Bonjour à tous, voilà j'ai une explication de texte à rendre prochainement. Le problème est que je ne saisis de manière vague les deux premiers paragraphes de ce texte. Le troisième me parait limpide, il porte sur l'union et l'âme et du corps. Mais les deux autres ? Font ils sujet de la distinction de l'ame et du corps ?
Ayant travaillé sur Descartes, il me semble qu'il posait à chaque fois sa reflexion sur une "pierre fondatrice" avant d'en déduire la thèse (ici l'union de l'âme et du corps).
Par ailleurs, je n'ai pas saisis la présence de la nature dans le premier paragraphe, encore moins, la rapport avec MA nature...
Bref, je suis un peu perdue, un peu d'aide ne serait pas de refus !
"Et premièrement, il n'y a point de doute que tout ce que la naturem'enseigne contient quelque véritéce qui est donné à la naissance et singulièrement le corps. Car parquelque chose dont on ne peut douter
la nature, considérée en général, je n'entends maintenant autre chose que Dieu mêmedans sa totalité, ou bien l'ordresa creation le refletteet lala stucture constituante
disposition que Dieu a établie dans les choses créées. Et par ma nature en particulier, je n'entends autre chosece qui me constitue
que la complexion ou l'assemblage de toutes les choses que Dieu m'a données.a mis en mon pouvoir
Or il n'y a rien que cette nature m'enseigne plus expressément ni plus sensiblement, sinon que j'aivérité indubitableun corps, quije possède
est mal disposé quand je sensde la douleur, qui a besoin de manger ou de boire quand j'ai les sentimentsj'éprouvede laje ressens
faim ou de la soif, etc. Et partant, je ne dois aucunement douter qu'il n'y ait en cela quelque vérité.en conséquenceLa naturece que je sens, je le sens, ce que je ressens je le ressens. sensation et sentiment s'éprouve lui-même de façon indubitable.
m'enseigne aussi, par ces sentiments de douleur de faim, de soif, etc., que je ne suis pas seulement logé dansde plus
mon corps, ainsi qu'un pilote en son navire, mais, outre celaun pilote distinct de son navire, que je lui suis conjoint joint avec au point de ressentie ce que le navire ressent! très étroitement, eten plus de cela (je suis un pilote mais pas que cela)
tellement confondu et mêlé que je compose comme un seul toutavec lui.indissociablement corps et âme
Car, si cela n'était, lorsque monsi je n'étais pas étroitement mélé
corps est blessé, je ne sentirais pas pour cela de la douleur, moi qui ne suis qu'une chose qui pense, mais je
n'apercevrais cette blessure par le seul entendement, comme un pilote aperçoit par la vue si quelque chose sesans la soffrance, comme un ojet aperçu pârl'entendement
rompt dans son vaisseau; et lorsque mon corps a besoin de boire ou de manger, je connaîtrais simplement celaun mat par exemple et non un bras qui se casse: ouille! j'ai mal
même, sans en être averti par des sentimentsconfus de faim et de soif. Car en effet tous ces sentiments demalaise éprouvé
faim, de soif, de douleur, etc., ne sont autre chose que de certaines façons confusesde penser, qui proviennentparce que mêlées de sentiments: j'ai soif et non mon corps a soif
et dépendent de l'union et comme du mélange de l'esprit avec le corps. "