Notre thèse: Verlaine a tordu le cou à l'éloquence et à la rhétorique, mais, comme Platon il ne les a pas oubliées et sait en user à l'occasion.Un point de vue original est valorisé si on le présente avec une référence et avec mesure: être authentique

Devise de Verlaine: s'arrêter toujours en chemin pour ne pas être "piégé" par la morale classique: comme le bateau ivre tout quitter à commencer par soi.


Parole: utilisation personnelle d'une langue (==> signifiant/signifié)

Paradoxe, problème, mystère?
Comment une oeuvre littéraire peut-elle être sans paroles?
Si j'entends un gondolier chanter une barcarolle et si j'ignore l'italien je n'ai accés qu'à un pur signifiant sensible , et pas à un signifié! Peut-on appeler cela une parole? Pourquoi non? Pourquoi, en un sens oui?
Les Romances... : peut-on alors dire qu'elles sont sous le signe de la parole qui s'absente?
Distinguer la parole comme utilisation personnelle d'une langue (usage de signifiant/signifié) et la voix
Ariette I: Le choeur des petites voix (oiseaux)
Ariette II: les murmures
Ariette III : le chant de la pluie
Ariette V: le piano
Ariette IX : plaintes des tourterelles
Sont-ce des paroles? Non (pour celui qui ne connaît pas le code,du moins)
Sont-ce des voix qui s'animent?

A quoi renonce Verlaine , avec Romances sans paroles?
Voyez-vous un rapport avec cette citation de Roland Barthes?
"....une atteinte du sujet au sein même de la dépossession"
En quoi cela ouvre-t-il la voie au songe et à ses envoûtements?
N'hésitez pas à interroger, je répondrai
Joseph
A suivre : Ariette I