiblesse, "quand on n'y arrive pas) or les dieux sont forts.

    (=> Epicure texte 3: http://www.philagora.net/philo-bac/bonhepic.php
    )

    L' Être en acte, pleinement achevé, ayant sa fin en soi, ne comportant aucune puissance (potentialité, virtualité) serait soustrait au devenir: le dieu. L'absolu comme ce qui a sa raison d'être en soi. Certes, notre élan vers l'absolu se marque dans notre volonté obstinée à douter de nos réalisation scientifiques et techniques et à rectifier nos conduites. Mais finalement nous restons en puissance: l'ambiance de l'existence humaine comme de la science c'est le provisoire. (joseph)
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

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