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Discussion: Huit pages de liens colles et dissertations

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  1. #1
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    April 2001
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    Bonjour
    L'impasse vient de ce qu'on se pose le problème de la connaissance.
    Si on ne peut le connaître on peut le penser.
    Vous pouvez partir des grands problèmes que soulève le Bien
    Pour aider le cousin :
    Distinguez bien le jugement de connaissance, le jugement moral, le jugement esthétique.
    Ce qui est = la réalité, les actions, les événements, ce qui peut être connu, ce qui peut être déterminé par un concept et donc ce qui est objet de connaissance.
    Ce qui doit être, c'est à dire ce qui n'est pas , ce qui devrait être en fonction d'une idée qui permet par comparaison de juger ce qui est. L'idée est un principe régulateur qui permet d'évaluer la distance entre ce qui est et ce qui doit être. Un jugement moral consiste donc à mesurer cette distance par rapport au bien ou au mal.

    Le mot ne pose -t-il pas un problème: en effet un idéal n'est pas objet de connaissance puisque rien de sensible ne lui correspond. Un idéal se pense.
    Mais ce n'est pas la possession d'un certain savoir. Ce qui signifie que le jugement de ce qui est par rapport à ce qui doit ne procède pas d'une science du bien. Platon fait remarquer que le bien est au delà de l'essence et qu'il ne peut s'atteindre que par trois éclats, le vrai, le juste, le beau. Par ailleurs, le jugement de ce qui par rapport à ce qui doit être est toujours relatif à la conception que l'on se fait du bien à l'approche que l'on en a.
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  2. #2
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    Si je pose le bien comme un principe régulateur qu'en découle-t-il pour son mode d'existence?
    Dire que le Bien est la source de l'être, du connaître et du faire n'est-ce pas entrer dans la fabulation?
    Est-ce insensé de dire que le Bien est ce à quoi il ne manque rien? Que manque-t-il à une idée sinon l'existence?
    Comment le distinguer de l'absolu, ce à quoi il ne manque rien?
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  3. #3
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    August 2007
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    Bonsoir
    Deux pistes
    Bien et mal
    "Par un contraire on a de la lumière sur l'autre
    Que peut-on connaître du Bien
    Que peut-on penser du Bien
    Pourquoi ce impérialisme du "Le"?

  4. #4
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    Bonjour
    Comme "accroche" je propose: "l'éblouissement".Ce qui accompagne le passage de l'ombre à la lumière.
    cf Phédon: On n'observe pas le soleil directement; il faut le contempler dans son reflet sur l'eau.
    Pour le Bien c'est analogue: On ne peut l'observer directement il faut passer par ses éclats, les idées
    Le Bien est la source de l'être, du connaître et du faire.
    Notez que l'éblouissementest lié à une conversion, un demi-tour.
    Il s'agit de concentrer l'oeil de l'âme vers ce sans quoi il n'y aurait ni les êtres ni...la lumière.
    Dans tout cela ne pas perdre de vue la proportion a/b=c/d
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

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