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Discussion: Huit pages de liens colles et dissertations

  1. #51
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    Une question : une confession composée reste-t-elle une confession
    La règle de la sincérité exige-t-elle qu'elle ne soit pas composée?


    Un problème:

    Pourquoi se confesser à ses semblables? Comment peut-on affirmer que l'on se trouve dans la vérité de la nature sinon parce qu'elle n'a pas disparu, que dans la solitude on la retrouve comme une nappe phréatique. A quel prix les semblables pourraient-ils renouer avec Rousseau? Par le c***339;ur ou par la connaissance? A quel prix la sincérité?
    http://www.philagora.net/bac-fr/rous...onfessions.php


    A l'origine la confession était publique....
    http://www.philagora.net/bac-fr/rous...nfessions2.php




    A bientôt
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  2. #52
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    cum fiteri confesser
    déclarer=> fil
    avouer =>
    devant autrui et devant Dieu. (cum avec)=>
    reconnaître =>



    Pouvez-vous tirer le fil grâce à ces fils=> ?conducteurs de votre colle?
    Si non pourquoi?
    La confession tire-t-elle son sens de la sincérité? Si oui qu'est-ce qu'il ne faut jamais perdre de vue dans le déroulement de ce que vous exposez?
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  3. #53
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    Dans l'accroche vous pouvez parler de la détermination au sens de se déterminer...: Action de se déterminer= liberté, obéissance à la loi qu'on s'est prescrite





    .ou de toute autre chose.
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  4. #54
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    Merci beaucoup pour toutes vos réponses!

    Et de fait, je me rends compte que j'ai voulu collé la sincérité à mon sujet et qu'il n'est pas LE fil conducteur...


    J'ai donc pensé à une problématique qui reposerait sur les éléments qui singularisent la confession par rapport à tout autre discours sur soi

    par exemple : En quoi le rapport qu'entretient la confession à l'espace, au temps et à l'autre la distingue-t-elle de tout autre discours objectif sur soi tel que l'aveu? (mais bien évidemment ceci n'est pas du tout élégant)

    Parlez-vous de cela quand vous parlez de "confession composée"?


    Et de quelle oeuvre vient "cum fiteri confesser" (peut être que je pourrais l'utiliser en accroche?)



    Et dès lors, si j'axe ma réflexion sur distinction aveu/confession, dois-je accentué l'aspect religieux de la confession pour finir sur Foucault?



    Merci beaucoup!

  5. #55
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    Bonnes intuitions à suivre

    Je pensais à Rousseau qui a composé son discours pour mieux faire ressortir la vérité: Toute autobiographie relève d'une forme, d'un ordonnancement voulu par l'auteur, d'une composition...
    Cela ne signifie pas que la sincérité devienne impossible puisque l'ordre, le "soin", ne changent rien à la sincérité de ce qui est dit: la composition d'un portrait ne porte que sur la présentation de la vérité et n'offusque donc pas la vérité.
    (alors)...
    On peut tout accorder à Rousseau.( Cf "justifiez") Si l'autobiographie n'est pas un roman qui viserait à plaire au lecteur en lui épargnant ce qui le blesserait, on comprend que le refus même de se "farder" ainsi pour plaire est dans l'économie du projet de Rousseau. Elle sert son projet de vérité.
    La sincérité est un des fils à ne pas négliger.

    Courage, jetez-vous à l'eau.
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  6. #56
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    Par défaut Colle: La détermination (et Mrs Dalloway)

    Bonsoir
    La détermination....
    Merci

  7. #57
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    Bonjour
    La détermination:
    latin determinatio: fixation d'une limite—determinare: fixer des limites
    Avant les limites ce n'est pas dans: toute détermination est négation. Le seul fait d'ajouter un adjectif à un terme exclut ce qui ne présente pas cette détermination:l'homme + jaune exclut tous ceux qui ne présentent pas cette couleur
    Difficulté: deux sens selon qu'on prend le point de vue psychologique ou le point de vue épistémologique
    Point de vue psychologique: après avoir pensé, c'est à dire pesé le pour et le contre, par un acte la volonté prend parti.
    Mais c'est plus compliqué... Certes c'est l'action de se déterminer, mais c'est aussi le fait de quelqu'un qui est et reste déterminé.
    Autrement dit la détermination ouvre un espace et un temps, pour l'action.
    Point de vue épistémologique: c'est le principe directeur de toute science: le fait d'être cause ou condition déterminante d'une chose...
    Qu'est-ce à dire: c'est que le terme détermination s'applique aux phénomènes mais aussi à la volonté!
    En tout cas dans tous les cas il s'oppose à indétermination. (on peut utiliser indétermination dans la définition car un contraire éclaire l'autre.
    Comment procéder:
    En partant de ce que cela n'est pas pour cerner progressivement le concept. Ex: ce n'est pas la décision car dans la détermination il y a la fixation d'une limite (on a dégagé un premier caractère, à expliciter)...etc....
    Mais aussi en trois parties:
    Psychologique
    épisiémologique
    Points de convergences au delà ou en deça des différences.
    Au sens cognitif: action de découvrir, préciser,( par exemple les mobiles d'un comportement violent)
    Action d'être cause ou condition d'une chose
    Action de se déterminer= liberté, obéissance à la loi qu'on s'est prescrite

    En fait c'est ce qui spécifie , individualise....

    Problème: la prédétermination?
    En introduction: étonnez-vous
    «*Etrange! Voilà un terme qui permet d'exclure la liberté et pourtant va me servir à désigner ce qui fait la spécificité de la liberté! Ouvrez bien vos oreilles.*»
    =>
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  8. #58
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    Lien avec Mrs Dalloway, si ce n'est pas trop demander?
    Merci

  9. #59
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    0009


    il a une excellente référence à la page 310 de Mrs Dalloway qui se détermine: " Il fallait qu'elle aille les retrouver: 1° il fallait: la règle sociale ou la loi : la détermination subie
    Ici un retour sur Septimus: elle le comprend: elle comprend que son sacrifice ne doit pas être en vain
    Elle se détermine en prenant trois fois "il fallait" à son compte.
    Elle émerge de la mer des morts dont elle devient la pure interface
    Et voilà pourquoi "elle était là" dernière phrase .
    Dans tous les cas Clarissa se détermine en épousant la détermination ( par exemple elle transfigure la réception en cérémonie, offrande , en se déterminant.) Grande sagesse!
    Joseph
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  10. #60
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    Par défaut Colle: la consolation (et Mrs Dalloway)

    Une internaute timide me demande une aide sur : la consolation
    et ce que je pense de la méthode à suivre....

    Le sujet vous laisse perplexe...
    Point de départ: vous êtes dans l'embarras devant la formulation du sujet.
    L'embarras, c'est toujours précieux pour une dissertation. Analysez cet embarras. Vous n'avez pas des poteaux indicateurs (deux concepts par exemple à comparer et un point d'interrogation qui vous permettrait de dérouler un plan en trois parties, de penser ,de peser le pour et le contre et de prendre une décision dans la troisième partie).
    Cet embarras est précieux car ce sujet a pour but de vous montrer une fois pour toute qu'il n'y a pas de méthode de dissertation, que la méthode est une illusion rétrospective: une fois qu'une dissertation ou une colle a été faite on peut en dégager le chemin avec lequel on a effectué le parcours, c'est le sens du mot méthode en grec (chemin avec lequel).

    S'il n'y a pas de méthode prédéterminée pour une colle ou une dissertation c'est que chaque plan pour une dissertation doit être ajusté comme un habit sur mesure au sujet donné et donc au problème qu'il soulève.

    Voir l'aide et la suite en suivant ce lien:
    http://www.philagora.net/dissert2/consolation.php

    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

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