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Discussion: leibniz - discours métaphysique

  1. #1
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    September 2008
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    Par défaut leibniz - discours métaphysique

    Bonjour!
    voila j'ai quelques soucis avec un article de Leibniz! j'ai beau le lire dans tous les sens, je crois que j'ai vraiment besoin d'un léger éclaircissement s'il vous plait !
    l'article est le suivant:

    ***8209; Pour distinguer les actions de Dieu et des créatures, on voit en quoi consiste la notion d’une substance individuelle.
    Il est assez difficile de distinguer les actions de Dieu de celles des créatures ; car il y en a qui croient que Dieu fait tout, d’autres s’imaginent qu’il ne fait que conserver la force qu’il a donnée aux créatures : la suite fera voir combien l’un ou l’autre se peut dire. Or puisque les actions et passions appartiennent proprement aux substances individuelles (actiones sunt suppositorum), il serait nécessaire d’expliquer ce que c’est qu’une telle substance. Il est bien vrai que, lorsque plusieurs prédicats s’attribuent à un même sujet, et que ce sujet ne s’attribue à aucun autre, on l’appelle substance individuelle ; mais cela n’est pas assez et une telle explication n’est que nominale. Il faut donc considérer ce que c’est que d’être attribué véritablement à un certain sujet. Or il est constant que toute prédication véritable a quelque fondement dans la nature des choses, et lorsqu’une proposition n’est pas identique, c’est-à-dire lorsque le prédicat n’est pas compris expressément dans le sujet, il faut qu’il y soit compris virtuellement, et c’est ce que les philosophes appellent in-esse, en disant que le prédicat est dans le sujet. Ainsi il faut que le terme du sujet enferme toujours celui du prédicat, en sorte que celui qui entendrait parfaitement la notion du sujet, jugerait aussi que le prédicat lui appartient. Cela étant, nous pouvons dire que la nature d’une substance individuelle ou d’un être complet est d’avoir une notion si accomplie qu’elle soit suffisante à comprendre et à en faire déduire tous les prédicats du sujet à qui cette notion est attribuée. Au lieu que l’accident est un être dont la notion n’enferme point tout ce qu’on peut attribuer au sujet à qui on attribue cette notion. Ainsi la qualité de roi qui appartient à Alexandre le Grand, faisant abstraction du sujet, n’est pas assez déterminée à un individu, et n’enferme point les autres qualités du même sujet, ni tout ce que la notion de ce prince comprend, au lieu que Dieu voyant la notion individuelle ou hecceïté d’Alexandre, y voit en même temps le fondement et la raison de tous les prédicats qui se peuvent dire de lui véritablement, comme par exemple qu’il vaincrait Darius et Porus, jusqu’à y connaître a priori (et non par expérience) s’il est mort d’une mort naturelle ou par poison, ce que nous ne pouvons savoir que par l’histoire. Aussi, quand on considère bien la connexion des choses, on peut dire qu’il y a de tout temps dans l’âme d’Alexandre des restes de tout ce qui lui est arrivé, et les marques de tout ce qui lui arrivera, et même des traces de tout ce qui se passe dans l’univers, quoiqu’il n’appartienne qu’à Dieu de les reconnaître toutes.




    Je comprends à peu près la façon dont il individualise les substances mais je ne vois pas le lien avec son souci de distinguer entre actions de Dieu et de celles de ses créatures. Du coup je fais des suppositions: est ce qu'il s'agirait de penser que l'action de Dieu serait juste l'attribution de notion à chaque substance tandis que l'action des substances serait par leur propre action de réaliser ces notions? mais franchement, je ne lis pas cela dans le texte : / De plus, je me demandais ce que voulais vraiment dire l'allusion à Descartes car je ne connais pas bien cet aspect de sa philosophie: "d’autres s’imaginent qu’il ne fait que conserver la force qu’il a donnée aux créatures". Il évoque la continuité du mouvement transmis par Dieu: mais est ce que par là il veut dire que les hommes ont en dehors de cela la possibilité d'agir, ou est ce que cela signifie que l'action des hommes se supperpose toujours à l'action de Dieu? Mais cela dirait en quelque sorte la même chose que Malebranche alors je ne pense pas que ce soit la bonne déduction :/
    j'espère vraiment que vous pourrez m'aider ! j'en ai besoin
    je vous en remercie par avance !
    bonne soirée

  2. #2
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    Bonsoir

    A parler franc je doute que ce texte soit donné en Terminales. ?
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

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