Optique 12 Le mouvement de l'oeuvre. (Clausewitz lecteur de Montesquieu)

Le mouvement de l'oeuvre dépend de la problématique, le chemin qui mène au problème : dans une dissertation il faut par exemple ajuster le plan au problème.
Nos comprendrons la démarche de Clausewitz à partir du problème qui se pose à lui.

Question:
quelle est la démarche de Montesqieu dans l'Esprit des lois?
La démarche de Montesqieu permet de comprendre celle de Clausewitz.
La problématique est semblable.

Comprendre le problème de Montesquieu permet de comprendre sa démarche.
Le concept de ce que la chose est ( par exemple les lois), la bonne définition a pour elle la permanence que lui donne sa nature propre mais le fait historique comme une guerre est divers, parfois même ondoyant.Certes le concept permet de prendre ensemble les guerres mais ne donne pas un savoir des particulatités de telle ou telle guerre. Or ces particularités tiennent de la réalité et on ne peut tourner le dos à la réalité.
Du problème cerné ([COLOR="rgb(72, 61, 139)"]comment[/COLOR] concevoir le rapport entre le concept et la réalité) on pouvait déduire
la démarche. De Montesquieu et celle Clausewitz:
-démarche de Montesquieu: mettre au jour et établir le lien entre concept et fait historique .
En conciliant la permanence de la définition et la diversité de ce qui apparaît.

-démarche de Clausewitz: reprise de cette problématique (de Montesquieu) pour celle de la guerre:
Comment concilier la définition de la guerre avec la diversitédes «*faits*» de guerre.
Sa démarche part de l'essence de la guerre pour receuillir progressivement et englober les phénomènes concrets.
C'est possible car s'il est incontestable que le concept est construit, les «*faits «* eux-mêmes sont construits, ils sont faits au sens propre.
Comprenons que pour que sa démarche ait un sens il faut que le général s'applique au particulier.