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Discussion: Descartes et l'union de l'âme et du corps

  1. #1
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    December 2013
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    Par défaut Descartes et l'union de l'âme et du corps

    Bonjour à tous, voilà j'ai une explication de texte à rendre prochainement. Le problème est que je ne saisis de manière vague les deux premiers paragraphes de ce texte. Le troisième me parait limpide, il porte sur l'union et l'âme et du corps. Mais les deux autres ? Font ils sujet de la distinction de l'ame et du corps ?
    Ayant travaillé sur Descartes, il me semble qu'il posait à chaque fois sa reflexion sur une "pierre fondatrice" avant d'en déduire la thèse (ici l'union de l'âme et du corps).
    Par ailleurs, je n'ai pas saisis la présence de la nature dans le premier paragraphe, encore moins, la rapport avec MA nature...
    Bref, je suis un peu perdue, un peu d'aide ne serait pas de refus !

    "Et premièrement, il n'y a point de doute que tout ce que la nature
    ce qui est donné à la naissance et singulièrement le corps
    m'enseigne contient quelque vérité
    quelque chose dont on ne peut douter
    . Car par
    la nature, considérée en général
    dans sa totalité
    , je n'entends maintenant autre chose que Dieu même
    sa creation le reflette
    , ou bien l'ordre
    la stucture constituante
    et la
    disposition que Dieu a établie dans les choses créées. Et par ma nature en particulier
    ce qui me constitue
    , je n'entends autre chose
    que la complexion ou l'assemblage de toutes les choses que Dieu m'a données
    a mis en mon pouvoir
    .



    Or il n'y a rien que cette nature m'enseigne plus expressément ni plus sensiblement
    vérité indubitable
    , sinon que j'ai
    je possède
    un corps, qui
    est mal disposé quand je sens
    j'éprouve
    de la douleur, qui a besoin de manger ou de boire quand j'ai les sentiments
    je ressens
    de la
    faim ou de la soif, etc. Et partant
    en conséquence
    , je ne dois aucunement douter qu'il n'y ait en cela quelque vérité.
    ce que je sens, je le sens, ce que je ressens je le ressens. sensation et sentiment s'éprouve lui-même de façon indubitable.
    La nature
    m'enseigne auss
    de plus
    i, par ces sentiments de douleur de faim, de soif, etc., que je ne suis pas seulement logé dans
    mon corps, ainsi qu'un pilote en son navire
    un pilote distinct de son navire
    , mais, outre cela
    en plus de cela (je suis un pilote mais pas que cela)
    , que je lui suis conjoint joint avec au point de ressentie ce que le navire ressent! très étroitement, et
    tellement confondu et mêlé que je compose comme un seul tout
    indissociablement corps et âme
    avec lui.

    Car, si cela n'était
    si je n'étais pas étroitement mélé
    , lorsque mon
    corps est blessé, je ne sentirais pas pour cela de la douleur, moi qui ne suis qu'une chose qui pense, mais je
    n'apercevrais cette blessure par le seul entendement
    sans la soffrance, comme un ojet aperçu pârl'entendement
    , comme un pilote aperçoit par la vue si quelque chose se
    rompt dans son vaisseau
    un mat par exemple et non un bras qui se casse: ouille! j'ai mal
    ; et lorsque mon corps a besoin de boire ou de manger, je connaîtrais simplement cela
    même, sans en être averti par des sentiments
    malaise éprouvé
    confus de faim et de soif. Car en effet tous ces sentiments de
    faim, de soif, de douleur, etc., ne sont autre chose que de certaines façons confuses
    parce que mêlées de sentiments: j'ai soif et non mon corps a soif
    de penser, qui proviennent
    et dépendent de l'union et comme du mélange de l'esprit avec le corps. "

  2. #2
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    Si l'âme est pensée, si le corps est étendue, il faut une hypothèse (explication supposée) qui fasse comprendre comment l'âme non étendue peut agir sur le corps étendu (action) et comment le corps peut agir sur l'âme (= Passions de l'âme)

    Hypothèse de Descartes: en un point du cerveau, la glande pinéale, l'âme est en contact avec le corps et le corps est en contact avec l'âme.





    L'hypothèse nous dit comment l'interaction du corps et de l'âme est possible, comment cela fonctionne. Mais du même coup elle détermine la possibilité d'une expérimentation sur la glande pinéale qui confirmera ou falsifiera l'hypothèse.


    Question:
    Pour quelle raison dois-je convenir que je ne suis pas seulement un pilote qui conduirait le corps comme on conduit un navire?
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  3. #3
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    Pour mieux comprendre:
    Suis-je dans mon corps comme un pilote dans un navire?

    Dans la rubrique Citations voir La conscience A,4. Bien lire: "La nature m'enseigne ..."
    Demandez-vous: j'ai un corps ou je suis mon corps (selon l'expression de votre sujet)?
    Si j'ai un corps ne peut-il être considéré comme une machine, un bateau dont je serai le pilote.
    => Pour quelles raisons puis-je me considérer comme un pilote qui conduit le corps. Un "je veux" qui dirige le corps comme un navire.

    Voir la - La conscience, l'inconscient , le sujet

    => Analyser le sentiments, la sensation: douleur par exemple. Pour quelle raison dois-je convenir que je ne suis pas seulement un pilote?

    => L'union de l'âme et du corps est-elle harmonie, confusion, mélange?
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  4. #4
    Date d'inscription
    December 2013
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    Je tiens à vous remercier de votre "décriptage" si je puis dire. Vous m'avez beaucoup aidé !

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