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Discussion: Huit pages de liens colles et dissertations

  1. #41
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    Pour en venir au mal:
    La réalité du mal.

    On peut s'étonner: il faut avoir les yeux fermés pour poser une telle question!

    => Le mal ne serait-il qu'une privation, une négation au sein d'une substance? ("Il n'est pas une essence, ni une réalité." Gilson, Le thomisme, page 216).

    Immédiatement, le mal apparaît comme ce qui contredit l'homme comme être raisonnable sensiblement affecté:


    - ce qui contredit la raison au sens de rationnel (désordre, imperfection) comme au sens de raisonnable (faute, péché).

    - ce qui contredit la sensibilité (douleur physique, souffrance morale).

    "On peut prendre le mal métaphysiquement, physiquement et moralement Leibniz, Théodicée, I, & 21.
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  2. #42
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    Bonsoir
    Une piste intéressante:
    Le Manichéisme (III è siècle)

    Le père Mani, surnommé le vivant, a vécu 21 ans dans une communauté, les baptiseurs qui se réclamaient de Jésus. Il fonde une Église, durcit le dualisme gnostique et en présente une figure originale.

    Le monde est réduit à la matière sur laquelle règnent des démons. Mani distingue deux principes créateurs et éternels, celui du Bien et celui du Mal. n'ayant pas d'origine, aucun des deux ne précède l'autre:

    - L'un est divin, c'est le principe divin de lumière.
    - L'autre est matériel, c'est le principe des ténèbres.

    Que s'est-il passé? La puissance des ténèbres a attaqué (par surprise) la puissance de lumière et a englouti une partie de la lumière ce qui a produit dans le monde des ténèbres un mélange détonnant de Bien et de Mal.

    Le salut consiste à se séparer de la matière pour que les particules de lumière "volées" retrouvent leur foyer original. L'âme déchue doit utiliser l'intelligence, la connaissance, pour se libérer. Ainsi le mal est plus qu'une absence de bien, il a une réalité positive. Rien ne sert de combattre le mal qui est éternel, il faut le fuir.

    Par conséquent la séparation du Bien et du Mal n'amènera pas la disparition du mal mais l'empêchera simplement de nuire au bien en mettant une sorte barrière, de limite, de frontière entre les deux mondes. On ne pactise donc pas avec le mal, on ne sauve pas le monde, on le quitte. Comment?

    Par une élévation de l'âme au-dessus de la chair: il ne s'agit pas de détruire le monde car la vie divine est partout dans le monde: elle y souffre.
    Lorsque toutes les lumières auront regagné le monde divin, le visible sera anéanti. Matière et démons seront enfermés dans une fosse car ils sont indestructibles.
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  3. #43
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    Soigner l'introduction et la conclusion
    être attentif aux réactions de l'auditoire
    feed-back
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  4. #44
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    Par défaut Trois pages de liens colles et dissertations

    Lien vers trois pages d'aides pour des sujets de Colles et dissertations:

    http://www.philagora.net/ph-prepa/di...epas/index.php
    Joseph
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  5. #45
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    Par défaut Cadre : protégez mon identité n° 1

    -l***8217;épistémologie
    http://www.philagora.net/epistemo/epistemo.php

    -la connaissance
    Pour la problématique:
    http://www.philagora.net/corrige3/co...fin-en-soi.php

    -le raisonnement philosophique
    http://www.philagora.net/philo-bac/oralplat.php

    -les mythes.
    http://www.philagora.net/philo-poche/mythe.php

    Bonne préparation
    Joseph
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  6. #46
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    Par défaut Cadre: protéger mon identité n°2

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  7. #47
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    Lien vers trois pages d'aides pour des sujets de Colle:

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  8. #48
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    Par défaut Colle : La confession

    Bonjour, je suis en hypokhagne et j'ai ma première colle de philosophie qui arrive bientôt.

    J'ai pour sujet la confession et j'ai vraiment du mal à y décerner, de manière claire, les implications philosophiques.

    J'ai défini la confession et selon les différents champs auxquels elle s'applique, j'ai remarqué qu'un dénominateur commun était la volonté d'examen de soi de manière sincère.

    J'ai donc pensé à un plan :

    I: Confession = volonté de sincérité
    II Volonté ne signifie pas capacité = limites de l'introspection
    III Il n'en reste pas moins que ce désir de volonté est bénéfique au confessant

    Mais je me rends compte que la confession implique également la notion de culpabilité, le relation avec autrui, et peut être même l'inconscient
    bonne piste!
    , ou le fait qu'on ne puisse pas tout dire



    De fait, je n'arrive pas à cerner ce qui est le plus pertinent par rapport au sujet (et encore moins à formuler ma problématique..) Et concernant les auteurs, c'est la même chose...

    Qu'en pensez-vous?

  9. #49
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    Bonjour
    Vous avez fait un travail de préparation bien réfléchi. Vous avez des idées, il vous manque encore un ordre c'est à dire une méthode, un chemin "avec".
    Dès que j'ai un instant je vous aide .
    Joseph
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  10. #50
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    Bonjour, je suis en hypokhagne et j'ai ma première colle de philosophie qui arrive bientôt.

    J'ai pour sujet la confession et j'ai vraiment du mal à y décerner, de manière claire, les implications philosophiques.

    J'ai défini la confession et selon les différents champs auxquels elle s'applique, j'ai remarqué qu'un dénominateur commun était la volonté d'examen de soi de manière sincère.

    J'ai donc pensé à un plan :

    I: Confession = volonté de sincérité
    Ne pas oublier l'objet qui est l'aveu d'une faute: insuffisant
    Prendre la polysémie du terme: la confession ce peut être aussi la reconnaissance de la vérité.
    Essayer de prendre ensemble les divers sens: dans les deux cas rapport à la vérité?
    II Volonté ne signifie pas capacité = limites de l'introspection
    intéressant => sincérité, objectivité
    III Il n'en reste pas moins que ce désir de volonté est bénéfique au confessant
    peut-être, mais l'utilité n'est pas un critère de la bonne définition.: partie à davantage "muscler" en fonction du terme point de départ. Le fil sur lequel on tire trop se rompt (méthode)
    Mais je me rends compte que la confession implique également la notion de culpabilité, le relation avec autrui, et peut être même l'inconscient, ou le fait qu'on ne puisse pas tout dire
    tout cela doit être le fruit de la détermination progressive du terme


    De fait, je n'arrive pas à cerner ce qui est le plus pertinent par rapport au sujet (et encore moins à formuler ma problématique..)
    Pour que cela soit pertinent cela doit être déductible de votre analyse du concept. ( Métaphore du fil conducteur : on doit passer par déduction d'un point à un autre
    Et concernant les auteurs, c'est la même chose...
    Beaucoup d'idées chez Rousseau (le ruban volé, par exemple, ou chez St Augustin en prenant telle ou telle confession)
    Qu'en pensez-vous?
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