+ Répondre à la discussion
Page 4 sur 5
PremièrePremière 1 2 3 4 5 DernièreDernière
Affichage des résultats 31 à 40 sur 49

Discussion: L'individu thème du XXI ° siècle? Optiques:1,2,3,4,5,6 , 7,8,9,10, 11, 12,13,14,15...

  1. #31
    Date d'inscription
    April 2001
    Localisation
    France -
    Messages
    21 954

    Par défaut

    4


    à)
    Ce que cela est un citoyen:
    citoyen: dans un état de droit le souverain c'est le peuple: il n'y a plus de maîtres et d'esclaves parce que c'est la Loi, être de raison, qui commande à tous et par tous. (égalité, liberté). La force est au service de la Loi c'est à dire de la volonté générale. Le citoyen c'est donc à la fois un législateur et un sujet: l'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté (Rousseau).
    Bien noter le point universel du concept. Le citoyen n'a rien à voir avec les particularisme d'une nation (enracinement dans un lieu de naissance), d'une classe sociale (bourgeoisie...) ou d'une couleur de peau. Théoriquement, être citoyen c'est donc être citoyen du monde. Pratiquement, parce que le Droit international reste à constituer, le citoyen est citoyen d'une nation ce qui est contradictoire.


    b)

    " Par conséquent l'éducation du citoyen doit diffuser cette obéissance librement consentie aux lois et le sens de l'égalité qui lui est intimement lié"
    P. Canivez, Eduquer le citoyen page21.
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  2. #32
    Date d'inscription
    April 2001
    Localisation
    France -
    Messages
    21 954

    Par défaut

    Optique 14
    L'individu, l'école ( On lira avec profit les pages 27 à 39 de Eduquer le citoyen)

    L'individu et la loi.
    On dit que l'école est par excellence le lieu de l'éducation .On peut en discuter.

    Est-elle par excellence le lieu de l'éducation du citoyen*? Cela me semble indiscutable.


    En effet le citoyen doit certes être capable de se commander mais aussi il doit pouvoir commander s'il est choisi par des élections (eligere= choisir).
    Il faut et il suffit qu'une discipline s'exerce sur lui et non pas une autorité reflétant le désir d'un adulte, l'enseignant.
    Il faut donc que le pouvoir de l'enseignant soit limité. Hier un chirurgien me disait «*les enseignants ont trop de pouvoirs*» , il avait raison en un sens. Et j'ajoute: c'est pour cela que trop souvent l'autorité leur fait défaut.Si on laisse trop de pouvoir à l'enseignant on aura des tyrans. Des molochs .L'enseignant ne doit jamais oublier qu'il doit pouvoir compter ses élèves , c'est à dire les considérer abstraitement,indépendamment de leur aspect physique ou moral.Il n'y aura pas de contraintes particulières , les contraintes seront raisonnables et porteront sur tous. Comprenons avec P. Canivez que "l'école comme la société repose sur le principe de l'égalité de tous devant la loi ou les règlements" (ibidem page 37))

    On aurait produit, par l'excès de pouvoir, des élèves qui présentent un visage d'anges , qui obéissent en apparence ( pour faire plaisir et ne pas faire de la peine ou par contraintes particulières non justifiées, ) et, par exemple copient. En jouant du plan affectif . On reconnaît cela à ce que l'enseignant se met à hurler. La colère est un signe d'impuissance. Ou encore à ce qu'il colle des étiquettes et s'y tient toute l'année , chaque fois que la réalité le rattrape (par un devoir sur table bien surveillé) par des progrès de certains qui "le surprennent" et par la stagnation de certains "bien étiquetés".

    ou encore on aliène les élèves , et on leur interdit l'horizon de l'autonomie condition nécessaire du citoyen, parce que on leur demande plus que ce qu'il convient de leur demander, par exemple une reconnaissance dont manque l'enseignant dans sa vie propre. Alors le résultat sera l'aliénation,le conditionnement, le formatage,l'assujettissement à des maîtres pour leur faire plaisir.

    L'enseignant a un devoir d'explication et sera heureux de l'accomplir pour que ceux qui lui sont confiés prennent conscience qu'en réalité c'est la raison sui commande et non une volonté particulière. Ainsi ils obéiront à une raison universelle. La Loi étant un être de raison.

    Là où règne la Loi il n'y a pas de maîtres car personne n'est au-dessus de la loi.
    A ceux qui diront que le lieu de l'éducation est la famille je leur accorde tout , mais l'éducation à quoi*? La famille est souvent le lieu de la générosité restreinte il lui est donc facile d'éduquer à la générosité restreinte que chaque enfant reconnaît parce qu'elle est naturelle pour ainsi dire.La famille est souvent un cocon propre à l'individualisme , lieu de jalousie qui la détruira. Tel père veut que son enfant réalise ce qu'il n'a pas réalisé et ça passe par une série scientifique et...le pouvoir d'un père... Evidemment ce sont des exceptions mais elles sont nombreuses et le sentiment de l'injustice est source de violence.


    => Voyez la religieuse de Diderot.


    C'est à l'école que les enfants vont apprendre à devenir des citoyens, c'est à dire à agir en obéissant à la loi ( pour tous) qu'ils se seront prescrite. Non pas à un désir mais à une Loi dont l'essence est la double universalité , pour tous et par tous. La pluralité cet la diversité des élèves qui se retrouvent ensemble non seulement sera un apprentissage de la vie sociales mais aussi la condition de possibilité de la prise de conscience de l'essence de la citoyenneté.


    On aura compris que mon propos a été de montrer comme optique sur la pensée de P. Canivez que éduquer le citoyen c'est d'abord faire tout son possible pour que " l'autorité qui s'exerce sur l'enfant (soit) aussi impersonnelle que l'autorité de la loi à laquelle se soumet le citoyen" Sur ce point je suis absolument P Canivez( Eduquer le citoyen page 29.)
    L'école est bien le lieu par excellence de l'éducation des citoyens aux conditions données plus haut.



    Voir 4- b:
    http://forum.philagora.net/showthread.php?t=43247
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  3. #33
    Date d'inscription
    April 2001
    Localisation
    France -
    Messages
    21 954

    Par défaut

    Alceste , prof de prépas à la retraite,me demande de préciser la cohérence de mon propos.
    Bien volontiers
    => Nous avons chercher à éclairer par une forme ce qui est l'horizon de l'individu. Le sens et la cohérence de la recherche sera donnée par l'orientation vers cette forme ou idée.

    => Nous sommes partis en précisant que nous cherchions à penser une action: éduquer le citoyen. Et non connaître par concept ce qui serait on ne sait où une éducation du citoyen incarnée.


    => Nous cherchons une idée qui pourrait servir de principe régulateur, qui permetrait de juger et d'améliorer ce que l'on fait effectivement et non ce qu'on dit faire.
    => Grâce à Rousseau et au livre de P. Canivez nous avons pensée une idée, de l'action d'éduquer le citoyen , en précisant la forme du citoyen, son idée, son essence si l'on préfère, étant toujours entendu que c'est une essence idéale qui ne peut se connaître mais qui ne peut qu'être pensée.


    => Partant de l'affirmation peu contestable selon laquelle le citoyen doit pouvoir obéir à la raison et à l'être de raison qu'est la loi, nous avons déduit le sens de l'éducation du citoyen dans une démocratie*: il doit être capable d'obéir librement aux Lois en reconnaissant par là l'égalité de tous les citoyens.


    => Nous tenons une clef pour l'action d'éduquer le citoyen, une forme*: un respect de la loi en tant que telle est l'horizon de l'individu,. Le sens de éduquer le citoyen , c'est de lui donner les conditions de, en pleine conscience et donc librement, de respecter la Loi en tant que telle.


    Mesurons le défi et la difficulté:
    Un être de raison (La Loi) ne peut être respecté que par un individu qui se rallie volontairement à la raison, le rationnel et le raisonnable. Il s'agit que l'individu accouche pour ainsi dire: c'est toi qui le diras. Que faire si la dialectique maïeutique échoue? Faudra-t-il contraindre les individus?




    => La première conditions nous a semblé être l'école , car pour reconnaître l'égalité il faut dépasser les inégalités naturelles que seule la diversité des élèves peut faire apparaître.

    => En les considérant abstraitement , on les considère comme égaux devant la loi ou le règlement,*: les enseignants auront alors un pouvoir juste puique l'exercice de ce pouvoir sera réglé par la Loi.

    L'idée fait apparaître ce qui n'est pas constitutionnel ( pour ainsi dire), et permet de juger et d'améliorer
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  4. #34
    Date d'inscription
    April 2001
    Localisation
    France -
    Messages
    21 954

    Par défaut

    Pour ceux qui cherchent à approfondir ou une bonne préparation au CAPES je propose la lecture d'une dissertation rédigée qui semble le résultat d'un travail d'équipe )( F. Palacio)


    http://www.philagora.net/capes-agreg...sans-loi-4.php


    Extrait de la conclusion:
    "En conséquence, nous pouvons conclure qu'une liberté sans loi ne peut être conçue. Cette proposition doit s' entendre en deux sens : d'une part, comme le montre la réalité politique des rapports interhumains, une liberté sans loi ne peut que détruire la liberté, chacun voulant pour soi seul ce que tous veulent pour eux ...Lire la suite

    => Voir aussi le 5 :
    http://forum.philagora.net/showthrea...post1852424129

    Nous allons parler de l'importance du travail d'équipe pour éduquer le citoyen au lycée.
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  5. #35
    Date d'inscription
    April 2001
    Localisation
    France -
    Messages
    21 954

    Par défaut

    5

    Liberté/ Etat/ Lois
    Commencez par voir le cours sur l'ETAT http://www.philagora.net/philo-poche/pochetat.php en insistant sur le rapport de l'État à la loi.

    Une condition c'est ce qui permet l'apparition sans pour cela être une cause: distinguez condition nécessaire et cause.

    Étonnez-vous: Rousseau écrit: il n'y a pas de liberté sans loi ou encore la liberté suit le sort des lois, ce qui signifie que si les lois disparaissent la liberté disparaît.

    Ce sujet semble ignorer Rousseau de poser une question dont la réponse coule de source.

    Mais, cette question, si nous la questionnons soulève un problème: la liberté c'est faire ce que l'on veut et une loi ne demande pas toujours de faire ce que l'on veut
    D'où la question à quelle condition la loi est-elle condition, ce qui permet l'apparition de la liberté, condition nécessaire mais pas suffisante: pour qu'il y ait liberté, il faut que j'agisse, il faut un effort qui vienne de moi.

    Demandez-vous si vous n'êtes pas sur le chemin de la solution du problème.

    En effet l'autonomie c'est obéissance à la loi qu'on s'est prescrite. Mais qu'est-ce qu'une loi? c'est un être de raison pour tous (égalité) et par tous (liberté).

    Vous pouvez largement utiliser dans aide aux dissert. http://www.philagora.net/dissert.php l'aide N°48 la loi constitue-t-elle pour la liberté, un obstacle ou une condition? devrait vous aider à trouver des idées et à trouver le plan

    Voir aussi la violence la loi le pouvoir http://www.philagora.net/philo-bac/violence.php

    Voir la page sur la liberté. http://www.philagora.net/philo-bac/baclib.php

    Par exemple: si la liberté naturelle c'est faire tout ce qu'on veut si on le peut, la loi qui interdit la violence.... restreint cette liberté. S'il s'agit de l'autonomie.
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  6. #36
    Date d'inscription
    April 2001
    Localisation
    France -
    Messages
    21 954

    Par défaut

    6




    a) Texte essentiel:


    "Ce passage de l'état de nature à l'état civil produit dans l'homme un changement très remarquable, en substituant dans sa conduite la justice à l'instinct, et donnant à ses actions la moralité qui leur manquait auparavant. C'est alors seulement que la voix du devoir, succédant à l'impulsion physique et le droit à l'appétit, l'homme, qui jusque-là n'avait regardé que lui-même, se voit forcé d'agir sur d'autres principes, et de consulter sa raison avant d'écouter ses penchants. Quoiqu'il se prive dans cet état de plusieurs avantages qu'il tient de la nature, il en regagne de si grands, ses facultés s'exercent et se développent, ses idées s'étendent, ses sentiments s'ennoblissent, son âme toute entière s'élève à tel point, que si les abus de cette nouvelle condition ne le dégradaient souvent au-dessous de celle dont il est sorti, il devrait bénir sans cesse l'instant heureux qui l'en arracha pour jamais, et qui, d'un animal stupide et borné, fit un être intelligent et un homme."
    Rousseau, Du Contrat Social, Livre I, chap. VIII

    Reste que il y avait une régulation dans l'état de nature, un équilibre qui ne faisait pas question.
    : la pitié tirait dans le sens inverse de l'amour de soi: la résultante était un équilibre.

    Le problème dans l'état de culture c'est qu'un être de raison ( la Loi, avec une majuscule car le terme désigne la constitution) ne parle pas, il a besoin des hommes, des citoyens capable de cette obéissance librement consentie aux lois qui implique la notion d'égalité.

    b) Comprendre commentaire de Joseph)
    Par exemple, pour Rousseau le contrat social est une
    théorie qui déduit la légitimité du pouvoir et de la loi d'une convention
    première, d'un échange: chacun renonce à sa liberté naturelle théoriquement
    illimité (avant l'état et la loi il peut faire tout ce qu'il veut s'il le
    peut) mais pratiquement nulle (il suffit qu'il rencontre un adversaire plus fort
    ou deux adversaires unis pour ne plus pouvoir rien faire et recevoir un
    "coup sur le nez"): en échange il reçoit une liberté civile
    limitée par la loi mais réelle, garantie par la loi et l'état. L'individu a
    donc tout à gagner dans le contrat social: il échappe à la bestialité des
    réactions instinctives et il reçoit une sécurité assurée par la loi sans
    laquelle il n'y a pas de liberté possible.


    ==>La réalisation, de la liberté et de l'égalité exige que les hommes
    renoncent à leurs volontés particulières. "Le but du gouvernement est
    l'accomplissement de la volonté générale" Rousseau. Le problème c'est
    que chaque individu préfère toujours d'abord son intérêt particulier. Ce qui
    explique que l'état doit veiller constamment à faire respecter la loi et sa
    double universalité: pour tous (égalité) , par tous (liberté).

    Le vrai problème est:

    comment élargir la générosité restreinte et la transformer en ce qu'elle n'est pas?

    Voir dans aide aux dissert. http://www.philagora.net/dissert.php
    l'aide N°40 En quoi la démocratie...

    Voir aussi, la page Contrat social: http://www.philagora.net/contrat.php
    Joseph
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  7. #37
    Date d'inscription
    April 2001
    Localisation
    France -
    Messages
    21 954

    Par défaut

    On demande : où sont les citoyens?


    Rousseau, une source, un flambeau.

    Voir:
    6 a et b
    http://forum.philagora.net/showthread.php?t=43247
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  8. #38
    Date d'inscription
    April 2001
    Localisation
    France -
    Messages
    21 954

    Par défaut L'individu Fondamentaux chez Hatier

    Hatier Optiques


    A. Renaut: L'individu

    P. Canivez: Eduquer le citoyen

    Manuel Maria Carrilho: Rationalités

    Christian Ruby: L'enthousiasme

    Dominique Lestel: L'animalité

    Voir liens en bas de page:
    http://www.philagora.net/philoliv.php
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  9. #39
    Date d'inscription
    April 2001
    Localisation
    France -
    Messages
    21 954

    Par défaut

    Une pause:
    Bien distinguer l'individu et le sujet, La liberté naturelle et l'autonomie:

    I- L'ordre contraint la liberté naturelle, ( = la fantaisie du désir, la violence de la force au service du désir.)
    a)Le déterminisme s'impose par sa nécessité.
    b)La loi humaine commande à tous

    II- L'ordre est une des conditions de la libération
    a) On ne commande à la nature qu'en lui obéissant (Francis Bacon).
    Savoir => prévoir => pouvoir: le consentement à un ordre permet de l'utiliser.
    b) L'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté (Rousseau).


    Une question pour un débat:
    L'état doit-il éduquer les citoyens?

    Tout d'abord voir dans Citations l'ETAT: B- N°3, n°4, n°5.

    Le citoyen est à la fois législateur et sujet, l'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est autonomie. Utiliser:
    les n° 52 Être libre est-ce être autonome?
    et 66. Peut-on être homme sans être citoyen?

    Doit-il suggère le devoir: ce serait une faute de ne pas le faire.

    Bien distinguer l'enseignement comme accès à l'information, à la culture et l'éducation comme formation de la volonté, apprentissage de l'autonomie, de la liberté.

    = Un état qui éduquerait les citoyens ne serait-il pas un état totalitaire qui, à la limite, enlèverait les enfants aux parents à partir d'un certain âge?

    A qui revient le rôle de l'éducation? Aux parents ou plus profondément à celui qui s'éduque en passant de la liberté naturelle à l'autonomie.

    Peut-on confondre la morale et la politique au point de faire dépendre la morale d'une action de l'état?

    = Notez cependant que la loi a un rôle pédagogique et que, en ce sens, elle
    est un instrument d'éducation.
    Voir pour cela l'aide n°1. Qui désobéit aux lois, désobéit à Dieu" (Rousseau) "Qu'est-ce qui peut fonder l'obéissance à la loi de la cité?" http://www.philagora.net/dissert2/loi-lib.php

    = Vous pouvez utiliser l'aide suivante: La loi n'a-t-elle pour fin que la sécurité? L'état doit-il éduquer les citoyens? Peut-on tout attendre de l'État?
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  10. #40
    Date d'inscription
    April 2001
    Localisation
    France -
    Messages
    21 954

    Par défaut

    16



    Mais de quoi s'agit-il ? demande Laura, un peu perdue.
    Il s'agit de résoudre la contradiction entre le 1- liberté naturelle et le 2-Autonomie comme obéissance à la loi qu'on s'est prescrite.
    ==La synthèse propose une issue à l'embarras dans lequel vous a plongé la contradiction : la liberté exige l'absence de contrainte X Pour être libre, il faut être raisonnable: la liberté est une conquête de la volonté.

    "La liberté est une propriété de la volonté de tous les êtres raisonnables." Kant.



    En obéissant à la raison le sujet s'arrache au déterminisme: le sujet devient sujet de droit (Dignité, sujet moral qui ne se laisse plus aller à ses appétits) et articule en lui la nature à la liberté par l'intermédiaire de la loi.
    Il choisit sa voie et devient ce qu'il se fait par son pouvoir de dire oui ou non. Un tel choix engage sa responsabilité devant tous ce qui est une manière de retrouver l'impératif catégorique (Kant) et son universalité, tout en obéissant à lui même et en devenant créateur de ses valeurs. c'est le dépassement de "être raisonnable" et ce n'est pas la négation de la raison mais sa conservation!



    Est-ce plus clair?
    C'st une démarche personnelle, d'où le problème comment éduquer à cette démarche si elle est personnelle?
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

+ Répondre à la discussion

Règles de messages

  • You may not post new threads
  • You may not post replies
  • You may not post attachments
  • You may not edit your posts