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Discussion: Huit pages de liens colles et dissertations

  1. #61
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    Bonjour
    A Alex je réponds : oui
    On peut se référer à Mrs Dalloway de Virginia Woolf
    Septimus est inconsolable cat on ne peut que se consoler et il ne se résout pas à passer passer par le "il fallait" condition nécessaire pour se consoler.Car le "il fallait" marque la décision, l'acceptation réfléchie et donc la consolation.

    Aucune parole extérieure ne peut le consoler de la mort d'Evans car il appartient à chacun de faire son deuil. Les autres ne peuvent donc le consoler, ni son épouse, ni les docteurs pontifiants.


    Le cas de Peter est intéressant. Arrive-t-il à faire son deuil de Clarissa alors qu'elle est là?
    Une lecture attentive devrait vous permettre de proposer une réponse.
    On comprend pourquoi les consolateurs accourus ne consolent...qu'eux-mêmes.
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  2. #62
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    Mrs Dalloway:
    Se consoler c'est consentir au temps vécu et au temps objectif
    Les deux sont liés dans l'oeuvre comme les deux sont liés dans une vie humaine

    Le "il fallait" et l'instant

    Les conventions et la cérémonie
    C'est un acte
    Ce qui compte ce n'est pas ce qu'on est (moi écartelé) mais ce qu'on fait, ce qu'on choisit d'être: "être là " et consentir: "ça suffit."

    La nier, cette fuite, c'est s'enfermer dans un bocal, ne plus vivre.
    Reste qu'il est impossible de se consoler de la fuite du temps, car il ne sert à rien de la nier. L'écroulement est universel.
    Lisons, relisons Mrs Dalloway, pour vivre et mieux vivre.

    Peut-on consoler dans un baiser sur la bouche de femme à femme?
    Consoler de quoi?
    Consoler comment? Au delà du il fallait conçu comme une détermination socio-politique?
    A suivre
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  3. #63
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    Ce sera facile de montrer que miss Kilman ne peut se consoler de cette partie d'elle même s
    que le "il fallait" réprouve.
    Pourquoi?
    Peut-on faire son deuil de ce qui n'a pas disparu?
    Cela devrait aider à répondre à la question posée plus haut: Peter a-t-il fait son deuil de Clarissa?
    A répondre "non" et pour cause.
    Ainsi Clarissa est devenue une partie de lui-même et on ne peut se consoler de ce qui compose le moi.
    Le moi est cloué à lui même et le désespoir est la maladie "à la mort".
    => kierkegaard
    C'est en vain que Clarissa l'embrasse et cherche à le consoler.

    Mais comment donc triompher de la détermination?
    Voir 0009
    http://forum.philagora.net/showthread.php?t=42037
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  4. #64
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    0010

    Consolation et détermination:
    Comment se se trouver consolé de la détermination?
    En se consolant sans nier la détermination
    car nier la détermination , la refouler c'est la souffrir comme on soufre une passion.
    Accepter le passage pour d'y réaliser c'est à la fois se consoler et se déterminer.
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  5. #65
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    Voir aussi:
    consolation et détermination(Mrs Dalloway)
    0010
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  6. #66
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    La détermination

    1)Au sens 1 (Point de vue épistémologique: c'est le principe directeur de toute science: le fait d'être cause ou condition déterminante d'une chose..) ce serait une erreur de ne voir que le déterminisme naturel dont la perversion n'est certes pas un élément.
    Virginia Woolf est très sensible au déterminisme économique, social et politique.
    a) La détermination économique (page 86)
    Il est incontestable que Pascal dénonçait déjà la confusion entre les objets et le moi: la perversion, en germe étant la confusion entre l'individu et ses possessions, ce qui donnait à penser que l'individu et ce qu'il possédait pouvaient être réduits à un même dénominateur, et donc être utilisés par l'économie.
    Virginia Woolf voit dans la détermination économique cette même perversion étendue au monde.

    Le plus farouche partisan de son ipséité (multiple ) vit pourtant dans cette perversion qui détourne de l'essentiel en mêlant l'ego et les objets de consommation. La perversion tient au fétichisme de ce qui s'échange, des marchandises , au point qu'on trouvera normal de parler de quelqu'un en parlant de son fauteuil, de sa maison.., Peter est fasciné par la vision d'un intérieur.(page 131). En fait c'est le résultat du triomphe et de la mondialisation de la détermination économique (société de consommation ) qui a enchaîné l'être et l'avoir avec pour conséquence la prééminence
    de l'avoir sur l'être . C'est l'avion et sa réclame que l'on suit des yeux. C'est l'être qui craque de toutes parts dès l'apparition des objets (à consommer) de la société invitée sans cesse à consommer. La perversion consiste à réduire le désir au besoin. Le pervers est toujours un manipulateur qui propose ou se propose des objets en place d'autrui. C'est un "autruicide " que la détermination économique tend à imposer.


    Bien plus La détermination se meut comme un rythme, le retour du même qui nie dans son mouvement de reproduction tout ce qui relève de la spontanéité, de l'invention, du renouvellement , de la fertilité pour tout dire. Les virevoltes de l'avion pervertissent la figuration de la liberté, en en faisant un outil pour la détermination économique: la réclame.La fertilité au sevice de la détermination économique. ( page 63)
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  7. #67
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    La détermination sociale:
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  8. #68
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    Pointu
    Autres perspectives pour la colle:


    Le point de vue de la connaissance
    La détermination d'une intuition sensible?
    Qu'est-ce que déterminer? C'est subsumer par un concept. Penser le particulier sous le général = connaître en reconnaissant: exemple: c'est un arbre

    Problème: qu'est-ce qui permet d'affirmer la pertinence d'une détermination?
    Quelle est la valeur du concept? (ce avec quoi je prends ensemble)
    Si on dit que je suis un élève que dit de moi ce concept? Le général , n'est-ce pas un beau mensonge? Un filet qui laisse échapper l'essentiel.
    L'essentiel serait-il invisible, inconnaissable, indéterminable.
    En subsumant par un concept ne perd-on pas de vue la réalité?
    Que penser de ces deux affirmations: un concept sans intuition est vide, une intuition sans concept est aveugle?
    Cela signifie-t-il que Rien n'est donné, tout est construit
    Conséquence?
    Tu ne jugeras pas?
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  9. #69
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    Par défaut Colle: Beauté et utilité

    Bonjour,
    je suis en khâgne et j'ai une colle intitulée beauté et utilité pour laquelle il me manque surtout des auteurs appuyer mon argumentation.
    J'ai commencé à réfléchir sur: Est-ce que ce qui est beau peut être utile et ce qui est utile peut être beau? ex Boulle a fait des commodes (pour ranger des affaires) qui sont pourtant de toutes beauté.
    Je me demandais enfin si conclure que la beauté peut être conjuguée avec l'utilité sans pour autant y être subordonné est correcte?
    Merci d'avance!!

  10. #70
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    Bonsoir


    Attention : ce ne sont que quelques suggestion: quelques pistes

    Axes:
    utilité pragmatique ou utilité pour une vie pleinement humaine.
    Vous avez à
    1) Eloigner les concepts jusqu'à ce que vous arriviez à un point où vous soyez contraint de
    2) les rapprocher
    3) une troisième partie pourrait peut-être chercher les rapports.

    Pour le 1 il est possible d'utiliser Kant:
    Etudier le c1 http://www.philagora.net/citations/art2.php


    Pour le 3
    - "L'art doit avant tout embellir la vie, donc nous rendre nous mêmes tolérables aux autres... de plus, l'art doit dissimuler ou réinterpréter tout ce qui est laid, ces choses pénibles, épouvantables et dégoûtantes..." Nietzsche, Humain, trop humain.

    5- "C'est à cette mort de l'art que tend chaque oeuvre en visant à tuer toutes les autres." Adorno, Minima moralia

    6- "L'art n'a d'autre objet que d'écarter les symboles pratiquement utiles ... enfin tout ce qui nous masque la réalité, pour nous mettre face à face avec la réalité même." Bergson, Le rire.

    7- "L'art est la résurrection de la vie éternelle." Michel Henry, Voir l'invisible.

    Avant tout suivez votre chemin
    Jo
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

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