Bonsoir
Nous ne pouvons construire le Bien sans le perdre.L'être raisonnable sensiblement affecté est un rapport qui précède et qui constitue ce que nous appelons le concret.
L'existence exclut une totalité unifiéeet, toute synthèse préalable est condamnée à manquer la totalité qu'elle voudrait embrasser.
Une autre voie me semble possible: cerner ce en quoi Le Bien nous modifie et de là , par analogie dire quelque chose de lui.
Si on s'accorde pour exclure que le rapport ait une antériorité sur l'existence, ne peut-on explorercette piste: l'implication du rapport dans la diversité existentielle?
Dans le plus humble des objets nous saisissons immédiatement: ce que nous saisissons ce n'est pas une diversité offerte à une synthèse mais une diversité qui implique un rapport et n'attend rien de lui pour exister puisque que l'être lui est immanent.Sur ce point il ne lui manque rien. Or ce à quoi il ne manque rien n'est-ce pas Le Bien? C'est l'absolu qui a sa raison d'être en soi. L'être est un éclat du Bien.
Mutatis mutandis cette relation par laquelle nous pouvons penser en fonction de l'être la diversité nous permettrait de penser l'être et Le Bien de façon analogique.
L'affirmation du premier principe ne suppose plus la conversion idéaliste , il serait dans le prolongement de la pensée objective.
Analogie entre les perfections singulières liées à l'existence et à l'infini.
Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir