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Discussion: La grande peur de Verlaine

  1. #1
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    September 2010
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    Par défaut La grande peur de Verlaine

    Bonjour
    Ma question: " On a souvent regretté que Verlaine s'arrête en chemin. Pouvez-vous comprendre pourquoi ou même l'explique?r"
    Pourriez-vous me donner un "coup de pouce" , pas trop fort?
    Merci pour tout
    Lélé

  2. #2
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    April 2001
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    Bonsoir
    Beau sujet qui concerne le désir, la parole et le silence, en particulier un texte de "Ariettes oubliées"...."
    Je vous donne des pistes dès que j'ai un instant
    A très bientôt hélène
    Joseph
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  3. #3
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    Bonjour lélé
    Je crois qu'il faut prendre comme concept clé l'évanescence de l'être: ce qui, sitôt donné se dérobe. Et conséquemment s'arrêter
    Nier cette dérobade ontologique c'est s'habituer et, d'une certaine manière vivre une vie morte.
    D'où l'atténuation systématique , le vague et le flou, la peur de l'habitude qui vainement croit conjurer l'évanescence.
    S'arrêter en chemin c'est épouser l'errance de l'être



    "A quoi renonce Verlaine , avec Romances sans paroles?
    Voyez-vous un rapport avec cette citation de Roland Barthes?
    "....une atteinte du sujet au sein même de la dépossession"
    En quoi cela ouvre-t-il la voie au songe et à ses envoûtements"


    La parole ne saurait être donnée que sur un fonds d'évanescence d'un bateau ivre.
    Et la peur ne saurait être conjurée que par des noces dans le proche/lointain, dans les brouillards de soi et d'autrui, dans le perpétuel abandon des routes entrevues, dans le renoncement à l'être qui prend le masque grimaçant du temps qui se dérobe en se donnant.
    Traquer les murmures de l'être, jusqu'à se perdre.
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  4. #4
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    April 2001
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    21 954

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    1) On peut donc comprendre Verlaine
    2) Difficile 'affiemer que cela relève d'une explcation....
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

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