Bonjour
j'ai une explication de texte à faire ,et j'aurais besoin d'aide pour arriver à tirer de ce texte les arguments qu'utilise l'auteur
Voici le texte:

"Il n'y a de pensée que dans un homme libre
parce que penser c'est penser par soi-même et penser par soi-même c'est exercer sa liberté
, dans un homme qui n'a rien promis
car il serait lié à sa promesse et non à la vérité
, qui se retire
pour un dialogue intérieur où c'est lui qui interroge et qui répond
, qui se fait solitaire
se coupe des influences, rentre en lui-même
, qui ne s'occupe point de plaire
car il perdrait sa liberté de dire ce qui déplaît
ni de déplaire
car il perdrait son objectivité entraine par la haine par exemple
. L'exécutant n'est point libre
il suit les ordres
; le chef n'est point libre.
car il dépend des ordres qu'il doit donner
Cette folle
parce que elle exige le renoncement à la pensée
car elle exige le sacrifice de la pensée
car l'union exclut la division, le doute et donc l'exercice de l'esprit dont l'essence est la liberté
entreprise de l'union les occupe tous deux. Laisser ce qui divise et choisir ce qui rassemble ce n'est point penser
Alain explicite sa pensés: on ne pense point (voir le début)
.

Ou plutôt c'est penser à s'unir et à rester unis; ce n'est rien penser d'autre
pauvreté d'une telle pensée qui est esclave, au service, qui ne pense quà un projet impossible, incompatible avec la liberté
.


La loi de la puissance est une loi de fer
qui empêche, qui entrave la liberté et donc la pensée
.
Toute délibération de puissance est sur la puissance, non sur ce qu'on fera.
On ne délibère pas sur ce qu'il faudrait faire mais sur comment préserver ou accroître la puissance en excluant le doute qui divise.
Ce qu'on en
en= la puissance: on n'y pense pas car y penser produirait la division
fera? Cela est ajourné
remis à un autre jour
parce cela diviserait. La puissance, sur le seul pressentiment
elle sent à l'avance une pensée
d'une pensée , frémit
a peur de se perdre
toute et se sent défaite
vaincue
. Les pensées des autres
de ceux qui ne pensent pas comme lui
, quelles qu'elles soient, voilà les ennemis du chef mais ses propres pensées ne lui sont pas moins ennemies
gare s'il se met à penser, à douter: le doute le rongera
. Dés qu'il pense, il se divise en celui qui interroge, met en question et celui qui répond ; il se fait juge de lui-même. Penser, même tout seul, c'est donner audience
peser le pour et le contre comme un juge
est c'est même donner force aux idées de n'importe qui. Lèse-majesté. Toute vie politique va à devenir une vie militaire
où tout le monde marche au pas
, si on la laisse aller.

Petit ou grand parti, petit journal ou grand journal, ligne ou nation, église ou association, toutes ces êtres collectifs perdent l'esprit
c'est àdire l'esprit= la liberté, le sens du doute
pour chercher
chercher et pas nécssairement trouver. L'union qui se fait au prix de la liberté est fragile, aveugle...
l'union; un corps faite de multitude d'hommes n'a jamais qu'une toute petite tête
un dirigeant
, assez occupé d'être la tête
d'y rester
. Un orateur quelque fois s'offre aux contradicteurs
accepte la contradiction
; mais c'est alors qu'il croit qu'il triomphera.
il nre joue pas le jeu du dialogue, il est conaincu qu'il a raison
L'idée qu'il pourrait être battu , et, encore mieux, content d'être battu, ne lui viendra jamais
parce qu'il a renoncé au doute, à l"esprit
."
ALAIN

J'ai rédigé mon introduction mais j'ai vraiment des difficultés avec le développement. Pourrais-je avoir de l'aide s'il vous plait

Merci